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kuranyi54

Fergie Babes
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Tout ce qui a été posté par kuranyi54

  1. Je précise que les pigeons sont ceux qui ont acheté les deux maillots. Les deux mêmes, deux cols différent c'est tout. Je n'ai pas parlé des possesseurs d'un des deux maillots. Et au passage je n'ai rien contre les possesseurs de produit Apple puisque j'en ai.
  2. kuranyi54

    Bundesliga 2011/2012

    Je viens de trouver des chiffres qui datent de cet été : Bayern Munich 100.000.000 € Schalke 04 60.000.000 € VfL Wolfsburg 50.000.000 € VfB Stuttgart 50.000.000 € Borussia Dortmund 41.000.000 € Bayer Leverkusen 40.000.000 € Werder Bremen 40.000.000 € Hamburger SV 35.000.000 € TSG Hoffenheim 30.000.000 € Mönchengladbach 27.500.000 € Hannover 96 27.000.000 € 1. FC Köln 27.000.000 € Hertha BSC 24.500.000 € Mainz 05 23.000.000 € Nuremberg 20.000.000 € FC Augsburg 15.500.000 € 1.FC Kaiserslautern 15.000.000 € SC Freiburg 13.500.000 € Ca me semble beaucoup plus réaliste que les chiffres de Polo. Même si pour certaines équipes j'ai des doutes, notamment Dortmund qui se paye quelques joueurs avec une masse salariale de l'ordre de 35.000.000€, peu probable donc qu'ils n'aient que 41.000.000€ de budget.
  3. Il faut s'y faire, on est toujours un peu réticent au départ. Et au moins ceux qui l'achèteront auront du contenu et seront moins des pigeons que ceux qui auront acheté le maillot 2010/2011 et 2011/2012.
  4. kuranyi54

    Bundesliga 2011/2012

    Oui c'est petit bras, mais c'est ce qui fait l'atout de ce championnat. Pourquoi l'Allemagne marche si bien en sélection ? Parce que la Bundesliga n'a que 34 matchs, une coupe et un break d'un mois et demi. Quand on y réfléchis, c'est juste pour copier le modèle des autres, sinon la compétition à 20 clubs et plusieurs coupes n'apporte pas grand chose. Sinon pour le budget des autres clubs, je vais essayer de vérifier même si j'ai déjà pas mal cherché tout à l'heure, mais 80.000.000€ pour une équipe comme Gladbach ça me semble énorme. La billetterie est peut-être pas mal, mais de là à ce que Mönchengladbach, une équipe qui a frolé la relégation l'an passé, possède ce budget qui serait un des plus gros du championnat de France, je doute vraiment des informations de Polo sur ce coup là. Je fais quelques recherches et je fais signe si il y a du nouveau.
  5. Encore le Facebook officiel il y a quelques minutes.
  6. Voilà, on râle avant tout parce qu'on est fan de l'univers et qu'on trouve un peu désolant de voir tout un aspect détruit pour une adaptation qui doit être grand public. Je vais pas me liguer contre Marvel pour défendre l'idée du c'était mieux avant, le film était bien c'est juste quelques points qui me dérangent. Thor et Watchmen il faut aimer. Thor ça passe encore, l'univers est vraiment parallèle mais quand il débarque sur Terre il y avait peut-être un problème à creuser plus profond. Sinon Watchmen c'était intéressant, mais le fait que ce soit si vieux, et si peu exploité de la part de DC Comics, ça parle avant tout aux fans et aux quelques intéressés, j'ai pas vraiment accroché à ces super héros que je n'ai jamais connu même si l'histoire est très intéressante. Le scénario de Watchmen avec des héros de la carrure des Avengers, je vous signe le carton du siècle au Box Office. C'est tout l'inverse de Kick-Ass, des super héros en carton et une histoire à coucher dehors.
  7. kuranyi54

    Bundesliga 2011/2012

    Domenech a promis d'entrer dans les ordres si le Barça ne gagnait pas contre Chelsea à 10vs11, il fait pas du Chaussée aux moines en ce moment je crois. Je prend pas ça au sérieux pour ma part.
  8. Il y a énormément de films avec des super héros qui n'ont pas ce côté enfantin et cartoonesque comme on peut le voir dans énormément de scènes avec Hulk dans Avengers. Dans Captain America, Iron Man, ou les autres Spiderman et Green Lantern, il n'y a pas d'effets surjoués de rapidité et d'imprévisibilité comme ça. Ca fait rire les enfants, ça rebute les experts car ça démolit des héros. Oui les gens comme ça existe, moi j'ai connu tout petit les comics, j'en ai lu énormément, j'avais des collections (presque) complètes de Spiderman, Captain America et bien d'autres, et comme tout ce qui peut être fictif ça peut porter à débat entre connaisseurs. Quand tu parles de stratégie au foot avec des transferts hypothétiques, c'est un débat de connaisseurs même si c'est fictif ... C'est vrai que les supers-héros ont été poussé à l'extrême, à l'état de Dieu limite. Mais pour ce qui est des problèmes personnels, là je pense que les films individuels étaient là pour ça. Là c'était la rencontre de personnages emblématiques, en 2h de film on a pas vraiment le temps de s'attarder sur l'égocentrisme de Stark ou sur la torture intérieure de Banner, c'est plutôt un film d'action où ça défouraille de tous les côtés, mais c'est vrai qu'à force de trop les voir gagner aussi facilement ça lasse. Loki a un charisme fou, une classe énorme, et je le préférais 1000 fois dans Thor, au moins on avait l'image d'une personne aussi puissante que Thor, là il se fait retourner 50 fois par Hulk sans broncher. On sent quand même l'idée de Marvel et les mêmes ficelles scénaristiques à chaque fois, on rend les héros vulnérables, et ensuite ils détruisent absolument tout sans broncher. Bref, on sent que ce film devait plaire, rapporter de l'argent, et pas nous faire vivre des super héros, même si au final c'est un bon divertissement. Sinon que dire de la prochaine adaptation de Spiderman ? Après 3 films on change le héros, on change l'histoire, on change le costume, pour refaire de l'argent sur un nouvel homme araignée plus XXI Siècle, quitte à faire ce style autant une adaptation de Spiderman 2099. Déjà que l'histoire ne reprend pas celle des comics (que la série de dessin animé reprenait), pourquoi réinventer l'histoire de Peter Parker ?
  9. kuranyi54

    Bundesliga 2011/2012

    Pourquoi il arrêterait le foot si il gagne l'Euro et la C1 ? Il vient de prolonger son contrat jusqu'en 2015. J'aimerais bien voir cette information, 100.000.000€ de moyenne ça me semble beaucoup surtout avec des clubs comme Mayence, Kaiserslautern, Augsburg, et d'autres comme Nuremberg, Cologne, Fribourg qui doivent pas être trop loin devant non plus. Peut-être que le haut de tableau atteint facilement 200.000.000€ de budget, mais ça m'intrigue pas mal de voir un chiffre aussi élevé en présence de tant de petits clubs et de gros qui n'ont pas fait étale de leur richesse. La Bundesliga est un championnat à 18 depuis la mise en place du système de championnat, c'est depuis la nuit des temps que le système est appliqué. Le passage à 20 n'arrangerait que les petites équipes qui voit en ce rajout de deux clubs un moyen de prendre sa part dans les droits TV qui atteignent des sommets astronomiques. Mais la DFB n'est pas la seule instance décisionnaire, et bien souvent les présidents de clubs ont le mot de la fin. Et les plus influents, ceux des grands clubs, sont contents de ce système à 18 qui ne leur fait jouer que 34 matchs, et leur permet ainsi d'avoir plus de droits TV, et de pouvoir lutter sur un plus grand nombre de tableau sans forcément faire tourner chaque samedi. Cette année le Bayern a joué toutes les compétitions, et la rotation étant si faible que les remplaçants n'ont eu le droit qu'à très peu de temps de jeu, avec une ligue à 20 clubs les gros seraient moins riches et devraient plus jouer. La seule fois que le championnat a été à 20 c'était lors de la réunification en 1991, mais l'année suivante les 18 sont revenus, comme quoi le système est plébiscité et convient à la grande majorité des clubs. Ce n'est pas un gage de qualité que d'avoir 20 clubs, au contraire ça permet à la sélection Allemande de briller et d'avoir des joueurs en forme tout au long de l'année sans les carboniser à jouer tous les 3 jours pendant 5 mois. Après pour les supporters il y a la longue pause d'hiver qui dure de début Décembre jusque mi-Janvier, et là c'est dur ... ^^' Au passage merci pour tous les petits messages à propos de mon article, je suis très content des retours, du nombre de lecteurs, et de la diffusion que j'ai pu avoir (notamment d'inconnus sur twitter que je ne peux pas remercier directement).
  10. Le premier maillot en osier.
  11. La page officielle du club vient de publier un album photo "Manchester United. Forged by industry.", des photos d'usines en noir et blanc, et cette photo :
  12. Vous avez été voir Avengers ? Si non, ne lisez pas la suite j'ai peut-être spoil sans m'en rendre compte. En dehors du fait que le film répond plutôt bien du côté du fan service, vous trouvez pas qu'il a été trop adapté au grand public ? Quand je vois les films consacrés aux héros individuellement, je les trouve beaucoup moins édulcoré et plus axé fans avec pas mal de références et une bonne conservation de l'ambiance des comics. Mais dans Avengers j'ai trouvé que tout correspondait plus ou moins à une attente. Côté marketing c'est le bon plan, mais quand on est fan des comis comme moi ça laisse un petit arrière goût. On a Thor qui apporte la puissance, Iron Man l'humour, la Veuve Noire le charme, Captain America le charisme et Hulk ... il sert à quoi Hulk ? C'est justement Hulk qui m'a vraiment dérangé. Dans les films on le présente comme une bête incontrôlable, penchant du tourmenté Dr Banner, mais avec Thor qui apportait déjà le côté baston sans réflexion, Hulk était là pour amuser les gamins. La plupart des gens peu intéressés par les comics avec qui j'ai discuté du film m'ont bien souvent répondu que leur moment préféré était en relation avec Hulk. Pourquoi ? Mis à part apporter un côté cartoon complètement à côté de la plaque et des attentes, il était là pour faire rires les gosses incapables de situer le contexte ou les adultes non passionnés par l'univers. Quand il chope Loki par le pied et qu'il le rétame 50 fois de chaque côté, avec le montage qui rend l'action inattendue, c'est du cartoon qui ne convient pas avec l'univers et encore moins avec Hulk. Ou alors quand Thor et Hulk abattent le grand vaisseau Chitauris et qu'il le dégomme d'un coup de poing sortit de nul part et que l'immense Thor s'envole de l'écran. C'est du cartoon qui plait aux enfants mais qui ne m'a pas fait rire ... Sinon chapeau à Marvel, orchestrer autant de films avec autant de clins d’œils à chacun, et converger vers un si grand rendez-vous pris 4 ans auparavant et qui au final ne déçoit pas, je connais beaucoup d'autres licences qui aurait pu tenter le coup et qui se serait vautré complètement. J'espère juste que maintenant l'appât du gain les forcera à continuer vers ce chemin (la fin du film annonce un 2), et qu'ils ne feront pas comme énormément de spinoff des comis Marvel où se sont réunis des personnages DC Comis et Marvel (Superman/Batman rencontrant Spiderman) avec un partenariat surement lucratif. J'espère ne pas voir au cinéma des films censé faire tourner la machine à pognon du genre "Avengers vs Justice League". Mais après j'avoue que ce serait vraiment intéressant de voir des adaptations de la Civil War sur grand écran. Sinon le prochain Batman s'annonce déjà épique ! J'ai hâte d'aller le voir en espérant ne pas être trop déçu, rien que la bande annonce est alléchante.
  13. kuranyi54

    Boxe

    Le 14 Juillet se tiendra un combat d'exception au Upton Park de West Ham. Alors qu'on entendait des bruits disant que David Haye devait affronter un des frères Klitschko pour le titre, et bien finalement ce sera David Haye contre Dereck Chisora ! C'était le fait marquant du dernier combat Vitali Klitscko contre Dereck Chisora, lors de la conférence d'après match David Haye était venu insulter le boxeur, ça avait fini en baston générale et en perte des licences pour les deux combattants. Et bien cette fois ils se retrouveront sur le ring dans un combat non homologué par la fédération de boxe puisque aucun des participants n'est licencié. Un match sous haute tension aux rivalités personnelles, fait assez amusant lors de la conférence d'annonce du match, une grille séparait les deux clans.
  14. Surement, Schweini est remis de sa blessure et a déjà repris la compétition depuis pas mal de temps, tout dépend de Löw maintenant. Avec les multiples blessures, les matchs amicaux et les matchs qui comptaient un peu pour rien dans la qualif, on a pas beaucoup vu l'association mais ça me semble le mieux actuellement et Schweinsteiger me paraît indispensable à l'Allemagne, alors que Khedira non.
  15. Voilà le groupe convoqué pour la préparation à l'Euro 2012 : Gardiens : Manuel Neuer, Tim Wiese, Ron-Robert Zieler, Marc André Ter Stegen Défenseurs : Philipp Lahm, Jerome Boateng, Holger Badstuber, Mats Hummels, Marcel Schmelzer, Benedikt Höwedes, Per Mertesacker Milieux : Bastian Schweinsteiger, Toni Kroos, Thomas Müller, Mesut Özil, Sami Khedira, Lukas Podolski, André Schürrle, Marco Reus, Mario Götze, Lars Bender, Ilkay Gündogan, Julian Draxler, Sven Bender Attaquants : Miroslav Klose, Mario Gomez, Cacau Au final pas vraiment de surprises si ce n'est les convocations de Ter Stegen, Gündogan et Draxler. Mais la liste est élargie à 27 et devra donc se séparer de 4 joueurs avant d'aller en Ukraine, et je doute fort que ces trois ne soient pas concerné par ces évictions. Le quatrième devrait être un des frères Bender, Lars le plus capé (4) ou Sven le champion d'Allemagne ? Pour ma part je voterais Sven, mais si le restant serait confronté au banc, difficile de se faire une place dans le "Doppel 6" avec des concurrents comme Schweinsteiger, Kroos et Khedira.
  16. kuranyi54

    Bundesliga 2011/2012

    C'est mon avis personnel, j'ai vu meilleur que lui après si tout le monde a retenu qu'il avait fait bonne impression j'ai pas du voir les bons matchs. J'aime pas tellement Wolfsburg j'ai du le voir 4 fois mais il m'a pas impressionné.
  17. kuranyi54

    Bundesliga 2011/2012

    Merci mon petit Pj Alors procédons par ordre : 1) Benaglio est un des meilleurs gardiens du championnat, il a réalisé de très bon matchs mais globalement c'est moins bon que la saison passée. Avec 60 buts concédés, c'est pas ce que je pourrais appeler une bonne saison mais si la défense l'abandonne assez souvent, la faute à un coaching que je déteste par dessus tout. Comment peut-on espérer avancer en se basant sur des joueurs complètements différents à chaque match ? Magath m'impressionne. Sinon pour Rodriguez je ne suis pas du tout impressionné par ce joueur. On en faisait un plat quand il est arrivé, et au final il n'est pas si énorme que ça, du moins sur sa demi saison. Aucun geste décisif, défensivement plutôt moyen, j'attendrais la saison prochaine avant d'en dire plus car là il ne fait pas partis des meilleurs latéral gauche du championnat, actuellement je le mets au même niveau qu'un Aogo, c'est à dire pas assez bon pour ce qu'on attend de lui. 2) Lucien Favre va rester. Les seuls clubs potentiellement capables de prendre le coach d'une équipe qui réalise une saison plutôt impressionnante sont plutôt bien classées et les coach sont en odeur de sainteté. Il a un contrat qui court jusqu'à la fin de l'année je crois, il prévoit déjà l'avenir du club en visant Luuk de Jong et Xhaka donc il va rester et on verra l'an prochain si il prolonge. L'après Reus et Dante je l'envisage plutôt mal étant donné que ce sont deux joueurs très importants et artisans majeurs de la superbe saison des Fohlen. Reus surtout qui est impliqué sur énormément de buts. Mais le recrutement semble intelligent, de Jong, Xhaka et d'autres jeunes joueurs talentueux pour pas très cher, il faut voir ce qu'ils donneront mais je ne les vois pas réitérer une saison pareil. 3) Shaqiri sera la doublure de Robben. Il a prolongé son contrat jusqu'en 2015, Heynckes compte donc sur lui encore un long moment et je doute que Shaqiri le déloge et entre dans le grand bain directement. Après si Robben traverse un passage à vide et que Shaqiri saisit sa chance, je n'exclue pas un retournement de situation au cours de la saison. Voilà
  18. kuranyi54

    Bundesliga 2011/2012

    Voilà, la Bundesliga rendu son verdict hier, voilà mon petit bilan de la Bundesliga crue 2011/2012. Kaiserslautern, trop faible. Un club bien trop faible, Kaiserslautern n'avait rien pour exister parmis l'élite. Seulement 4 petites victoires cette saison, une pauvreté offensive, un no man's land défensif, Kaiserslautern n'avait absolument rien pour réussir. Qui pourrait citer un joueur de Kaiserslautern utile cette saison ? Très peu de personnes tellement aucun n'a crevé l'écran. Kevin Trapp est un jeune gardien talentueux mais doit quitter ce club pour se faire un nom. Le 1.FCK retourne dans un championnat à sa hauteur, une erreur de casting après un précédent exercice pourtant intéressant. Le joueur de la saison : la médiocrité. Désolé mais il est impossible de nommer un joueur de la saison tellement Kaiserslautern s'est frotté à un exercice bien trop relevé. Aucun joueur capable d'inscrire plus de 3 buts cette saison, des résultats catastrophiques, la personne qui a le plus répondu présent cette saison se nomme médiocrité. Cologne, Podolski quitte le navire. Dernier tour de piste pour Lukas Podolski. L'histoire se termine ici, l'international se dirige vers Arsenal pour y jouer la saison prochaine, et l'emblématique joueur de Cologne laisse son club formateur descendre sans lui. Et ce n'est pas faute d'avoir lutté puisque Podolski a signé ici sa saison la plus prolifique en Bundesliga. Seul contre tous, il a tenté de mener tant bien que mal son équipe, et malgré ses 18 buts et 9 passes décisives, Cologne quitte directement la Bundesliga et laisse sa place de barragiste à Berlin. Malheureusement il y a des équipes qui possèdent un joueur de grande classe mais qui ont également une équipe derrière (Mönchengladbach), et il y a Cologne. Podolski n'est pas un faiseur de miracle, et Cologne a pris l'eau avec 20 défaites, et 75 buts concédés. La descente n'est pas illogique loin de là, avec seulement 2 victoires lors de la phase retour du championnat, Cologne n'aura lâché sa place de barragiste que lors de la dernière journée. Après avoir conservé une place de bas de tableau toute la saison, les hommes de Frank Schaefer (remplaçant de Stale Solbakken débarqué avant la fin) auront craqué dans les derniers matchs. La saison prochaine ce sera la 2.Bundesliga sans Podolski. Le joueur de la saison : Lukas Podolski. Le seul joueur de très haut niveau de cette équipe, volontaire mais insuffisant. Podolski aura montré tous ses talents une fois de plus et aura fait preuve d'une efficacité redoutable pour permettre à son club d'exister. L'amour ne dure qu'un temps, après être revenu à la case départ Podolski refait le grand saut vers un grand club européen, espérons lui beaucoup de réussite car il le mérite, en espérant ne pas le revoir dans 2 ans à Cologne. Berlin, Otto a réussi mais rien n'est fini. Le début de saison n'annonçait pas cette galère pour le club de la capitale qui a vraiment du mal à s'imposer dans l'élite. Après un précédent exercice prometteur et une domination de la 2.Bundesliga les promesses n'ont pas été tenues. Markus Babbel viré en cours de saison, la valse des entraineurs sur le banc jusqu'à l'arrivée d'Otto Rehhagel qui a pour mission bien compliquée de maintenir le rafiot parmis l'élite. Mission presque réussie puisque Berlin accroche la place de barragiste de Cologne lors de la dernière journée de championnat et une victoire 3-1 sur le Hoffenheim de Markus Babbel. Une série désastreuse de 8 défaites en 9 matchs en apogée d'une saison catastrophique, rien n'est fini puisqu'il reste un match face au 3ème de 2.Bundesliga : Dusseldorf. Le joueur de la saison :Raffael & Ramos. L'un ne va pas sans l'autre, et il y a tellement de choix qu'on va prendre le duo qui a emmené le club dans l'élite pour ne pas y briller. Des statistiques moyennes de 6 buts chacun, 4 passes pour Adrian Ramos et 9 pour Raffael. Hambourg, objectif atteint pour Fink. Le pari était risqué, trop même. Avec l'arrivée de Frank Arnesen comme directeur sportif du HSV, énormément de joueurs de la réserve de Chelsea l'ont suivi outre-Rhin. On citera Michael Mancienne, Slobodan Rajkovic, Jeffrey Bruma, Jacopo Sala ou Gökhan Töre. Et le moins que l'on puisse dire c'est que c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures confitures, Mladen Petric est le joueur "le plus prolifique" avec 7 buts et 2 passes, devant Paolo Guerrero et ses 6 buts 2 passes. Michael Oenning aura tenu 6 journées avec 5 défaites et 1 nul. Thorsten Fink arrive à la rescousse à la 10ème journée pour tenter de relever le club, et l'électrochoc a lieu avec une série de 9 matchs sans défaites consécutifs à son arrivée. Malheureusement l'équipe ne s'installe pas dans la durée et lutte pour ne pas goûter aux places de relégables. La mission de Fink est pourtant une réussite puisque le club, qui est entre-temps remonté jusqu'à la 10ème place, termine la saison en tant que premier non relégable. Une saison de transition avec un effectif jeune et remanié, le HSV fait ses adieux à Mladen Petric, la saison qui s'annonce va être compliquée avec un effectif de jeunes qui doit encore éclore. Le joueur de la saison : Mladen Petric. Entre toutes les jeunes recrues, c'est le vieux loup de mer qui impose sa loi. Souvent considéré comme un remplaçant, c'est lui qui affiche les meilleures stats du club. Son départ va être une grosse perte pour le club qui va devoir compter sur des jeunes et réitérer son objectif de maintien l'an prochain. Une mission compliquée qui va contre les espoirs d'Europe affichées par le club il y a 5 ans. Augsburg, la bonne surprise. Le petit promu Bavarois s'est frotté à la dure réalité de la Bundesliga. Il aura fallu attendre la 9ème journée pour les voir prendre leur première victoire. Lontemps positionné en tant que relégable voir même en tant que lanterne rouge du championnat, les hommes de Jos Luhukay (maintenu toute la saison ce qui est plutôt remarquable) ont trouvé les ressources pour s'extirper de cette zone en signant un sprint très honorable avec 8 points pris sur les 4 derniers matchs. Bien souvent considéré comme l'accompagnateur de Kaiserslautern en D2, Augsburg a réussi l'incroyable exploit de se maintenir et de retenter sa chance au prochain exercice qui s'annonce tout autant compliqué et périlleux. Le joueur de la saison : Sacha Mölders. L’athlétique attaquant du promu est le plus efficace de la faible attaque Bavaroise avec 5 buts et 3 passes décisives. Pas toujours titulaire ni même transcendant, il est une des belles trouvailles de cette saison mais n'en est pas un joueur convoité pour assurer l'avenir des grands clubs du haut de ses 27 ans. Mayence, la confirmation attendue. Encore une équipe du milieu de tableau, mais avec un peu plus de réussite. Après un précédent exercice exceptionnel qui aura vu le jeune Mayence qualifié pour l'Europa League, l'après Schürrle-Holtby porte quelques fruits plutôt intéressants. Toujours mené par Thomas Tuchel, le 1.FSV trouve sa place au milieu de tableau et révèle deux jeunes talents en les personnes de Jan Kirchhoff et Eric Maxim Choupo-Moting. Le défenseur et l'attaquant sont des artisants essentiels à ce maintien du club après la saison passée. On cite de nombreux clubs sur les traces du jeune défenseurs qui devrait cependant rester la saison prochaine sous les ordres de Tuchel. Mayence est l'équipe qui a fait le plus de scores nuls et vierges en Bundesliga cette saison avec 4 unités dont 3 consécutifs dans les 4 dernières journées. Une fin de saison compliquée pour une instabilité maîtrisée tout au long de l'année, Mayence n'a jamais eu peur de la relégation. Le joueur de la saison :Eric Maxim CHoupo-Moting. La nouvelle recrue en provenance du Hambourg SV a crevé l'écran avec 10 buts et 4 passes. Pièce maîtresse de l'équipe avec qui il n'a raté aucun match en championnat, Eric Maxim confirme les espoirs placés en lui du côté de Hambourg qui n'a pas décidé de le conserver. Fribourg, l'avant et après Cissé. Voilà une équipe à la saison particulière. Deux saisons identiques, c'est comme ça que l'on pourrait expliquer le Hinrunde et le Rückrunde. La première moitié de saison se joue sous les ordres de Marcus Sorg, avec Papiss Cissé à la manoeuvre. Le meilleur buteur du club n'empêche pas la catastrophique série du club qui l'emmène jusqu'à la place de lanterne rouge à la mi-saison. Avec 9 buts et 3 passes, il quitte le club pour Newcastle et l'extraordinaire réussite qu'on lui connait actuellement. Le départ de Cissé coïncide avec celui de Sorg remplacé par Christian Streich. Le changement ne se fait pas sentir immédiatement, mais le club va devenir une des équipes les plus fortes de la seconde moitié du championnat avec une série d'invincibilité de la 24ème à la 33ème journée. Derrière Cédric Makiadi et Daniel Caligiuri, le club revit et cette série exceptionnelle leur permet de s'envoler de la zone rouge pour atteindre une 12ème place plus qu'inattendue. On pensait Fribourg incapable de se relever de la perte de son buteur vedette, c'est tout l'inverse qui s'est passé. Le joueur de la saison : Papiss Cissé. Et oui, malgré sa moitié de saison avec le club, Cissé a plus marqué que n'importe quel autre joueur dans le club. Mieux encore, il possède toujours le plus de hors-jeu en Bundesliga cette saison. Même si son départ n'a pas enfoncé le club, il n'a pas été remplacé individuellement mais remplacé par un collectif soudé mis en place par le nouvel entraineur. Hoffenheim, le décevant. La bonne surprise du début de saison se nomme Hoffenheim. Avec une fulgurante ascenscion jusqu'à la 4ème place assez tôt dans la saison, le TSG 1899 redescend derrière les places d'Europa League pour y rester jusqu'à la fin de la saison. Mais après cette belle série, Hoffenheim n'obtiendra que 2 victoires en 16 matchs. La principale victime se nomme Holger Stanislawski qui sera remplacé par Markus Babbel. Malheureusement la mayonnaise a bien du mal à prendre, seulement 4 victoires en 12 matchs, dont une défaite 7-1 contre le Bayern Munich. Trois défaites consécutives viendront clore la saison du TSG, suffisant toutefois pour se maintenir avec une belle 11ème place. Le joueur de la saison : Sejad Salihovic. Le milieu central de Hoffenheim a livré une saison plutôt honorable quoique légère pour ce qui est la meilleure de son club. Avec 9 buts et 3 passes, il est le meilleur buteur du club en ayant raté plusieurs matchs. Nuremberg, fragile jeunesse. Nuremberg n'est surement pas l'équipe la plus allèchante du championnat, mais son effectif très jeune, et son recrutement intelligent, ont mis en lumière de jeunes joueurs très doués comme Daniel Didavi, Tomas Pekhart, Alexander Esswein, Tymothy Chandler ou Timm Klose. L'équipe de Dieter Hecking n'a pas les armes pour espérer mieux qu'une position dans le ventre mou de la Bundesliga, mais l'effectif de qualité qu'il a peut espérer progresser et gagner en maturité pour ainsi monter les échelons. Si Nuremberg a vécu une saison moyenne comme bon nombre de club à cette position, la fin de l'exercice a été plutôt rythmé avec un beau score de 11 points pris sur 16 possibles, avec notamment une victoire 4-1 sur Schalke 04 ce qui n'est pas rien. Une 10ème place plutôt méritée pour un club qui aura sû rester calme et ne flirter avec la relégation que 2 fois cette année. Peu de chose à dire sur le club si ce n'est que les recrues ont énormément contribuées et se sont mises en valeurs, comme Esswein ou Pekhart, mais le grand gagnant de l'histoire est Stuttgart qui va récupérer Didavi, meilleur joueur du club cette année, auteur d'un prêt plus qu'excellent. Le joueur de la saison : Daniel Didavi. Le meilleur joueur du club incontestablement. Le jeune milieu gauche prêté par Stuttgart a surtout explosé lors des 10 dernières journées en marquant presque l'intégralité de ses buts. Avec 6 buts et 3 passes dans ses 6 derniers matchs, nul doute que Didavi concrétise de bonnes prestations antérieures sans toutefois être récompensée de buts. Il va réintégrer un effectif de Stuttgart déjà bien chargé en joueur offensif de qualité, et il serait extrêmement intéressant de le voir évoluer dans ce genre d'équipe portée vers l'avant, là où il pourrait surement brillé. Son association avec Tomas Pekhart a été à l'origine de la moitié des buts de Nuremberg, malheureusement une des plus faibles attaques du championnat allemand. Werder Brême, une page se tourne. La révolution a commencé pour Thomas Schaaf. A la manière de Manchester United, sans les résultats, le club connait un renouveau dans son effectif sans changer d'entraineur. Adieu les pointures du club, Marko Marin, Claudio Pizarro, Tim Wiese, Markus Rosenberg, Tim Borowski, Sebastian Boenisch, entre autre. On pensait le Werder Brême capable d'accrocher les places européennes avec son début de saison tonitruant, mais malheureusement Claudio Pizarro n'a pu permettre au club de glâner des points à l'arraché très longtemps. Une deuxième partie de saison en demie teinte, et voilà le club obligé de revoir son XI type, d'effectuer de nombreux changements, sans succès puisque la descente aux enfers commence. Fort d'une forte avance sur ses poursuivants, Brême lâche petit à petit le quatuor de tête au cours de la saison et se rapproche des poursuivants autrefois très loin. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la fin était attendue tellement il devenait difficile de sauver sa place en Europa League. Et évidemment le pire arriva puisque Brême dégringole lorsque les poursuivants reviennent à portée, et les voilà qui terminent à la 9ème place, assez loin des places européennes qui leurs semblaient promises à la vue de leur large avance. Encore une saison à oublier, et la perspective d'un avenir délicate avec la perte de joueurs cadres dans la continuité des départs de Mertesacker ou Frings. De jeunes joueurs à lancer et qui doivent confirmer derrière des cadres peu capés. Le Werder Brême est déserté de ses anciennes gloires et devra lutter pour espérer un meilleur horizon que celui qu'il nous avait promis en début d'année. Sans Pizarro, l'artisan majeur de sa réussite cette année, le club va devoir rapidement tourner la page, et efficacement. Le joueur de la saison : Claudio Pizarro. Toujours présent lorsqu'il fallait, sa seconde partie de saison n'a cependant pas eu la même saveur que la première. Beaucoup de moins de buts, d'efficacité, mais c'est en grande partie grâce à lui que le club a pu espérer si longtemps accrocher l'Europe. Fort de ses 16 passes et de ses 10 buts, il a permis d'engranger un très grand nombre de points lorsque la situation semblait compliquée et que le club maîtrisait mal son match collectivement. Mis à part Marco Reus et Lukas Podolski, rares sont les joueurs comme lui cette saison à avoir tant peser individuellement sur le jeu d'une équipe souvent à la ramasse. Wolfsburg, un renouveau raté. Felix Magath était ambitieux. Un recrutement très volumineux pour permettre à Wolfsburg de se relancer après une saison 2010/2011 catastrophique où le VfL a frôlé la relégation. Un changement total d'effectif avec 20 arrivées et 15 départs en tout, ce qui ne laisse que 12 joueurs ayant porté le maillot de Wolsburg ces deux dernières saisons. Un pari risqué et pas forcément payant puisque le club n'a pas trouvé d'équipe type et a passé son temps à se chercher derrière Helmes et Mandzukic. Wolfsburg est le club qui a aligné le plus de joueurs différents cette saison et loin devant. Une irrégularité assez désespérante qui a pourtant permis au club de grapiller quelques points et de jouer la course à l'Europa League en trouvant quelques ressources pour aligner 4 victoires consécutives avant ... le néant. Et ce passage à vide a coûté l'Europa League au club puisqu'il était toujours possible de se qualifier à l'aube de la 34ème journée, rendez-vous raté puisque le club s'est incliné 3-2 face à Stuttgart lors de l'ultime rencontre de cette saison. Un coaching pas forcément intelligent, des joueurs pas forcément exceptionnels, l'Europa League n'était qu'un doux rêve non réalisé et c'est plutôt logique au final, le VfL ne méritait pas sa qualification et se serait sans doute écroulé avec cette méthode. La saison prochaine est difficile à pronostiquer, qui viendra et qui partira ? Dans ce club où personne n'a sa place attitrée il est difficile d'imaginer l'avenir. Le joueur de la saison :Mario Mandzukic. Un choix par défaut, le seul joueur de champ à peu près régulier et diaboliquement efficace. Des buts salvateurs (12), des passes décisives importantes (10), il est seul joueur offensif régulier et important, difficile de douter dans le choix du joueur de la saison dans ce club. Il n'est pas forcément nécessaire d'argumenter ce choix, c'est le seul joueur offensif qui a été important et régulier. Hannovre, le régulier. Il existe des équipes comme Hannovre, ce genre d'équipe pas catastrophique, pas forcément exceptionnelle, mais qui grapille les points petit à petit pour se positionner avec succès. Toujours dans la première partie de tableau, les hommes de Mirko Slomka ont parfois faiblis mais il faut croire que le match nul fini par être payant. Pas moins de 12 partages de points au cours de la saison, mais le principal est là puisque Hannovre a décroché son ticket pour l'Europa League. De peu dans les dernières journées certe, mais l'histoire aurait pu être plus belle si Mame Biram Diouf ne s'était pas blessé à quelques journées de la fin. Venu en renfort de Manchester United pour épauler Abdellaoue, Ya Konan ou Schlaudraff, le jeune attaquant Sénégalais a réussi une entrée fracassante avec 6 buts et 3 passes en 10 matchs de championnat avec Hannovre. Une réussite qui n'a pas transformé une équipe fragile en fin de championnat qui a alterné une journée sur deux la victoire et la défaite pendant quelques mois. Loin d'être démonstrateurs, c'est vers l'avenir que l'on se tourne désormais. La saison prochaine s'annonce déjà très intéressante avec des joueurs offensifs qui nous ont montré énormément de capacités, un Mame Diouf assez prometteur alié à des joueurs déjà confirmés dans ce championnat, espérons que le double tableau avec l'Europa League ne coûtera pas encore énormément d'énergie comme cette saison. Une régularité au haut de tableau qui commence à payer, espérons maintenant que l'équipe saura être régulière dans la victoire. On attendait également la confirmation du jeune gardien (également venu de Manchester United l'an dernier) Ron-Robert Zieler, lui qui avait déjà partagé les cages l'an passé a été titularisé toute la saison et a fait ses armes en compétition européenne. Une saison intéressante à la manière de Bernd Leno, pas impérial et infranchissable mais très classe avec énormément de promesse pour les saisons futures. Le joueur de la saison :Sergio Pinto. Encore une fois, difficile choix que de choisir un joueur alors que personne n'est vraiment sortit du lot. Alors qui de mieux que Sergio Pinto ? Le joueur régulier, omniprésent sur son couloir droit, c'est l'ailier travailleur au service du collectif par excellence. Au delà des prestations offensives du club, il a été indispensable à l'équilibre du jeu et sa régularité est primée. Stuttgart, le retour gagnant. Bruno Labbadia a du en passer des nuits blanches. Fort d'une victoire inaugurale écrasante sur Schalke 3-0, le VfB a empilé les contre-performances durant la première moitié de saison. Une moitié qui se situe aux alentours de la 20ème journée, et une claque reçue face à Mönchengladbach 3-0. Le déclic est venu d'un seul homme : Vedad Ibisevic. Recruté de Hoffenheim, le Serbe va rebooster le VfB et enchaîner les performances sensationnelles. C'est simple, en 10 matchs avec Hoffenheim il a mis 5 buts et n'a pas délivré de passes décisives. En 15 matchs avec Stuttgart, il a inscrit 8 buts et délivré 7 passes décisives en championnat. Un bilan exceptionnel qui a fait entrer l'équipe dans une seconde phase. Après la lente descente, l'arrivée d'un seul homme a permis de partir à la charge des places européennes. Au delà de cette arrivée, le VfB a fait preuve d'une puissance de feu incroyable avec 41 buts en 14 matchs (contre 25 en 20 matchs avant l'ère Ibisevic). C'est cette puissance offensive qui a permis à Stuttgart de prendre la tête du groupe C3, et même d'espérer ratrapper un Mönchengladbach faibrile devant lui, sans succès cependant. Au delà de cet aspect offensif, les performances de Kvist, Tasci et Ulreich ont permis d'apporter un équilibre important, même si la solidité défensive a cruellement fait défaut tout au long de la saison. Le joueur de la saison : Martin Harnik. Longtemps seule arme offensive de qualité avec Cacau, il a inscrit 17 buts et délivré 8 passes décisives cette saison. Difficile de nommer un attaquant qui n'a joué qu'une moitié de la saison comme joueur de la saison. On a surtout vu Ibisevic, mais on en oublie Harnik qui est resté constant toute la saison et qui a su être décisif quand son équipe en avait besoin. Cependant, l'arrivée d'Ibisevic ayant tellement changé le visage du club, il n'a jamais été autant décisif qu'en seconde partie de saison. Acteur majeur de cette puissance offensive, il n'a pas été pour autant aussi efficace que des joueurs comme Pizarro ou Reus qui ont porté leur équipe dans les moments difficiles. Leverkusen, variable inconnue. Cette année Leverkusen se présentait comme une équipe du haut de tableau, et outre une petite période de crise le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle a tenu toutes ses promesses. Placée la majeure partie de la saison dans la zone Europa League, le Bayer ne l'a jamais quitté et doit ne doit pas sa réussite à quelques joueurs qui ont fait une saison remarquable. Devant un Bernd Leno qui s'est imposé dans les cages et qui a définitivement paragraphé son contrat à Leverkusen, l'équipe de Robin Dutt (viré en cours de saison et remplacé par Hyppiä) s'est énormément cherché au cours de la saison. Multipliant les schémas, les joueurs, certains comme Ballack ont fait les frais d'un recadrement tactique qui n'a pas toujours porté ses fruits. Capables de gagner largement un jour, de se vautrer le lendemain, ou de batailler pour arracher quelques points plus tard, Leverkusen a longtemps marché au courant alternatif. Avec Brême, le Bayer a poursuivi le quatuor de tête une bonne partie de la saison, mais eux n'ont pas craqué dans les derniers moments du championnat et ont conservé cette place qualificative. Relativement constant dans leur classement, on a attendu l'éclosion de Schürrle, mais Kiessling et Derdiyok ont fait le travail pour permettre à Leverkusen de sauver les meubles. Pas forcément souverain, c'est sans faire de démonstrations de force que Leverkusen confirme sa superbe saison 2010/2011 sous Jupp Heynckes. Si on ne peut pas vanter les qualités offensives de Leverkusen, on peut difficilement vanter les qualités défensives également. Avec le départ annoncé de Derdiyok, on envisage mal un avenir éblouissant pour Leverkusen. Le joueur de la saison : Bernd Leno. Difficile de choisir le meilleur joueur de cette équipe tellement il saute difficilement aux yeux. Loin d'avoir permis l'éclosion d'un joueur cette saison, on en oublie le poste oublié qu'est celui de gardien de but. En effet, outre le fait d'avoir pris l'eau face à Barcelone, Bernd Leno est bien la révélation de l'année à Leverkusen. Venu en prêt de la réserve du VfB Stuttgart, le jeune gardien s'est imposé dans les cages et a fait parlé ses réflexes et autres détentes. Bien souvent mal épaulé par ses défenseurs, Bernd Leno a été une des pièces majeurs de cette place d'Europa League en sortant quelques arrêts miraculeux au cours de la saison. Un jeune gardien qui remplace le malheureux Adler, trop souvent blessé depuis 2010 qui quitte le club. Mönchengladbach, merci Reus. Il y a des parcours qui sont l'oeuvre d'un seul homme. Cette année le Borussia Mönchengladbach, en plus de s'appuyer sur une défense de fer, doit plus que la majorité de sa superbe réussite à Marco Reus. La double confrontation remportée face au Bayern Munich n'est pas due au hasard. La saison commençait justement sur un difficile déplacement à l'Allianz Arena remporté avec brio 1-0. Une forme étincelante qui leur a permis de prendre la tête du championnat dans les premières journées, avant de se maintenir dans le haut du tableau. Malheureusement, après s'être accroché au rythme ils perdent pied et se contentent de la dernière place du groupe de tête : la 4ème. Une très bonne performance puisque cette année cette place est qualificative pour le tour préliminaire de la Champions League. Abonné à cette plus que honorable place, les Fohlen de Lucien Favre auront eut le frisson d'espérer un peu plus à de multiples occasions, mais les contre-performances en fin de saison se sont faites trop nombreuses avec une baisse flagrante des résultats, le résultat est que Schalke s'est envolé devant, et les poursuivants se sont très vite rapproché jusqu'à combler l'écart entre le groupe C1 et le groupe C3. Plus de peur que de mal puisque voilà Mönchengladbach qualifié pour la prochaine édition de la Champions League. Contrairement aux grandes équipes du championnat, le Borussia Mönchengladbach n'a pas pu maintenir son effectif pour l'an prochain. En effet, en plus du départ de Reus, les hommes de Lucien Favre seront amputés de Roman Neustädter qui part à Schalke 04, et de Dante qui part au Bayern. Les grosses écuries ont fait leurs courses dans un jeune effectif bourré de talent, mais la structure du club n'a pas permis de conserver intact un effectif convoité par beaucoup d'équipes. Cependant le recrutement de Lucien Favre devrait être intelligent, avec l'argent obtenu des différents transferts (Près de 22.000.000€), on parle de joueurs comme Granit Xhaka ou Luuk de Jong, de jeunes joueurs qui réalisent de belles performances à l'étranger et qui devraient se joindre à l'aventure l'an prochain pour assez peu d'argent. Le joueur de la saison : Marco Reus. L'évidence même, un des joueurs de la saison en Bundesliga, une pépite de plus dans le patrimoine allemand déjà fourni qui nous avait déjà délecté de superbes gestes la saison passée. Le Borussia Dortmund était à l'affût puisqu'il a signé à la mi-saison pour le futur champion d'Allemagne. Plus qu'un attaquant, Reus a été le métronome de l'équipe cette année en multipliant buts et passes tout au long de la saison. Si Pizarro avait maintenu la dynamique de son équipe, que dire de Reus qui a été le chef d'orchestre d'un collectif soudé et efficace ? Schalke 04, une réussite collective. Après un championnat 2010/2011 catastrophique qui a vu Schalke finir au fin fond du tableau, la saison démarre sous les meilleures auspices sous la direction de Ralf Rangnick qui avait pris la succession de Magath en cours d'année et qui avait su redonner l'envie de gagner à cette équipe. Malheureusement, le 22 Septembre le club est sous le choc. En effet, l'entraineur annonce avoir un syndrome d'épuisement physique qui le contraint à se retirer du monde du football un moment, une ancienne gloire du banc bleu et blanc revient : Huub Stevens. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'après une petite transition compliquée entre les deux coach, la mayonnaise prend et les Königsblau s'installent dans le haut du tableau et ne la quitteront plus. Prétendant au titre une très grande partie de la saison, il faudra attendre les dernières journées pour qu'ils soient détachés. Le titre s'éloigne petit à petit, mais les places qualifications pour la Champions League restent en ligne de mire, l'objectif sera atteint sans trop de difficulté au terme d'un exercice fort en démonstration. Malgré la perte de l'entraineur qui les a mené à la Pokal et aux demis finale de Champions League la saison passée, les coéquipiers de Raùl réussissent à impressionner et à se maintenir parmi les meilleurs. On ne pourrait que trop peu parler des performances remarquables de Klaas-Jan Huntelaar, Raùl, Lewis Holtby, Christian Fuchs entre autres. La réussite de cette saison n'est pas un hasard et ne doit rien à un seul homme, mais à un collectif fort et soudé qui a su imposer son rythme à énormément d'adversaire. On souhaitera bon vent à l’emblématique Raùl qui quitte la Bundesliga et surement l'Europe, un grand joueur qui aura marqué de son passage le club de la Ruhr (au point de retirer son n°7 ?) Le joueur de la saison : Klaas-Jan Huntelaar. Comment ne pas nommer Huntelaar joueur de la saison pour S04 ? Une saison incroyable ponctuée de 29 buts et 13 passes décisives en championnat. Huntelaar est le joueur qui est sur le plus de but en Bundesliga cette année. Pour sa deuxième saison parmi le championnat Allemand, il est minime de dire qu'il a trouvé ses marques tellement cela semble évident. A la conclusion des nombreuses actions collectives du club, les éclosions des nombreux jeunes du groupe ne faisant que se multiplier il est certains qu'à l'avenir il deviendra un des buteurs historiques du club de la Ruhr (Klaus Fischer est encore loin avec ses 182 buts), si il ne cède pas aux sirènes des championnats étrangers. Qui a fait mieux que lui en Europe ? Des certains Cristiano Ronaldo et Lionel Messi. Bayern Munich, encore raté. L'objectif est clair pour le Bayern, et il semble évident car c'est le même chaque année : le Meisterschale. Mais cette année vient s'ajouter un objectif secondaire tout aussi important : la finale de la Champions League. L'occasion est trop belle de jouer le titre suprême devant son public sur sa pelouse, et la qualification a été compliquée. Difficilement qualifié la saison passée avec une troisième place synonyme de tour préliminaire, le club Bavarois entame le nouvel exercice avec un "nouvel" entraineur : Jupp Heynckes. L'objectif de l'intersaison était de renforcer la défense, les arrivées de Manuel Neuer, Rafinha et Jerome Boateng ont surement permis de compenser les manques affichés la saison passée. Après un match d'ouverture perdu face au Borussia Mönchengladbach, le Bayern se relève très vite et prend la tête du championnat dès la 4ème journée pour ne la céder définitivement qu'à la 21ème. Jamais lâché dans la course au titre, il aura fallu attendre la finale du championnat face au Borussia Dortmund pour abdiquer une bonne fois pour toute et anéantir les espoirs de titre. Mais la démonstration est tout de même impressionnante, avec des matchs très prolifiques, le Bayern atteint 77 buts inscrits (contre 81 la saison passée), et seulement 22 encaissés (40 la saison passée). Au delà d'un titre encore une fois envolé, le Bayern se positionne dans la durée avec une sérénité défensive retrouvée, une efficacité offensive conservée, et une unité collective nouvelle. Avec les recrutements de Dante et Shaqiri, nul doutes que le Bayern envisage l'avenir dès maintenant. Le Bayern ne doit en rien sa formidable saison à son seul buteur Mario Gomez et ses 26 buts, mais également à l'incroyable Ribéry et ses 12 buts et 18 passes, ainsi que les performances de Robben, Müller, Lahm, Kroos et Neuer entre autres. On retiendra les espoirs déçus de Bastian Schweinsteiger, très souvent blessés après un début de saison incroyable. Le joueur de la saison : Franck Ribéry. Et oui, il n'y a pas que Gomez et son nombre de buts mirobolant, il y a également un Franck Ribéry monumental derrière de telles performances. Une activité retrouvée sur son aile gauche, des actions dignes de sa première saison à l'Allianz Arena, des passes décisives en pagaille, des buts salvateurs, et une présence toujours constante dans les grands rendez-vous. Bon nombre de ses services ont été dirigé vers Mario Gomez qui lui doit énormément cette saison, il est clair que Ribéry a été un des grands hommes de cette saison au Bayern. Peut-être est-ce le climat Allemand qui le boost, mais toujours est-il que l'air Français ne lui va pas, espérons que la France saura être derrière lui et que les terres Ukraino-Polonaises lui seront souriantes. Dortmund, un champion historique. On en était presque venu à penser que le champion en titre affichait ses limites et rendait les armes. Des conclusions trop hâtives qui ont permis de consolider la position de leader du BVB de Jurgen Klopp. Un début de saison très lent avec 2 victoires en 6 matchs, mais la suite est historique. Dortmund n'a plus connu la défaite pendant les 28 journées qui les séparait de la fin du championnat. Une allure exceptionnelle qui leur a permis de remonter tout doucement, de grignoter les différents prétendants à la première place un par un, jusqu'à se disputer le titre suprême avec le Bayern Munich. Un duel qui semblait équilibré, mais en quelques journées le BVB s'empare des rènes du classement et ne les quittera plus, avec en apogée la victoire sur ses terres face au Bayern Munich, une double confrontation réussie. Et cette saison la donne était différente. Alors que l'an passé Lucas Barrios était le buteur attitré devant un milieu composé de Götze et Sahin entre autre, voilà que Barrios se blesse dès le début de saison, que Sahin s'éclipse au Real Madrid, et que Götze se blesse une très grande partie du temps. Loin de devoir sa réussite aux mêmes joueurs que l'an passé, le BVB a montré qu'il pouvait compter sur un effectif de qualité et non sur des individualités. L'homme mis en lumière par ces péripéties se nomme Shinji Kagawa, mais nous y reviendrons. Un autre également se nomme Robert Lewandowsi, et fort de ses 22 buts et 9 passes décisives cette saison, il remplace parfaitement l'efficace Barrios de la saison passée et constitue le nouvel homme fort de l'attaque du BVB. Défensivement on retrouve les mêmes, et notamment le duo Hummels-Subotic qui ne cesse de s'améliorer à chaque match et qui est tout bonnement exceptionnel. Les recrutement de Gundogan et de Perisic auront été de bons coups également, même si le premier a mis plus de temps que le second à s'aclimater, ils auront été de bons jokers. La saison prochaine devrait se présenter dans les mêmes conditions, si Götze restera vraissemblablement, il est moins sûr que Kagawa soit encore présent la saison prochaine. Cependant, Marco Reus intégrera un effectif déjà bourré de talent, et nous lui espérons toute la réussite possible. Dans le sens inverse, Lucas Barrios a cédé aux sirènes Chinoises et s'est engagé au pays du soleil levant contre un chèque d'une dizaine de millions d'euros. Le joueur de la saison : Shinji Kagawa. Comme souvent c'est un joueur offensif qui est dans la lumière. On aurait pu parler de Mats Hummels ou encore de Robert Lewandowski, mais la saison de Kagawa relève du génie. Le métronome de la formation, il a répondu présent à chaque occasion et notamment dans des résultats très importants comme plusieurs 1-0. Fort de ses 13 buts et 12 passes en championnat, Kagawa fait partis des meilleurs joueurs du championnat et le club lui doit beaucoup pour ce second titre consécutif. Un véritable dévoreur d'espace capable de distribuer et de marquer, les plus grosses écuries anglaise sont sur ses traces, et l'avenir semble se porter vers la Premier League puisqu'il a refusé plusieurs prolongations de contrat, et aurait fait part de son envie de partir en terres Mancuniennes.
  19. Question inutile : c'est Wild Theme de Dire Straits leur musique d'entrée ?
  20. kuranyi54

    Bundesliga 2011/2012

    Oui Huntelaar reste. Les seules rumeurs sont infondées et l'envoient vers chez nous donc il y a peu de chance qu'il bouge cet été même si son contrat court jusqu'en 2013. On parle de prolongation et j'espère que ça se fera.
  21. http://www.youtube.com/watch?v=fatiocRpD3U Et c'est signé Kuranyi. :wub: :wub: :wub: :wub:
  22. kuranyi54

    Bundesliga 2011/2012

    Oui on aura pas le temps, mais moi je veux de la Bundesliga ! Même si le titre de l'Allemagne à l'Euro me permettra d'attendre.
  23. kuranyi54

    Bundesliga 2011/2012

    Je prépare un petit bilan pour la semaine qui vient je pense, mais en tout cas je suis assez déçu pour Cologne qui ne pourra pas se battre pour sauver sa peau et qui plonge dans les derniers moments, Gomez n'a pas répondu présent au rendez-vous, un grand grand bravo à Huntelaar qui est un des grands monsieur de cette saison tout comme Reus on l'a encore vu aujourd'hui. Je suis assez content pour Hannovre qui décroche la C3, j'ai hâte de les voir l'an prochain avec Diouf ça risque de promettre. Il ne reste plus que les matchs de barrage et la finale de la Pokal, ensuite on pourra attendre jusque début Aout (triste vie ...).
  24. Nikica Jelavic et Roberto Martinez récompensés des titres de joueurs et manager du mois en Premier League.
  25. kuranyi54

    Bundesliga 2011/2012

    Et voilà une saison qui va prendre fin dans quelques heures, un superbe championnat encore une fois plein de suspense et de buts, mais rien n'est fini. Si le BVB est déjà assuré de soulever son titre devant un stade blindé où les places se sont arrachées, les places d'Europa League vont faire l'objet d'une dernière lutte. Si Leverkusen et Stuttgart ont déjà acquis leur billet, rien n'est fait pour Hannovre qui pourrait se faire doubler dans l'ultime sprint par le VfL Wolfsburg qui est en embuscade derrière à 1 petit point. Par contre c'est une dernière représentation pour tous les autres, les enjeux étant distribués ou presque. L'ombre de la relégation plane sur Berlin et Cologne, le Hertha a 2 points de retard sur la place de barragiste du FC Podolski qui portera peut-être le maillot de son club formateur pour la dernière fois avant de s'envoler pour Londres, à moins que son club ne conserve la place de barragiste. Qui ira directement en D2, qui pourra conserver une chance de se maintenir ? Sinon le duel pour le titre de meilleur buteur fera rage, un but d'avance pour Huntelaar face à Gomez qui devrait être titulaire devant une équipe B.
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