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Bunny-Tsukino

Fergie Babes
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Tout ce qui a été posté par Bunny-Tsukino

  1. C'est une erreur de Glénat. Contre Nail, il prétend disposer d'une puissance de 530 000, et après s'être transformé une première fois, il annonce être à 100 000. Sauf que l'éditeur français a oublié un zéro, car il est en fait à 1 million (ce qui est confirmé par l'animé et le manga en VO).
  2. Et qu'à trois journées de la fin vous étiez encore en course pour le titre
  3. XD. Ce soir-là Jean Fernandez était cocu mais content. Comme d'hab ? ^^
  4. Pour les envolées incroyables des puissances des divers personnages ? C'est effectivement une bourde scénaristique. Après s'être servi de son corps comme d'une bombe, Cell devait, logiquement, perdre la vie, mais Tori a été prié de trouver un subterfuge permettant d'ajouter un rebondissement supplémentaire. Ainsi, il a pensé à ce que le clone puisse se régénérer tant que le noyau central situé dans son cerveau n'était pas atteint ... Mais il a omis le fait que toute sa partie supérieure ait été atomisée par le Kamehameha de Gokû. Bon, pas grave, on dirait qu'il avait deuxième noyau dans le c**. Sinon hier soir, je me suis refait l'OAV avec Thalès. Vous savez, celui que la VF nous présentait comme le frère de Gokû >< Ca doit pas faire loin de 10 ans que je l'avais plus vu Quelle négligence. Il est sympa mais franchement inclassable dans la chronologie Dragon Ballienne. Gohan est sur Terre mais arbore sa coupe au bol version Namek, Gokû est là mais semble bien plus faible qu'à son arrivée sur cette même Namek (30 000 unités au début du combat contre Thalès, selon ce dernier !!!) et Bejîta est absent. Inclassable. Mais sympa, malgré tout. Et ce qui est sûr, c'est que je n'attendrai pas à nouveau tant d'années avant de le revoir.
  5. Lol, mais ça c'est une connerie de la TOEI, encore. L'animé est, de toute manière, truffé d'incohérences en tout genre.
  6. Quel club, tout de même. Il leur aura suffi d'une année pour digérer les départs de Lisandro, Lucho Lagonzess, et Cissokho (plus Meireles le scouser que j'ai omis, mea culpa). Admirable la façon dont ce club parvient à perdurer au plus haut niveau, malgré les pertes de joueurs majeurs, presque chaque année. C'est un petit point commun avec United, bien qu'heureusement, nos départs ne sont pas aussi fréquents que pour le club portugais. Je n'ai absolument pas suivi cette Europa League (faut bien couper avec le foot, de temps en temps ), néanmoins, je leur dire mon chapeau. Voilà, ils ont acquiert ma reconnaissance, l'objectif est désormais atteint
  7. Ah, fesse-bouc, mon éternel ami. Faudra que j'y pense, un jour, ouais Ouais je suis arrogante, irrévérencieuse, imbuvable, et j'en suis fière =D Merci
  8. Au pire c'est pas la mort, seul le titre compte. Et qu'il finisse meilleur buteur ou non, Berbatov a tenu l'équipe en première partie de saison, et fait partie des grands artisans de notre sacre.
  9. Comme il s'est écrasé le scouser Que d'la bouche.
  10. Cette équipe ne nous réussit pas, peu importe la différence de niveau qui nous sépare
  11. Bravo aux lillois Quant à nous, l'OM, je serais d'avis qu'il faille conserver Cheyrou, les Ayew's, Rémy, Azpi, et jeter tout le reste pour l'an prochain. Pourvu que le mercato ne soit pas aussi mal géré que celui de l'an dernier, car on se l'est vraiment traîné comme un boulet du début à la fin. Pour moi, il nous coûte tout simplement le titre. PS : Bordeaux qui se transcende face aux gros et qui s'endort dans les "petits matchs". Ils pourront nourrir des regrets.
  12. En ce qui me concerne, tout remonte à la saison 98-99, alors que je commençais tout juste à vouer un intérêt au football mondial et aux championnats étrangers (en amont, tous mes regards n'étaient portés que sur l'OM, le club de ma vie). Mes amis me bassinaient avec Arsenal, les frenchies, le beau jeu, le fair-play de l'illustre Arsène Wenger, et même Téléfoot(ix) ne jurait que par cette équipe, pourtant étrangère. Bizarre que tant de temps et d'éloges furent consacrés à cette formation anglaise, alors que ce n'était même pas celle qui trustait le haut du classement. Du coup, dans un esprit de contradiction tout ce qu'il y a de plus infantile, j'ai pris la décision de me pencher davantage sur ce club de Manchester United dont les performances étaient, à mon sens, injustement éclipsées par celles d'Arsenal. Je me suis alors documentée, autant que faire se peut, désireuse d'acquérir un certain nombre de connaissances au sujet de ce club sous-côté. Evidemment, je n'étais pas supportrice du tout à ce moment-là, juste une simple sympathisante. Mais quand bien même, les débuts de furent sérieusement alambiqués. Lorsque j'évoquais mon intérêt grandissant pour United, j'avais droit à certaines railleries de la part de mes amis, me reprochant d'aimer un club au sein duquel les grands joueurs étaient trop rares, et qui remportait ses victoires, tenez vous bien, grâce à la chance (l'argument de dingue). Comme vous vous en doutez, je m'époumonais à chaque fois, cherchant à les convaincre de la vacuité de leur argumentaire, mais rien n'y faisait, la mauvaise foi dont ils s'étaient drapés était bien trop tenace. Bref, bien que n'étant pas encore tout à fait supportrice, je dois avouer que, déjà, le fait de constater que ce club de jouissait guère d'une reconnaissance pourtant méritée me déplaisait fortement. Puis vint l'année 2002. C'est là que je suis devenue véritablement supportrice, et que j'ai juré fidélité à ce club ... Pour des raisons personnelles que je serais assez gênée de dévoiler mais que je vais quand même ... Divulguer Soyez pas trop durs s'il vous plait, j'ai accusé moult atermoiements avant de me lancer T_T. Voilà, durant l'été 2002, l'Angleterre fut le théâtre d'un horrible meurtre d'enfants. Sachant que je suis bigrement sensible lorsque l'on touche à des enfants, j'avais été, à l'époque, totalement bouleversée par cette affaire, considérant par ailleurs qu'un tel malheur aurait très bien pu m'arriver, la vie étant une inquiétante succession d'incertitudes. Et il se trouve qu'au moment de leur disparition, les deux fillettes portaient toutes deux le maillot de United. Et oui, elles étaient fan de notre club. Peut-être plus particulièrement de Beckham, je l'ignore, toujours est-il que cette affaire avait retourné l'Angleterre du football dans son entièreté, et Becks lui-même avait lancé un appel au ravisseur, alors qu'il espérait toujours que les deux petites soient encore en vie. Hélas, ce n'était pas le cas. Meurtrie, j'ai pris la décision, dans le but d'honorer leur mémoire, de jurer fidélité au club qu'elles supportaient, et envers lequel j'éprouvais de toute façon déjà une profonde sympathie. C'est ainsi que, de fil en aiguille, je suis devenue une fan invétérée des Red Devils, et les matchs de légende tels que Manchester 4-3 Real vinrent renforcer ma passion. Une nouvelle mancunienne était née, une supportrice qui achetait désormais tous les maillots, désireuse d'arborer fièrement le plus de signes d'appartenance possible. Je ne vous cache bien évidemment pas que, le fait de montrer ostensiblement ma passion dévorante envers Manchester ne me valait pas toujours que des éloges, que ce soit de la part de mes amis (toujours les mêmes !!!!), ou encore, de certains membres de ma famille, arguant qu'il aurait été bien plus honorifique pour moi de revêtir le maillot des gunners. Eh oui, ce n'est pas toujours facile de supporter United, mais j'ai tenu bon, même durant la période de vache maigre (qui n'était en fait qu'une période de transition) entre 03-2006. Quoi qu'il ait pu advenir, j'ai toujours été fière de ce maillot, et de l'histoire qu'il représentait. Et puis ... Comment ne pas être en adoration devant la merveilleuse enceinte d'Old Trafford ? Non, c'était impossible. Lorsque qu'une nouvelle période faste pointa le bout de son nez, à partir de 06-07, j'étais plus fière que jamais, ne manquant pas de faire preuve d'arrogance, car ayant été trop frustrée pendant de trop longues d'années. United était devenue la meilleure équipe d'Europe, et le simple fait de pouvoir me sustenter des réactions de dépit autour de moi (ou dans les médias) m'octroyait un sentiment de jouissance indescriptible. Enfin, la roue avait tourné ! Aujourd'hui, je ne fréquente malheureusement plus les amis qui se sont chargés de me traumatiser durant ma petite enfance, mais je paierais cher pour m'enquérir de ce qu'ils pensent désormais de United, le club aux trois finales de C1 en quatre ans ... Et d'Arsenal, le club vierge de tout palmarès depuis maintenant six longues années. Il m'arrive parfois de faire preuve d'une arrogance immodérée, et je n'en suis consciente qu'après coup, mais cette vanité revêt des allures de vengeance après toutes ces années de désappointement. Désormais, je profite, tant qu'il m'en sera possible ^^. En bref, je suis l'exemple parfait qui démontre que, les raisons d'aimer un club sont parfois tout à fait saugrenues , mais peu importe d'où l'on vient, l'important est de savoir où l'on va. Et moi, je le sais : j'aime United, d'un amour immodéré, et éternel. Glory Glory Man United
  13. Bunny-Tsukino

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    Oh, enfin un duel entre Dupond et Dupont ! Il me sera bien malaisé de les départager, mais je vais tout de même m'aventurer dans cette exercice périlleux. En commençant par Fletcher. Le 6, le ratisseur par excellence. Un travailleur de l'ombre indispensable, mais dont les performances extraordinaires demeurent trop souvent éclipsées de manière injuste (ou non, ça dépend des gens) par celles de joueurs plus talentueux balle au pied. Telle est la manière dont je perçois l'écossais. Et pourtant, il faut bien avouer que sa carrière n'a pas été un long fleuve tranquille, loin s'en faut. Ses débuts au sein du club furent même particulièrement alambiqués. Stigmatisé par moult fans de manière parfois abusive, d'aucuns le prédestinaient à une carrière à la O'Shea, dans le sens où ils en faisaient un joueur généreux, fidèle, toujours disponible, mais ne jouissant point des qualités requises pour franchir ce fameux cap lui permettant de prétendre légitimement à une place de titulaire indiscutable. Ce constat perdurera ... Jusqu'à la blessure d'un certain Owen Hargreaves. Libérant une place au sein du onze titulaire, elle permettra à l'écossais d'acquérir un temps de jeu plus conséquent, et de s'aguerrir. De fil en aiguille, Fletch se libère, prend une toute autre dimension, et devient, en quelque mois, une pièce maîtresse de notre effectif. A tel point que l'on se plaît souvent à imputer notre déroute barcelonaise à son absence, arguant qu'il nous aurait sans doute fourni la hargne, la combativité et le pressing tout terrain qui nous avait tant fait défaut en ce soir de 27 mai 2009. C'est dire les progrès accomplis par ce joueur en peu de temps. Abnégation et ténacité sont alors les mots qui le décrivent de la manière la plus authentique, que ce soit sur ou en dehors du terrain. La saison 09-2010 revêt des allures de confirmation. Fletch est attendu au tournant et répond présent, faisant montre des qualités qu'on lui connaissait déjà, tout en enrichissant son panel d'un nouvel atout : l'apport offensif. Désormais, l'écossais se projette davantage vers l'avant, il marque, et fait marquer, devenant un joueur aussi complet qu'indispensable, alors qu'il joue pourtant une bonne partie de la saison sous infiltration. Son influence sur le jeu est prépondérante au sein du 4-5-1 préférentiel de Ferguson en Ligue des Champions, et ses absences se font cruellement ressentir à chaque fois. Le doute n'est plus permis, il semblerait que nous ayons trouvé le successeur de ce cher Keano. C'est alors que vient la saison actuelle ... Et là, stupeur : Fletcher n'est plus que l'ombre de lui-même. L'homme opiniâtre que l'on a toujours connu montre des signes inquiétants de nonchalance, son marquage est plus lâche, il accuse bien souvent un temps de retard sur son adversaire direct ... Bref, le ratisseur génial devient un joueur banal, dépourvu de la hargne qui fit jadis sa force. Manque t-il désormais d'envie ? S'est-il dispersé, à trop vouloir apporter offensivement et défensivement tout à la fois ? Subit-il le contrecoup de la saison passée, dans laquelle il a disputé tant de rencontres sous infiltration ? Bien que j'aie envie de répondre "un peu des trois", je vais subodorer, eu égard des dégâts causés trop souvent par les infiltrations, qu'il ne subit qu'un simple contrecoup, et qu'il va repartir du bon pied dès la saison prochaine, pourvu d'un mental en acier et d'une hargne retrouvée. Mais avec un Carrick ayant récupéré ses lettres de noblesse, un Giggs qui s'épanouit à merveille au milieu, et un Anderson qui, je le conjecture, explosera enfin, je crains qu'il ne rencontre quelques difficultés dans sa reconquête d'une place de titulaire ... Wait and see. Venons-en maintenant à Carrick, l'homme qui a révolutionné notre jeu. Vous n'êtes pas sans savoir que, lors de notre période creuse 2003-2006, nous manquions plus ou moins d'un liant de grande qualité entre l'attaque et la défense. Et devinez qui est venu endosser ce rôle à la perfection ? Carrick, le récupérateur/relayeur de génie. Dès sa première saison, notre jeu fut transfiguré par son apport (le 7-1 ). Elégant, le buste droit, il fait partie de ces joueurs techniques trop souvent négligés par une vox populi friande de fighting-spirit et de don de soi. Pourtant, s'il est évident qu'il ne possède pas la hargne de son compère Fletcher, Carrick compense cette absence d'agressivité par une science du placement lui permettant toujours de se trouver dans la position adéquate, au moment opportun. Ainsi, il demeure un récupérateur diablement efficace, en dépit de la nonchalance qui émane parfois de son allure et de son apparente désinvolture. Offensivement, son apport est mirifique. Un Carrick, au summum de ses capacités, possède selon moi, un jeu long comparable à celui de Pirlo, et ce n'est pas peu dire, lorsqu'on sait que l'italien fait tout simplement partie des tous meilleurs relayeurs de la décennie (Pirlo en 06-07 ). Combien de fois nos attaquants/ailiers se sont-ils sustentés de ses ballons merveilleusement dosés ? Je l'ignore. Toujours est-il que notre anglais, lorsqu'il dévoile son véritable visage, confère une toute autre dimension technique à notre équipe. Sans parler de sa frappe de balle, pas dégueulasse du tout, lui permettant d'inscrire de somptueuses réalisations. Le Captain, si mes souvenirs sont bons, prétendait l'an passé qu'avec un Carrick de gala, il nous serait possible d'atteindre la finale de la Champions League. Finalement, il ne s'est pas trompé de beaucoup =D. Mais si tant de réserves sont émises quant à son rendement, c'est bel est bien que le talon d'achille de l'anglais réside, hélas, dans son irrégularité chornique, la faute sans doute à un mental (trop) déficient. Lorsqu'il est en forme, il n'a rien à envier aux meilleurs relayeurs de la planète, et lorsqu'il est en-dedans, on se retrouve face à une ombre, un joueur fantomatique capable d'erreurs de concentration improbables, aux conséquences immédiates. Ce manque de constance ne permet malheureusement pas à Carrick - le Dr.Jekyll et Mr.Hide mancunien - , de prétendre à faire partie du cercle très fermé des joueurs de classe mondiale. Dommage ... Quoi qu'il en soit, Carrick, comme Fletcher, sont des joueurs capable d'atteindre, dans leurs registres respectifs, d'excellents niveaux de performance. Des niveaux leur conférant le luxe d'être indispensables à notre équipe. Mais l'un comme l'autre accusent encore trop de ratés pour être considérés comme des top players. Toutefois, puisque j'ai toujours eu une forte propension à récompenser l'aspect technique du jeu (pas pour autant que je suis pas consciente qu'il faut aussi du physique hein), j'aurais plutôt tendance à opter pour un Carrick dont l'aisance balle au pied ne se lasse pas de m'émerveiller. Mais Dieu que ce choix cornélien fut déchirant ^^
  14. Pardon ? T'es sérieux là ?
  15. Je souscris à ce constat. Si la grande force du Barça réside avant tout dans sa formidable capacité à confisquer le ballon à son adversaire, il n'en demeure pas moins que, les rares fois où ils se font déposséder du cuir, ils exercent séance tenante un pressing insoutenable. Si je me souviens bien, Arsenal au Camp Nou cette année, ne parvenait en moyenne à conserver le ballon que pendant 7 secondes. Lorsque, par bonheur, tu réussis à leur dérober la balle, les catalans t'agressent littéralement - dans le bon sens du terme certes - et te poussent à la faute. S'en sortir dans une telle situation requiert une maîtrise technique certaine, car tu te dois d'agir vite et bien. A ce titre, la touche technique apportée par Carrick s'avèrera indispensable, et la qualité de son jeu long sera assurément un atout indéniable lors des phases de contre. Fletcher appartient davantage à la catégorie de besogneux, et bien qu'un (voire plusieurs) ratisseurs soit indispensable pour espérer contre-carrer les plans barcelonais, j'opterais davantage pour un Anderson pour remplir ce rôle. Déjà que sa force actuelle est bien supérieure à celle de l'écossais, Andy nous a prouvé, en plus que sa capacité à se projeter vers l'avant était bien réelle. A mon sens, cela va lui conférer un avantage certain au moment de la délibération finale de Fergie (si tant est que celle-ci n'ait pas déjà eu lieu). De toute façon, il nous faudra un mélange harmonieux entre ratisseurs/besogneux et joueurs techniques susceptibles d'utiliser à bon escient le peu de ballons que nous glanerons. Trouver le bon équilibre, c'est là toute la difficulté, sachant que, si dans un premier temps, nous ne sommes même pas foutus de récupérer suffisamment de ballons, il n'est même pas la peine d'envisager quoi que ce soit niveau offensif.
  16. Ouais Elle était même sortie avec Nicolas Bonnal, qui à l'époque, jouait à Ajaccio. Bref
  17. Page précédente - soupir - .
  18. En gros elle trouve qu'il n'y a que peu de débats, chacun donne son avis et puis basta. Mais personne n'essaye d'apporter de précisions sur les posts précédents. Bref, chacun lâche son avis et se barre, donc ça ne crée pas de vraie discussion de fond. C'est bien ça hein ?
  19. Oh je te permets pas, il est ami avec ma cousine
  20. Bunny-Tsukino

    Opposition

    Le deuxième duel oppose deux des joueurs avec lesquels j'ai découvert le football, au détour d'une certaine Coupe du Monde ayant été organisée sur le territoire français. Sans surprise, j'opterais donc pour cette confrontation. Ma non-participation aurait eu des allures de crime. Par où commencer ... Allez, je me lance : par Zidane ! El Maestro, El Magnifico, le premier footballeur à m'avoir fait hurler de joie un soir de 12 juillet 98. Bien que l'ensemble de son Mondial n'avait finalement pas été si extraordinaire, il s'est montré décisif au moment où on l'attendait, nous gratifiant de deux réalisations de la tête, alors que c'était, de son propre aveu, son talon d'achille. Jamais je n'oublierai l'extase dans laquelle j'ai versé ce soir-là. Mais le réduire à ce simple moment de bonheur, ce serait très réducteur. Zidane, c'est la grâce par excellence, et l'élégance dans le geste. Joindre l'utile à l'agréable, tel était son credo. Efficace et si "beau" à la fois, il faisait partie de la caste des joueurs dont le style raffiné leur conférait une dimension de nonchalance qui les desservait parfois aux yeux du grand public (anti-Berbatov, si vous me lisez). Et pourtant, chacune de ses prises de balle était un régal : chacun de ces contrôles étaient susceptibles d'enchanter les foules, il dégageait sans arrêt cette impression d'avoir un aimant implanté dans le pied. Dans l'utilisation du ballon, il n'accusait que très peu de déchets également. Longs ballons, passes en profondeur, roulettes ou passements de jambes utilisés à bon escient - et pas seulement pour amuser la galerie - tout était réalisé dans une justesse et un timing parfait. Il joignait l'utile et l'agréable, je vous dis ! Sa carrière fut exemplaire, bien qu'entachée de quelques gestes d'humeur l'ayant privé de deux Ballons d'Or supplémentaires, que ce soit en 2000, ou en 2006. Ces coups de sang contrastent de manière saisissante avec le naturel taciturne dont il a si souvent fait montre, en dehors du pré. Ses excès de violence ne manqueront pas de susciter la controverse, mais rappelleront à qui aurait tendance à l'oublier que ZZ est humain, et possède ses défauts ... Des défauts qui écornent son image. Pour ma part, j'ai eu beaucoup de mal à l'absoudre à la suite de son geste irréfléchi à l'encontre de Materazzi, en finale d'un Mondial qu'il aura pourtant éclaboussé de tout son immense génie. Finalement, l'élégance et la balourdise cohabitaient à travers ce joueur, ce a pour effet d'en faire un joueur à la personnalité complexe, et donc, très intéressante. Quand à Ronaldo, il est tout simplement l'avant-centre le plus complet - mais aussi, le plus doué - qu'il m'ait été donné de voir évoluer en temps réel. La technique, la vitesse, la puissance physique ... Telles étaient les trois qualités que combinait le phénomène brésilien. C'est d'ailleurs un des premiers avant-centres à les allier à un niveau si élevé. Sa créativité n'était pas en reste, puisqu'il était susceptible, à tout moment, de nous gratifier d'un geste tout droit sorti de son imagination débordante, avant de placer des accélérations fulgurantes qui laissaient tous ses adversaires direct sur le carreau. Solide sur ses appuis, il était, par ailleurs, difficile à bouger, quand bien même ses adversaires dépités se laissaient aller à certains actes d'anti-jeu comme le tirage de maillot. Un Ronaldo tel que celui de la période 96-98 était un poison pour toutes les défenses du monde. Il n'avait pas son pareil pour dépasser l'organisation tactique de ses adversaires. Ce joueur-là était habité par le génie, par l'inventitivé qui me séduit tant chez un footballeur ... Inventivité que peu de joueurs possèdent, et dont la rareté fait le charme. Pendant deux courtes années, ses performances relevaient de l'irréel. Suite à ses horribles blessures, il a su faire évoluer son jeu de manière intelligente, troquant l'élégance pour l'efficacité (avant, il alliait les deux). La Coupe du Monde 2002 est, à ce titre, la plus belle vitrine de sa mue. Nonobstant quelques kilos superflus, le brésilien réalise un Mondial somptueux et fait partie, avec Ronnie et Rivaldo, des trois grands artisans de ce succès asiatique. Huit buts, après une rupture du tendon rotulien, excusez du peu ... Ca vaut bien, à mon sens, une petite évolution dans son jeu. Comment ne pas vouer d'admiration envers un joueur ayant été capable d'atteindre un tel niveau après d'aussi terribles blessures ? Ca me semble difficile ... Et paradoxalement, en dépit de toutes ses déviances en dehors du terrain (je vais, volontairement, éluder les relations extra-conjugales qui ne regardent que lui ^^), je me plais à penser qu'il était un professionnel remarquable. Pourquoi ? Tout simplement parce-qu'une rupture du tendon rotulien est une des pires blessures qu'un footballeur puisse avoir. Pire qu'une rupture des ligaments croisés. Et comme je l'avais expliqué jadis, même après une opération, tu conserves, normalement, un certain nombre de séquelles, et tu marches mal. Mais Ronaldo, le génie, a réussi à passer outre tous ces coups durs (parce-qu'en plus, il n'en n'a pas eu qu'un seul !!!), parvenant même à rejouer au foot, et à rester un attaquant de classe mondiale . Irréel, je vous dis. Rien que pour ça, il mérite le plus grand respect, bien qu'il possède évidemment son comptant de défauts - comme tout le monde j'ai envie de dire - . Mais il est évident que ce joueur respirait foot, vivait foot, mangeait foot. Sa carrière fut parsemée de bien des embûches, mais, en dépit de tout ceci, il a quand même réussi à nous offrir du rêve ... Jusqu'au bout, jusqu'à son arrêt de carrière aussi soudain que déchirant. Quel dommage qu'il eut été doté d'un physique aussi fragile ! Je suppute que, sans tous ces malheurs, il aurait pu postuler au titre ô combien honorifique de meilleur joueur de tous les temps. Sa victoire en Coupe du Monde à 17 ans n'était d'ailleurs pas sans nous rappeler un certain Edson Arantes do Nascimento ... En tout cas, en plus de toute cette ténacité à laquelle j'accorde un grand crédit, Ronaldo a toujours adopté un comportement exemplaire sur le terrain. Et eu égard de tous les coups bas qu'il a dû recevoir, je pense que l'on peut le souligner, car c'est glorifiant. Pour toutes les raisons que je viens d'énoncer, mon choix se portera donc sur le brésilien. Il mérite amplement toute la reconnaissance dont il jouit. Et je trouve même qu'il est encore un peu sous-côté, vu la manière dont il s'est toujours admirablement remis de tous ces coups durs. C'est un véritable exploit susceptible de donner espoir à toute personne désireuse de refaire du sport après avoir subi une terrible blessure ... Ronaldo est un exemple, et un génie. Je pense que tout est résumé dans cet apophtegme. VIVA RONALDO mais le vrai hein.
  21. Voilà, merci. Ce Ronaldo-là est dépourvu de toute créativité, il a perdu ce brin de folie qui caractérisait son jeu à l'époque, et qui en faisait un joueur imprévisible. Sacrifier le génie sur l'autel de l'efficacité, tel a dû être le leitmotiv du portugais. Et quand bien même il empile les buts, le joueur qu'il est devenu me laisse de marbre. Vraiment, je préférais le CR version 06-07, ce joueur qui, d'une inspiration géniale - et sortie tout droit de son inventivité - nous gratifiait de gestes fabuleux dont il avait le secret, et qui, excusez du peu, étaient susceptibles de faire lever de leurs sièges les santons d'Old Trafford Je suppose, bien évidemment, que les supporters du Real ne s'en plaindront pas. En même temps, comment adresser le moindre reproche à un joueur qui te plante sa quarantaine de buts par saison ? C'est délicat. Toutefois, il laisse de moins en moins s'exprimer le génie qui était le sien, je trouve cela fort dommage. PS : Et pour revenir à la sempiternelle comparaison qui l'oppose à Messi(x), je trouve que l'argentin fait montre d'une créativité bien supérieure, tout en réussissant par ailleurs à obtenir des stats similaires. C'est la raison pour laquelle j'ai plutôt tendance à opter pour le faux modeste, lorsqu'il s'agit de choisir entre ces deux-là.
  22. Ironie du sort, ça se produit alors qu'on joue bien Dire que les médias nous ont fait ch*** toute la saison alors qu'on gagnait en jouant mal ... Je préférais ça. Il va absolument falloir battre Valenciennes pour assurer la deuxième place, et on aura sauvé ce qui est encore sauvable. Une deuxième place signifie que le club n'aura pas à verser de primes à ses joueurs, Dassier sera rassuré
  23. Lille champion ... On démarre le match de la meilleure des façons, pour s'endormir ensuite. Saison de m****.
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