Bunny-Tsukino

Ronaldo, le Brésilien ! Selon moi, sa visite au Camp des Loges prélude à son arrivée imminente ! Quel gros coup ce serait ... Avec une carrure imposante, disproportionnée et une panse bouffie, le double Ballon d'Or semble un peu Pato, mais son indéfectible instinct de buteur et sa science du placement, caractéristiques qui aux yeux de certains en ont fait le plus grand 9 de tous les temps, demeurent intactes. De quoi donner beaucoup de fil à retordre à Lugano, qui préfèrerait encore mourir plutôt que de jouer sans sa fidèle remorque.

http://www.youtube.com/watch?v=8j92x7Fs6D8

S'agissant de la section féminine (m'est avis qu'il serait inconvenant de l'ignorer), je suis enchantée de voir attribuées au Japon les récompenses de joueuse et d'entraîneur de l'année, respectivement décernées à Homare Sawa et Norio Sasaki. Après un Mondial que les Nadeshiko ont remporté avec les tripes, la manière et en dépit d'une préparation tronquée suite à la triple catastrophe qui a frappé le pays le 11 mars, ce bel épilogue apparaît en tout point logique. Et de par sa victoire, Sawa endigue l'hégémonie de la brésilienne Marta, qui s'accaparait l'ensemble des récompenses individuelles depuis cinq ans, soit une éternité footballistique. Un exploit retentissant que la joueuse appréhende avec joie et simplicité, comme en attestent les propos dont elle nous a gratifiés hier soir, à l'issue de la cérémonie : http://fr.fifa.com/b...6219/index.html Enveloppée dans son kimono traditionnel, je la trouve éblouissante

McEachran pourrait bien s'envoler vers le Pays de Galles, plus précisément vers Swansea, qui souhaite l'enrôler sous forme de prêt * aimerait l'avoir à United * : http://www.francefootball.fr/#!/news/2012/01/10/184629_mceachran-proche-de-swansea.html

Un cinquième pour la route. Demain, les médias passeront ce match sous silence, comme s'il ne s'était rien passé. Dire qu'ils attendaient avec impatience de voir l'OM tomber

Et Cheyrou ! De quoi faire taire les journalistes.

Merci pour le lien. Ces trois millions vont faire du bien aux caisses du club. Bon, 2-0 pour l'OM, c'est bien, au moins on n'entendra pas "Et ils sont où les Marseillais ?" ce soir.

A Rennes ? Dire que dans le France Foot d'hier, il clamait haut et fort son désir de rejoindre Lorient ...

Le cas échéant, que feraient-ils de Javier Surcoté, ce joueur dont la cherté dépasse l'entendement et pour qui l'état de grâce est déjà arrivé à date de péremption ? On le jette au rebut ? Quelle blague. On fout Keisuke à gauche en lieu et place de Nenê au risque de voir le brésilien semer le chaos dans le vestiaire, car touché dans son orgueil prééminent ? Quelle blague. On affecte le blond peroxydé à une position un peu plus reculée ? Bye bye Matuidi. Merci pour ces six mois de bons et loyaux services. Joli casse-tête, quoi qu'il en soit. Et tu as raison OGS, en temps normal, la valeur marchande d'un tel produit s'élève bien au-delà des treize millions proposés ici. Le problème est que le Japonais revient tout juste d'une blessure contractée fin août (et avant laquelle il enchaînait les buts et les passes décisives géniales), aujourd'hui encore il demeure assez loin de son plus haut niveau et naturellement son prix en est influencé. Sinon, comme une évidence, les beaufs de L'Equipe restent incapables d'évoquer le transfert d'un joueur d'extrême-orient sans faire allusion à la sempiternelle "ouverture sur le marché asiatique" que cela peut induire. Bravo, les clichés ont la vie dure. Et apparemment le prosélytisme de nos médias fonctionne plutôt bien, il suffit de lire une partie des commentaires méprisants et incohérents des internautes de L'Equipe.fr pour s'en convaincre. "Vive la France", comme dirait un joueur que vous connaissez bien.

GOOD : 1 - Le 19ème titre, l'acquisition du précieux trophée : Le but de toute une carrière d'entraîneur avait été atteint. L'acmé du plaisir aussi. "Are you watching, merseyside ?", tel était le chant qui fusait tous azimuts, depuis les travées du plus beau stade du monde. Une provocation délicieuse et de bonne guerre. Sur le visage de chaque supporter, se lisait un soulagement ineffable, une satisfaction et une fierté sans borne, plus simplement une joie incontrôlable et primaire. Bien plus qu'un titre, ce nouveau et énième succès obtenu au mental préfigurait une ère nouvelle dans l'histoire du club mancunien. Fini le costume de chasseur, ce jour-là nous endossions l'habit du chassé. N'en déplaise à tous les grincheux que démange l'eczéma de la passe en retrait ubuesque, pour nous priver d'un titre qui déjà nous tendait les bras l'an passé. Plus jamais l'encombrant voisin et rival ne nous éclipserait avec sa salle de trophées plus garnie que la notre, plus jamais les supporters de Liverpool ne rallieraient le boss pour avoir nourri des ambitions démesurées à leurs yeux, plus jamais le Royaume ne parlerait avec l'accent "scouse", Manchester, le seul, l'unique, régnait enfin et sans partage sur la nation mère du football. Un immense bonheur et surtout un incroyable exploit dont le mérite revient en grande partie à Ferguson, lequel a constamment affiché une opiniâtreté sans faille à surmonter tous les écueils glissés sur son chemin. En qualité d'hommes liges du club, l'on pourrait finalement se borner à un seul mot pour exprimer notre admiration débordante envers son travail : "Merci". Et pourquoi pas un "Continuez de nous faire rêver !" en bonus ? 2 - La victoire à Chelsea en Ligue des Champions : Stamford Bridge, l'inexpugnable forteresse des blues, avait enfin été prise d'assaut par nos ouailles mancuniennes à l'issue d'un match propre, sinon étincelant du moins maîtrisé. Pour nous qui tant de fois avions dû subir la loi de cette formation au demeurant rustique, peu agréable à l'œil, tout à fait exempte de ce qu'on appelle le "beau jeu" mais dotée d'une efficacité glaciale et chirurgicale, ce succès avait incontestablement valeur de délivrance. Enfin, nous étions parvenus à triompher de Chelsea dans son fief. Avec à la clé un retour inespéré au 4-4-2, plus fringant que le 4-5-1 et largement souhaité par les membres à l'époque, mais aussi un merveilleux contrôle estampillé Giggs et qui amène l'unique but de la rencontre. Un bonheur. Plus qu'une victoire, il s'agissait-là d'un véritable symbole, nous avions rompu le signe indien et je reste persuadée aujourd'hui encore que cette victoire, telle un déclic, a largement conditionné notre fin de saison brillante et exaltante. Envolée la crainte, le joujou d'Abramofric ne nous inspirait plus aucune peur, le torse bombé, sûrs de notre force et de notre supériorité, nous lui avons fait face au match retour ainsi que dans l'opposition qui faisait office de finale du championnat. De ces deux rencontres nous sommes sortis vainqueurs, chaque fois sur le même score et sans jamais vraiment trembler. Mieux, dans le match qui nous arroge le titre, nous avons probablement réalisé la meilleure demie-heure de tout notre exercice 10-2011. Un véritable régal, qui dans mon cœur de supportrice laissera à tout jamais une trace indélébile. 3 - Le 8-2 devant Arsenal : Scruter le visage de Wenger, dépité par les divers échecs dont sa carrière est jalonnée depuis maintenant six ans, cela n'a pas de prix. En cette belle journée aoutienne, le public français et les médias (avec en figure de proue l'infâme CJPD) dont il est le chouchou ont dégusté comme jamais. De leurs yeux dévorés par le chagrin ils ont enfin pu mesurer l'étendue de la différence de niveau qui sépare les londoniens du grand Manchester, ce club toujours triomphant mais ignoré, vilipendé et honni de toute éternité dans une France où il ne fait pas bon être un vainqueur. Une jouissance incroyable. Comme des perles nous enfilions les buts et les actions chaudes face à des joueurs aussi impuissants que des enfants, consacrant ainsi l'apogée de notre début de saison mirifique. Young - plus discret par la suite, il est vrai - s'est fendu d'un joli doublé, Rooney s'est révélé égal à lui-même, Wellbeck a fait valoir sa fougue, son insolence et son talent en pleine éclosion, tous les ingrédients nécessaires à l'élaboration d'une boucherie étaient réunis. Vous me permettrez d'occulter l'infatigable Park, qui conformément à ses bonnes habitudes contre les gunners, y est lui aussi allé de sa petite réalisation. Si cette victoire historique a finalement sonné le réveil d'Arsenal, j'en garderai éternellement un bon souvenir, sans toutefois oublier que notre victime était ce jour-là amputée d'éléments importants comme Wilshere, dont les qualités techniques et les ressources mentales leur ont cruellement fait défaut. BAD : 1 - Le 1-6 : Le 23 octobre 2011 restera, à tout jamais et pour toujours, gravé dans ma mémoire de supportrice. La veille de mon anniversaire, j'attendais de nos joueurs un beau cadeau, un présent capable de m'insuffler bonheur et gaieté en ces durs temps de crise, au lieu de ça il m'a fallu supporter un horrible sentiment de honte, mâtiné de colère et de haine. Depuis le début de saison, malgré nos prestations étincelantes et notre place de leader incontestable, l'on devait se coltiner les pronostics souvent foireux de journalistes qui voyaient en $hity, club gangréné par le pognon, le pétrole et les mercenaires vénaux, le futur vainqueur du championnat le plus relevé au monde. Évoquer la solidité défensive et la qualité technique de $hity, c'est pourtant applaudir les nôtres. Du moins, le pensais-je. Souffrant de ce manque de reconnaissance que je jugeais encore une fois injuste, j'attendais le fameux derby avec ferveur et impatience, espérant qu'il puisse enfin nous permettre d'asseoir notre supériorité sur la valeur montante de la Premier League. Malheureusement, vous connaissez la suite, dans toute son horreur. Si avec trois buts inscrits dans les arrêts de jeu, le score s'avère particulièrement lourd et ne reflète que peu la physionomie du match dans son ensemble, il est synonyme d'humiliation incroyable et marque aux yeux de beaucoup d'ignorants la fin d'une époque dans la ville de Manchester. Je ne puis le supporter. Qui donc le pourrait ? Nous affichions dès cette année la velléité de détrôner Barcelone, à la place il nous a fallu subir dès le mois d'octobre un affront insigne, infligé par le petit voisin qui obtient ses succès par l'entremise de l'argent. Génial. De ce désastre nos joueurs ont conservé le traumatisme plusieurs semaines, durant lesquelles nous avons présenté un visage pâle, loin de nos couleurs qui jusque-là rutilaient de mille feux, au grand dam de nos adversaires. Parfois, je me plais à penser que notre élimination pitoyable en C1 n'est que le prolongement direct de ce revers tragique, essuyé devant l'un de nos pires ennemis. Et ce même si Ferguson a commis quelques impairs, notamment celui de mépriser et mésestimer une compétition aussi prestigieuse que la Champions League. 2 - Le nouvel échec essuyé face au Barça : De revanche, il n'y aura point eu. Attendue impatiemment par l'ensemble de la communauté, ce duel aura finalement accouché d'un fiasco plus retentissant encore que le précédant. Une véritable débâcle dont l'enseignement apparait tout aussi douloureux qu'évident : le niveau des catalans se trouve bel et bien à des années-lumière du notre et l'on n'y peut rien changer en l'état actuel des choses. De la première à la quatre-vingt-dixième - tout comme en 2009, nous avons fait illusion dix minutes, je sais - , nous avons été étouffés par leur pressing hargneux et intense, trimballés de part et d'autre de la verdoyante pelouse londonienne par leur jeu de passes frôlant la perfection ce soir-là, et cerise sur un gâteau déjà bien fourni, nous avons concédé un nombre incalculable d'occasions qui sans un Van Der Sar éternel et désireux plus que tout d'achever sa brillante carrière sur un magnifique succès, aurait très bien pu nous octroyer le titre fort peu enviable d'équipe ayant subi la plus large défaite en finale de Ligue des Champions. Dans l'esprit du supporter mancunien ne peut germer qu'un fort sentiment d'impuissance, à l'issue d'un tel échec. Ferguson, conscient du fossé qui nous sépare des blaugranas et tout juste après avoir atteint son plus grand objectif, celui de détrôner Liverpool, se voit maintenant proposé un nouveau défi à la mesure de son immense talent et de sa ténacité à nulle autre pareille : déloger le Barça de son piédestal. S'il relève cet ultime challenge, nul doute que d'aucuns le diront fou, comme ils l'ont si bien fait en 86, alors que le boss affichait haut et fort son ambition de surpasser un jour le voisin de la Mersey. Les hommes liges du club savent toutefois que rien n'est impossible, pour un entraîneur dont le génie puise en partie son origine dans sa capacité à tirer les leçons de ses divers échecs, puis à rebondir. Inévitablement, il se dressera encore une fois sur la route des espagnols et triomphera d'eux, peu importe que le Barça se veuille aujourd'hui le plus beau fleuron du football total. Ainsi, l'ignoble vison de son teint exsangue et de son corps trémulant de toutes parts à l'issue de la finale cuvée 2011 sera oblitérée de nos souvenirs. 3 - L'élimination contre Bâle : Une honte historique venue sanctionner l'incurie de Ferguson, selon d'aucuns. "A force de vouloir aligner des équipes bis dans une compétition aussi relevée que la Ligue des Champions, l'on finit par essuyer des déconvenues de grande ampleur", lit-on ça et là. Certes. Fergie reste un homme, faillible par essence, et son orgueil l'a, en l'espèce, conduit droit dans un mur. Pour autant, qui d'entre nous aurait été en mesure de prédire l'incroyable indigence dont allaient faire preuve certaines de nos doublures dans un match pourtant couperet et décisif ? Notre boss, nonobstant sa bourde, mérite-t-il vraiment de se voir accusé de tous les maux alors que l'indolence de nos joueurs sur le terrain apparait bien plus indéfendable encore ? J'en doute fortement. De cette faillite je tiens l'ensemble du club pour responsable, il serait trop facile d'accabler un homme en particulier. Bien sûr, cela n'aplanit en rien ma détresse, ni même mon incompréhension à la vue de l'ersatz de football qui nous fut proposé lors de cette 6ème journée du groupe C. Pour un club de notre standing, il est impensable et impardonnable de quitter la C1 de manière aussi prématurée. Le plus difficile pour moi aura cependant été de subir les sempiternelles brimades de supporters adverses, qu'ils soutiennent Chelsea, Arsenal ou encore le Real. Une horreur. Sans compter que cette élimination piteuse diffère encore le moment où l'on vaincra enfin le Barça ...

Certains supporters du PSG, plus particulièrement les médias avides de strass et de paillettes, sont bien heureux de pouvoir profiter de l'argent Qatari, du bling-bling ou encore des stars à profusion, fussent-elles sur le déclin. Alors, maintenant que les dirigeants se rendent coupables de telles turpitudes, ces mêmes journaleux seraient bien inspirés de ne pas faire défection en jouant la carte de la vierge effarouchée. Ils aiment ce qui brille ? Qu'ils assument jusqu'au bout. L'arrivée de QSI a provoqué leur enthousiasme béat ? Qu'ils en acceptent les avantages et les inconvénients. Cela n'enlève toutefois rien à l'injustice ignoble dont a été victime le pauvre Kombouaré. Et si avec un cachet s'élevant à trois millions d'euros, il serait fou de le dire malheureux, je lui souhaite de rebondir très vite, dans un club où les hautes-sphères sauront le récompenser à la mesure de son (bon) travail. Je respecte sa dignité, en même temps que son amour inconditionnel envers le Paris Saint-Germain. Nul doute qu'il en restera le premier fan. De loin ...

Finalement, la France sera représentée par deux clubs en huitièmes (Lille devrait l'emporter demain, s'ils ne jouent pas trop aux c**s). Pas si mal Le scénario du match de ce soir est dantesque ! Que d'émotions

Bah vous finirez premiers du groupe en attendant. Même si "sans Rooney, vous ne valez rien", et que la France a battue votre équipe C l'an dernier

Laisse les médias céder à l'extase, plus dure sera la chute.

Gérard Lenorman ("La ballade des gens heureux") et Messi

Olé ! Olé ! Olé ! Et ils sont où ... Et ils sont où ... Et ils sont où les parisiens ? Fantastique ! On a tant souffert depuis l'arrivée des Qataris, ce soir on exploooooose ! Lâchons tout ! Tous ces journalistes supporters du PSG s'affolent déjà, parlent de la défaite de Paris, plus que de la victoire de Marseille. Classique. Nasser Al-Khelaïfake, arrête d'insulter le foot, remballe ton cirque, et retourne au Qatar. Ou achète Messi et Ronaldo

3-0 Le rêve.

Bien que l'ASNL siée mieux à sa personnalité, je pense surtout qu'il est trop marseillais pour accepter une telle offre. Même s'il ne l'a pas avoué publiquement.

Paris a perdu, les médias s'affolent, c'est la crise !!! Le pauvre Kombouaré pourrait bien en faire les frais

But des anglais

D'ailleurs, le commentateur vient de dire : "Il ne manque plus que Messi pour marquer des buts, maintenant"

Un clone de Barcelone sans Messi pour faire les différences, sans ce petit plus pour mener à leur terme des actions bien construites. Le Real, lors des derniers clasicos, a su exercer un pressing tout terrain et en continu durant 90 minutes, sauf qu'au bout d'un moment, un génie dépassait l'organisation à la faveur de son seul talent. Là, l'Espagne a 90% de possession (j'exagère à peine) et ne se crée même pas une occasion en 35 minutes, c'est un truc que tu ne saurais voir avec le Barça. Certes, on promène l'adversaire techniquement, mais c'est trop peu vertical. Si l'Angleterre laissait moins d'espaces et avait l'explosivité du Real sur les phases de contre, ils pourraient leur faire mal en dépit de leur déficit technique.

On l'a dit assez souvent mais chez l'Espagne, y'a quand même une grande part de domination stérile. Ça tricote, ça tricote, mais ça ne perce pas toujours suffisamment. Malgré leur possession écrasante, se sont-ils procuré une véritable occasion jusqu'à maintenant ? Non. Sans Messi, ils l'ont moins belle Certes, ça leur a suffi pour devenir champions du monde sachant que le niveau international est moins relevé que celui des clubs, mais cette équipe se ferait détruire par le Real ou nous, à mon sens.

Et les joueurs quittent la pelouse sous la bronca du public