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pierrotgrognon16

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4 Je prends mes marques

À propos de pierrotgrognon16

  • Date de naissance 09/01/1948

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  • Ville / Pays
    Angoulême
  • Joueurs préférés
    Giggs, Ronaldo,Berbatov, Ferdinand, Anderson
  • Centres d'intérêt
    Lecture, voyages, cinéma, Girondins de Bordeaux
  1. Berba a démontré tout son génie cet après-midi. Quelle finesse, quelle inventivité : ce type est un artiste génial ! J'espère qu'on va lui faire un peu crédit parmi les supporters et l'encourager à donner le meilleur pour le club !
  2. Les propos de Ferguson traduits sur ce site sont : http://www.manchesterdevils.com/news.php?p...ead&id=2315 "Nous sommes ravis de l'avoir eu maintenant. C'est un joueur très prometteur que nous avons recrutés. Nous voulons avoir des jeunes joueurs et aider à développer leurs potentiels et nous verrons ce que ça va donner avec Gabriel dans deux ans". Est ce qu'il dit quelque part que G.0. a le profil de Ronaldo ? Il y a y t'il quelqu'un au monde qui soit certain qu'un type de 16 ans ou de 20 ans , sorti de son pays d'origine va réussir ? Je ne déifie pas Ferguson, je pense avec force que sa politique est la bonne, je persiste et je signe . Ça fait bientot 23 ans qu'il est là et on sait tous ce qu'est le palmarès du club sur cette période. Je croise les doigts pour que ses successeurs fassent autant de mauvais choix que lui !
  3. Il y a beaucoup de scepticisme autour de l'arrivée d'Obertan. Au regard de ce qu'il a montré récemment, en particulier à Lorient, ça peut se comprendre. Pour être supporter des Girondins, et à ce titre avoir vu à peu près toutes ses prestations, j'ai un avis plus nuancé. D'une part Blanc ne l'a pratiquement jamais fait joué 2 fois de suite (alors qu'il a accordé un crédit quasi illimité à Gouffran qui n'a fait quelques matchs corrects qu'en toute fin de saison). Ensuite il ne l'a pratiquement jamais fait joué attaquant, mais milieu droit, ce qui n'est notoirement pas son poste. Les quelques fois où il a joué en pointe il a été brillant. Je pense là au match à Marseille lors de la saison 2007/08, où au match contre la Roma en début de saison (il était sorti pour un ré ajustement tactique après l'expulsion d'Henrique). On observera qu'il s'agissait là de 2 gros matchs. Ceci dit il est clair qu'il n'est pas aujourd'hui le remplaçant de Ronaldo. SAF dit d'ailleurs qu'il doit continuer son apprentissage pour être, éventuellement au niveau dans 2 ans. Je voudrais ajouter que je suis consterné de lire des commentaires du style de celui-ci: Parler comme ça de Monsieur Ferguson est démontré une méconnaissance de l'histoire de ce club absolument consternante. La première décision de SAF à son arrivée au club (avant la naissance de la majorité des membres de ce forum ) a été de reconstituer l'équipe de Talents Scouts qui avait été laissée en jachère par les successeurs de Matt Busby. Et la marque de fabrique de Man Utd, au contraire de beaucoup de grands clubs européens a toujours été de faire émerger des jeunes. Faut il que je cite tous ceux qui sont arrivés gamins au Cliff et qui ont fait la gloire de Man Yoo ? Faut il évoquer les Scholes, Giggs, Beckham, Neville brothers, Butt, Gillespie et plus près Evans, Wellbeck, Macheda, les frères Da Silva ? Et quand on parle à SAF de sa retraite il explique que le club ne risque rien parce que les structures sont solides. Et je crois qu'il a raison et qu'il mène la bonne politique !
  4. Le départ de Diouf n'est "pas une bonne nouvelle pour la Ligue 1" (Aulas) AFP 17.06.09 | 20h44 Le président de Lyon Jean-Michel Aulas a estimé que le départ de la présidence de Marseille de Pape Diouf n'était "pas une bonne nouvelle pour la Ligue 1", mercredi à Paris. "J'avais au fond une bonne relation avec lui et je l'appréciais en tant qu'homme, même si nous avons eu des passes d'armes médiatiques, ce qui est normal", a confié le patron de l'OL à l'AFP, ajoutant que ce n'était "pas une bonne nouvelle pour la Ligue 1". "J'ai passé la finale de la Ligue des champions à côté de Pape Diouf, à Rome, a-t-il confié. Nous avons beaucoup parlé, de foot, de gestion, de management. J'avais remarqué chez lui beaucoup d'envie de gagner la Ligue des champions, et aussi beaucoup d'amertume". "Il y a toujours une solidarité des présidents, car c'est très difficile d'être président de club, surtout d'un grand club, a-t-il commenté. Il y a aussi une solidarité d'investisseur et de gestionnaire: n'importe quel club européen rêverait d'avoir un investisseur comme Robert Louis-Dreyfus". "J'ai été très surpris: les envolées de Pape Diouf contre Jean-Michel Aulas, on peut les concevoir, mais contre son propre actionnaire...", a-t-il poursuivi. "J'avais acheté, pour rivaliser avec lui sur le plan médiatique et de l'humour, un petit bouquin rouge de proverbes africains, que je comptais utiliser la saison prochaine, a conclu le président de l'OL. Je vais peut-être le lui envoyer avec un petit mot".lemonde.fr
  5. Si la nouvelle est confirmée (à ma connaissance à cette heure ci le communiqué de presse n'a pas été diffusé et on est donc encore en pleine spéculation) il est certain que tout cela sera parfaitement surréaliste. Mais il faut quand même remarquer que le comportement de Diouf n'aurait été accepté par aucun patron. RLD a quand même mis 220 millions € dans l'OM pour n'être propriétaire de rien (pas du stade, même pas de la Commanderie !). Diouf était un salarié (à 50 000€ mensuels si j'ai bonne mémoire) et comme tout salarié il a (avait ?) un devoir de subordinnation (c'est les termes du Code du Travail ). Il devait rendre des comptes au Conseil de Surveillance :ce sont les statuts et la loi qui le prévoient . Il s'est répandu dans la presse en invectives sur le type que son patron avait placé au dessus de lui . Et cela il l'a fait à un moment où RLD est gravement malade ! Il est viré, c'est la moindre des choses à mes yeux. Que tous les pétionnaires qui crachent à la gueule de RLD depuis des années (que serait l'OM sans son fric? ) trouvent un reprenneur qui tolérera la continuation du système mafieux qui fait que les groupes de supporters rackettent les supporters de base en vendant les abonnements. Si Diouf avait été loyal vis à vis de son patron il serait toujours en place.
  6. J'observe en lisant L'Equipe d'aujourd'hui que les joueurs et le staff Marseillais font preuve d'un fair play qui les honorent (et que leurs supporters seraient bien inspirés de méditer). Gerets a déclaré :"C'est parfois difficile, mais à un certain moment il faut arrêter de tirer constamment sur les arbitres car ce n'est pas une bonne chose. Bien sûr certains arbitres sont moins bons que d'autres, mais des entraineurs et des joueurs sont aussi moins bons que d'autres". Niang, à propos du penalty qui n'a pas été sifflé en sa faveur dit: "L'erreur est humaine. on a eu un manque de réussite, ce n'est pas seulement la faute de l'arbitre. Ce serait trop facile." Cana quant à lui tient un discours similaire :"On ne va pas s'attarder là-dessus. Sur quatre actions litigieuses, il y a un pénalty non sifflé pour nous. mais on ne va pas jouer les victimes, on sait que cela s'équilibre sur une saison".
  7. Tu rigoles, mais cette buse de Falcone, l'arbitre , a réussi à lui coller un jaune, là où il n'y avait même pas coup-franc . De surcroît le match, que j'ai vu sur Foot+, s'est joué dans un excellent esprit. Bon ceci dit, ça promet pour le match contre Lyon dimanche prochain (j'ai mon billet ).
  8. Merci ! Quel grand moment de rigolade ! Les Scousers s'y voyaient ! En plus je complète mon vocabulaire en slang !
  9. Ouf ! J'ai vraiment cru que l'on ne s'en sortirait pas. Nous avons été bouffés au milieu, affligeants derrière , pas terribles devant. Heureusement que Ronaldo nous en met deux ! Je suis content pour le jeune Macheda (qui avait marqué un hat trick avec la réserve en début de semaine à Newcastle). Ce gamin a tout d'un grand. Je crois vraiment que gagner un match comme celui là après avoir été dominés en termes de jeu comme on l'a été est bon signe pour le titre. En tout cas l'hémorragie est stoppée. Reste plus qu'à battre Porto mardi.
  10. J'étais à Chaban Delmas hier soir. Spectacle affligeant, entre une équipe de Nancy qui a usé de toutes les ficelles pour essayer de tirer un 0-0 tout pourri, et des Girondins dont on a du mal à se persuader qu'ils peuvent être champions (même pour un vieux supporter comme moi). Diarra et Gourcuff sur les rotules, les Girondins n'ont réussi à arracher une victoire que sur une action à l'emporte pièce et un exploit de Chamack (amorti zidanien et lob enchainés ). Franchement 270 bornes AR pour voir ça, ça fout les boules . Enfin, j'avais rendez vous avec des potes du forum off des Girondins.La bière était fraiche et la ventrèche bien grillée .
  11. pierrotgrognon16

    GP d'Australie

    F1 - GP d'Australie - Hamilton exclu du classement lequipe.fr 02/04/2009 10:50 Le champion du monde Lewis Hamilton et son écurie McLaren Mercedes ont été exclus du classement du Grand Prix d'Australie jeudi matin. Ainsi en a décidé la FIA, à Sepang en Malaisie, qui a en même temps redonné la troisième place au pilote Jarno Trulli (Toyota). L'Italien et son écurie Toyota récupèrent ainsi la place qui avait été la leur au terme de la course : entre-temps, Trulli avait été déclassé pour avoir dépassé le pilote McLaren-Mercedes alors que la voiture de sécurité venait de faire son entrée sur le circuit. «Lewis Hamilton a agi de manière préjudiciable» La FIA a précisé dans un communiqué qu'«un nouvel élément», impliquant des conversations radio entre Hamilton et son écurie, était apparu pour faire la lumière sur les faits survenus sur le circuit Albert Park dimanche dernier : il semblerait que les transmissions radio contredisent les déclarations faites initialement par Hamilton et McLaren aux commissaires de course de Melbourne. «Les commissaires de course, au regard des nouveaux éléments leur ayant été présentés, considèrent que le pilote Lewis Hamilton a agi de manière préjudiciable (...) en apportant des preuves délibérément erronées aux commissaires» australiens, qui l'avaient entendu après la course, selon la FIA qui n'a pas apporté d'autres précisions. Trulli : «Je suis heureux pour moi, pour mon équipe» Dès lors, «Lewis Hamilton et McLaren-Mercedes sont exclus du classement du Grand Prix d'Australie 2009», classement qui est «amendé» suivant cette décision, d'après la FIA. Au vu de ces nouveaux éléments, les commissaires «annulent la pénalité imposée à Jarno Trulli» et le «rétablissent à sa troisième place», a précisé la Fédération. Cela signifie que les 6 points de la troisième place acquis par le Britannique au classement pilotes sont désormais reversés à Jarno Trulli. Il en va de même pour le classement constructeurs où McLaren-Mercedes rejoint Ferrari avec... 0 point. «Je suis heureux parce que je voulais que justice me soit rendue, a commenté peu après Jarno Trulli. Je suis heureux pour moi, pour mon équipe et je remercie la FIA parce que cela n'arrive pas si souvent qu'elle reconsidère les choses (...) J'ai été honnête et ça a payé. Nous n'avons pas fait appel, nous n'avons rien fait et je n'ai pas fait de commentaire surperflu.»
  12. Shearer confirmé manager La nomination d'Alan Shearer comme manager général de l'équipe première de Newcastle a été confirmée par les Magpies, mercredi soir. L'ancien buteur vedette de St Jame's Park remplace Joe Kinnear, qui ne peut plus assurer ses fonctions en raison de problème de santé. «Tout le monde à Newcastle est ravi qu'Alan accepte de relever le défi», a déclaré le directeur général Derek Llambias dans un communiqué du club. Shearer a pour mission de sauver son ancien club, actuellement 18e et relégable. À huit journées de la fin, Newcastle compte deux points de retard sur le 17e, Blackburn. Pour son premier match sur le banc, l'ancien international anglais aura le "privilège" de débuter contre Chelsea, samedi, lors de la 31e journée de Premier League. francefootball.fr 02/04/2009 10:03 A noter que l'arrivée de Shearer s'accompagne du départ de Denis Wise, que la Toon Army détestait au plus haut point et accusait d'être à l'origine du départ de Keegan (en plus d'être un Londonien ). http://soccernet.espn.go.com/news/story?id...and&cc=5739
  13. Je colle ici deux posts que j'ai écrit en décembre dernier et posté sur le forum girondins.com : http://forum.girondins.com/viewtopic.php?t...2&start=520 Le premier est la traduction d'un article de soccernet.espn.com, le second donne quelques précisions et contient quelques souvenirs personnels. Je rappelle aux plus jeunes (c'est à dire à à peu près tout le monde ici ) que les gars de Leeds comptent parmi nos pires "ennemis" avec les gars d'Anfield. Bien que seules les collines du Yorkshire et 80 kms séparent Old Trafford d'Ellan Road, la rivalité est très virulente. Les supporters de Leeds continuent à chanter l"aeroplane song" alors que ceux de L'pool l'ont abandonnée depuis Hillsborough et Stredford End ne loupait pas Leeds quand ils jouaient à notre niveau (long time ago ). Par exemple, les gars du Yorkshire sont réputés s'envoyer en l'air avec leurs moutons . Une année (dans les nineties) que Man Utd avait éliminé Leeds de la FA Cup et de la League Cup en 15 jours, et les 2 fois à Elland Road, les supporters Mancuniens chantèrent dans le parcage "No sheep in Wembley this year" : "il n'y aura pas de moutons à Wembley cette année !". J'adore . ****************************************** Les éditions pierrotgrognon productions, sont heureuses d'offrir à leur fan N° 1, Môssieu Greg, aux supporters de tous les clubs anglais situés à Birmingham et au nord de cette ville , et aux amateurs de foot anglais en général la traduction d'un article parut sur ESPNsoccernet sous la signature de John Brewin. http://soccernet.espn.go.com/columns/story...179&cc=5739 On voudra bien pardonner de possibles erreurs de traduction, les études d'anglais du vieux Pierrot s'étant arrêtées au niveau du bac, il y a plus de 40 ans :?. Cet article m'a paru intéressant car il évoque un joueur comme en produit régulierement le football britannique (Nobby Stiles de MU dans les années 60, Billy Bremner évoqué dans cet article dans les années 70, Roy Keane dans le années 90), des joueurs rudes, pour ne pas dire brutaux, mais qui tirent toute leur équipe vers le haut. Il m'a plu aussi car il évoque un grand club anglais aujourd'hui au fond du trou Leeds United, qui joue en 3 division (avec 26 000 spectateurs de moyenne !) , qui fut une grande puissance européenne à l'époque de Bremner, et fut privée d'une Coupe d'Europe des Clubs Champions par l'incompétence d'un arbitre français dont je n'ai pas oublié le nom :Kitabidjian (outre le but refusé à tort évoqué dans l'article, il refusa un pénalty à Leeds sur un faute grossière de Beckenbauer). Je n'ai pas recopié les photos de l'article, mais j'ai ajouté 2 liens de vidéos à la gloire de Billy Bremer, que j'ai eu la chance de voir jouer à la télé, et une photo de sa statue à l'entrée d'Elland Road BILLY BREMNER, UNE LEGENDE DE LEEDS Le jour où Billy Bremner mourut, le 9 décembre 1997, Leeds United perdit le plus grand joueur de son histoire, l'homme qui symbolisa l'âge d'or du club. Aujourd'hui, un moment où le club se trouve à passer une deuxième saison consécutive en 3e division et où il essaie de se relever de l'embarras d'une élimination de la FA Cup par les amateurs de Histon United, il semble opportun de se remémorer à quel point Leeds United fut un jour une puissance impressionnante. Déjà en 1997 il était difficile d'apprécier l'aura que posséda un jour l'équipe de Bremner. L'ascension de l'équipe managée par Don Revie, du statut d'équipe luttant pour le maintien en 2e division, à celui de vainqueurs de trophées et de candidate aux plus grands honneurs dans de grands matchs européens, puis la chute du haut du classement qui suivit , recouvre et reflète la courbe de la carrière de cet Écossais dur à cuire. Chacun de ses 772 matches pour Leeds fut joué avec un cran et une détermination inégalés. A une époque où les durs étaient nombreux Bremner fut peut être le plus dur. Une célèbre engueulade, en 1966, le vit s'incliner en face de Dave MacKay, et c'est sans doute parce que seule cette légende de Tottenham pouvait rivaliser dans le mariage de tant de maîtrise du jeu et d'attrait pour le coté obscur. L'homme vécut quelque fois avec les mêmes excès que dans son jeu (sa carrière en sélection Ecossaise prit fin à cause d'une bringue pendant un couvre-feu),et le rictus franchement déterminée de Bremner traversa l'histoire du club de ses débuts contre Chelsea en 1960 à son départ du club en 1976. On dit aujourd'hui que Bremner ne resterait pas 5 minutes sur le terrain dans le football contemporain. Cela n'a rien a voir avec son habileté de joueur. La férocité d'attaque de ballons qui était sa marque de fabrique, est désormais hors la loi, à une époque où les instances dirigeantes entendent protéger les joueurs de talents, et leur forte valeur marchande. Le jeu était différent et se jouait sur des surfaces où on ne jouerait pas au rugby aujourd'hui, et encore moins au football de haut niveau. Bien sûr, Bremner n'était pas du tout le seul à avoir cette approche brutale du jeu. Avec une taille de 1m65, Bremner ne dépassait dans l'équipe que Bobby Collins, qui faisait 5 cm de moins, et qui servit de mentor à son compatriote Ecossais qui était de 11 ans son cadet. Collins n'avait jamais laissé sa taille avoir prise sur lui, et son arrivée en 1962 fut le catalyseur de la renaissance de Leeds. Pendant 4 ans ce fut Collins qui personnifia cette équipe de Leeds, qui lutta pour le doublé, mais perdit le titre de champion au goal average au profit de Manchester United, et la finale de la Cup à Wembley contre Liverpool. Quand Collins, à 35 ans,l'année suivante fut stoppé net par une fracture de la jambe, son rôle de galvanisateur revint à Bremner . Son élève eut à porter le capitanat pour la plus grande décade de l'histoire de Leeds. Le capitaine d'une equipe de football doit l'inspirer et compter dans les moments clés d'une partie . Bremner l'a fait pour son équipe à maintes reprises. Son respect à l'égard de Revie, il avait joué à l'âge de 17 ans aux cotés de son futur patron, quand ce dernier était un avant-centre vieillissant, était réciproque. Un jour où fut évoquée l'hypothèse de transférer Bremner, Revie donna un ultimatum à ses dirigeants. "S'il part, je pars" dit il. Il avait également la faculté de marquer des buts dans des moments vitaux. Il marqua dans la finale de FA Cup que Leeds perdit dans les prolongations face à Liverpool, mais il il garde l'incroyable record d'avoir marqué le but vainqueur dans 4 demi finales. Une fois que Collins eut quitté le club, c'est avec John Giles que Bremner format une des meilleures associations de milieux de terrain de l'époque. L'Irlandais avait été débauché de Manchester United, y laissant de la tristesse, le transfert de Giles étant le seul que Matt Busby regretta publiquement. La longueur de passe de Giles et son inspiration servaient de contre poids au style sauvage de Bremner. Néanmoins Giles était guère inférieur dans la mise en œuvre de tactiques de jeu cyniques. C'est ce qui rendit Leeds impopulaire. Revie était un homme qui croyait qu'il fallait gagner à tout prix, et si son équipe pouvait tirer un avantage de la peur qu'elle inspirait à l'adversaire, et bien il fallait le faire. Répétons le Bremner personnifiait cette attitude. Bien qu'à cet égard, il fut le premier parmi ses pairs, dans une équipe qui comprenait Jacky Charlton, Norman Hunter, Peter Lorimer et Mick Jones. L'équipe de Revie et Bremner gagna son premier trophée avec la Coupe de la ligue en 1968, et une kyrielle d'échecs aux portes du titre s'acheva en 1969 lorsque Leeds conquit son premier titre de Division 1. Leeds joua un match avec son cran typique et arracha chez ses plus proches rivaux de Liverpool un nul 0-0, gagnant l'admiration du Kop qui applaudit les nouveaux champions à leur sortie du terrain (photos du match sur le lien suivant: ) http://www.ozwhitelufc.net.au/28-04-1969%2...%20v%20LUFC.htm La saison suivante Leeds était fastueux et Bremner au sommet de sa puissance. "Par dessus tout Leeds compte dans ses rangs Billy Bremner, le meilleur joueur des 4 nations Britanniques " écrivit le légendaire John Arlott en 1970 dans le Guardian. "Si l'on donnait à chaque manager du pays la possibilité d'ajouter un joueur à son groupe, beaucoup désigneraient Georges Best, mais les plus réalistes choisiraient Bremner". Leeds fut en course pour un incroyable triplé en 1970 , mais ces rêves furent anéantis. Everton les coiffât sur le fil pour le titre, après une défaite controversée à West Bromwich qui reste dans les mémoires car le but vainqueur de Colinn Suggett était à coup sûr hors-jeu. Ils perdirent une finale de Cup de plus contre Chelsea dans un match à rejouer à Old Trafford. Le premier match à Wembley fut joué avec une brutalité qui entrainerait à notre époque une vague d'expulsions. Bremner se sentit dans son élément dans ces 2 matchs. Le rêve de la Coupe d'Europe des Champions s'arrêta au stade des demi-finales. Devant une foule record de 136 505 spectateurs à Hampden Park, le Celtic finit par s'imposer dans cette partie dont l'enjeu fut le plus important de toutes celles qui opposèrent un jour une équipe Anglaise à une équipe Ecossaise. Bremner , qui avait été nommé la semaine précédente footballeur de l'année, annula dans un premier temps le but à l'extérieur marqué par le Celtic à l'aller, mais Leeds, miné par les blessures après une saison douloureusement longue, ne put repousser les vagues successives du Celtic. Et perdre contre le club qu'il supportait enfant, ne fut d'aucune consolation pour Bremner. L'année suivante fut à nouveau décevante pour Leeds, malgré une deuxième Coupe UEFA des Villes de Foires (la première avait été gagnée dans l'année charnière de l'histoire du club, 1968) . La FA Cup fut enfin gagnée l'année du centenaire de l'épreuve en 1972, sur un but de la tête de Allan Clarke. Mais même dans cette circonstance, la déception vint gâcher le triomphe. Deux jours plus tard, une fois de plus accablé par le poids de luttes menée sur trop de fronts à la fois, Leeds abandonna ses chances de gagner le titre à Wolwerhampton. Une photo célèbre de l'époque, montre Jacky Charlton et Bremner, étendus sur leur lit d'hotel, essayant de reconstituer leurs forces en prenant un breakfast à base de fritures, et fumant en prenant connaissance de la presse. Pour ceux qui détestaient Leeds, et ils étaient légion à l'époque, cette capacité à rater les plus grands rendez vous était source de plaisanteries. L'ère de Bremner vit Leeds finir 5 fois deuxième du championnat, perdre en finale 3 FA Cup, une Coupe Uefa des Villes de Foire et une Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupe. La finale de FA Cup de 1973 est peut être le meilleur symbole de cet état de fait. L'imbattable gardien de Sunderland, Jim Montgomery maintint l'équipe de D2 dans le match, et un but de Ian Portfield ruina les espoirs de Leeds. L'équipe connut pourtant son chant du cygne. La dernière saison de Revie,le vit libérer ses grognards de leurs chaines, et "The Don" (le Parrain) leur permit de s'exprimer. Revie traitait ses joueurs comme des membres de sa famille, et Billy Bremner comme le fils préféré, qui ne pouvait rien faire de mauvais aux yeux de son père adoptif, demeura épanoui, à l'aise dans sa trentaine. Une série record de 29 matchs sans défaites commencée dès le début de la saison, vit Leeds se promener pour gagner le titre et Bremner soulever le trophée, au terme de ce qui sembla une longue attente. Cependant, le départ de Revie parti prendre en charge l'équipe d'Angleterre, marqua le début des mauvais jours. Le remplaçant, Brian Clough tint 44 jours, au cours desquels Bremner fut frappé de 11 matchs de suspension pour une rixe avec Kevin Keegan lors du Charity Shield à Wembley. Il faut dire que cette bagarre, fut le résultat du machiavelisme cynique de Giles, qui en donnant le premier coup de poing lança la dispute. Lorsque Bremner revint au jeu, l'équipe était sous la tutelle d'un fumeur de pipe, Jimmy Armsfield . Un dernier effort de la vieille garde vit Leeds atteindre la finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions. Pour le camp des anti-Leeds, cette campagne européenne résuma l'ère du "dirty" Leeds. La finale de Paris, qui suivait une victoire sur le Barca de Cruyff, tourna lamentablement à la farce et à la récrimination. Leeds se vit refuser un but qui paraissait valable, marqué par Lorimer. 2 buts improbables du Bayern plus loin, les supporters du Yorkshire déclenchaient une émeute. Les scènes de colère et de pillages se poursuivirent dans les rues de Paris. Ce fut une vilaine manière de marquer la fin d'une époque. Bremner demeura une saison de plus au club avant de partir à Hull City. Il devait revenir, mais sans connaitre de triomphe. Il fit partie d'un groupe d'anciens de l'équipe de Revie qui essaya de suivre les traces du grand homme. Bremner succéda à Eddie Gray et Allan Clarke dans le rôle de manager du club, lequel connut la relégation sous la direction d'Allan Clarke en 1982, ce qui eut été impensable du temps de Revie. Malheureusement les efforts de Bremner portèrent la marque caractéristique de Leeds dans sa façon d'échouer aux portes du succès. En 1987 Leeds perdit en demi finale de FA Cup contre Coventry, et fut battu dans un match de barrage promotion/relégation dans la prolongation d'un match à rejouer. Une fois de plus, les jambes épuisées privèrent Bremner du triomphe. La déception suivit, et Bremner finit par être relevé de sa charge en octobre 1988, tout en demeurant une légende aux yeux des fans. Il passa deux ans de plus à Doncaster, où il avait déjà officié de 1978 à 1985, et son temps dans le football s'acheva. Il devint conférencier de banquet, tint une rubrique dans un journal du Yorkshire, devint également un consultant régulier de la télévision régionale. Les souvenirs de l'époque où il jouait étaient toujours empreints de chaleur, et jamais les déceptions ne vinrent souiller sa carrière avec des regrets. Bremner mourut d'une attaque cardiaque 2 jours avant son 55e anniversaire. On savait que sa santé n'était pas fameuse, mais son décès fut néanmoins un choc pour les fans de Leeds et pour la famille du football. Les anciens de l'équipe de Revie figurèrent en tête de la liste des invités aux obsèques dans sa ville adoptive d'Edllington dans le Sud Yorkshire. "The Don" n'en était pas, lui qui était décédé en mai 1989 d'une maladie neuro motrice. Aujourd'hui encore les fans de Leeds chantent les noms de Revie et de Bremner. A Elland Road, la tribune Gelderd Stand a été rebaptisé en Revie Stand, cependant qu'une statue de celui qui fut un jour baptisé "60 kg de fil de fer barbelé" accueille les spectateurs à l'arrivée au stade. http://fr.youtube.com/watch?v=1_i9t-qgg6E http://fr.youtube.com/watch?v=8dPYaTcIC_M&...feature=related **************************************** BREMNER, LEEDS compléments d'enquête Je vous livre quelques compléments d'info sur Billy Bremner que j'ai glanés dans la préparation de la traduction, pour me pénétrer un peu du sujet (et surtout pour me faire plaisir, charité bien ordonnée... ) Un article de Sportvox sur Leeds United: http://www.sportvox.fr/article.php3?id_article=23380 Un lien vers un article de So Foot qui est la critique d'un polar écrit par un bon auteur anglais sur les 44 jours que passa le grand Brian Clough (qui devait conduire Nottingham Forest 2 fois consécutivement à gagner la Coupe d'Europe des Clubs Champions) à Leeds United, après le départ de Don Revie : http://www.sofoot.com/blogs/jfborne/brian-...oot-107663.html La photo du fameux incident Mac Kay-Bremner d'aout 1966 (tapez Mac kay vs Bremner sur un moteur de recherche vous serez surpris du résultat). Il s'agissait du premier match de la saison anglaise, après que l'Angleterre fut devenue championne du monde, qui opposait Tottenham à Leeds, à White Hart Lane. Le légendaire capitaine des Spurs, revenait à la compétition après 2 fractures (à la question "Comment vous êtes vous cassé la jambe ?" Mac Kay répondait :"Je ne me la suis pas cassée, on me l'a cassé !"). Au bout de quelques minutes de jeu le jeune Bremner fit un tacle particulièrement brutal sur Mac Kay, qui eut l'impression que le gamin avait visé sa jambe déjà blessée. D'où la réaction. On peut acheter la photo sur le net, et même dédicacée par Dave Mac Kay, même si ce dernier a déclaré ne pas aimer l'image que ça donnait de lui. Mais de l'argent à prendre pour un Ecossais ... (je sais c'est petit ). Alex Ferguson dans sa préface à l'auto biographie de Dave Mac Kay , affirme que cette photo est en bonne place dans son bureau. Pour terminer une vidéo qui montre comment cet enf**** de Kitabidjian :fight: (je sais ce n'est pas beau pour un homme de mon âge ) vola, puisqu'il faut appeler un chat un chat, Leeds d'un peno (comment siffler contre Monsieur Beckenbauer, champion du monde, légende vivante ?) et d'un but valable en finale de Coupe d'Europe face au Bayern.
  14. C'est bizarre cette manie de la FA de revenir systématiquement sur les décisions des arbitres. Maintenant Friedel ou pas on doit mettre une tôle à Villa pour montrer à tout le monde qui est le boss. Ce qui est incompréhensible c'est que l'on joue le dimanche alors que l'on reçoit Porto le mardi. C'est du total foutage de gue*** !
  15. Si l'on en croit la rumeur Terry Venables pourrait devenir, au moins à titre intérimaire, manager des Magpies ,qui sont dans une position inquiétante au classement. On sait que Kinnear, qui a remplacé après pas mal d'atermoiements Kevin keegan en cours de saison, est sur le flanc pour cause de triple-pontage. Ses adjoints Hughton et Calderwell ne font pas le poids pour sauver le club du fait de leur inexpérience. Il semble que les joueurs eux mêmes plébiscitent la venue de Venables. Venables, 66 ans a pas mal baroudé et a entrainé Crystal Palace, QPR, le Barca, Tottenham, l'équipe d'Angleterre. Si je me souviens bien il a été viré de Tottenham où il était président pour des histoires pas très claires... Lien vers le site d'où cette information est tirée: http://soccernet.espn.go.com/news/story?id...and&cc=5739
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