‘Wayne qui?’, se demandait la presse britannique, d’humeur coquine ce lundi matin...et ce sera d’ailleurs la seule mention de l’affaire Rooney dans ce blog, car, franchement, je n’en peux plus! Et préfère garder quelques cartouches pour ce soir, étant certain que ma ‘polémique’ du week-end aura trait au duel Fergie/Wazza (et MU/Stretford), qui n’avait rien d’édifiant. Rooney est parti fêter son 25ème anniversaire dans un sept étoiles (oui, ça existe) à Dubaï avec Coleen. Laissons-le sur le bord de sa piscine. Il ne rejouera pas avant la mi-novembre, de toute façon. Parlons plutôt de ceux qui, eux, ont joué à Stoke hier.
Non, ce n’était pas du grand United. Evra milieu gauche? Eh beh...Van der Sar a paru fébrile, Fletcher beaucoup moins percutant que d’habitude. Mais Sir Alex aura été ravi (au delà du résultat, première victoire à l’extérieur de la saison, mine de rien) par le comportement de quelques éléments-clé de son groupe. Vidic? Monstrueux. Si Stoke n’a cadré qu’un seul tir, c’est grâce à lui. Dix duels aériens pour le Serbe – tous gagnés! Ferdinand a lui aussi fait très bonne impression, dans un rôle plus discret. Devant, le duo Berbatov-Hernandez a confirmé ce que je vous dis d’eux depuis le tout début de la saison – c’est-à-dire beaucoup de bien. Le Chicharito est un finisseur d’exception (son but inouï de la tête m’a rappellé celle d’un autre Mexicain, Jared Borgetti, au Mondial de 2002, vous vous souvenez?), qui respire la joie de jouer, et qui s’entend superbement avec le Bulgare, encore une fois très juste dans ses choix. De quoi donner des raisons d’espérer à tous les supporters des red devils. Oui, votre équipe est en transition, mais n’oubliez pas que vous êtes invaincus depuis vingt matchs! Même si United n’a pas le banc d’un futur champion (à la différence de Chelsea, de City et d’Arsenal – à tout le moins dans le secteur offensif en ce qui concerne les Gunners), je verrais bien ces Mancuniens réserver le meilleur de leur football pour la Ligue des Champions...dont la finale se joue à Wembley, si je ne m’abuse.
Auclair
Pris en compassion par un Gunnet, les temps sont vraiment durs.