C'est rare de vous voir aussi inquiété aussi tôt dans un tournoi du Grand Chelem. Que ressentez-vous ?
Roger FEDERER : C'était magnifique. Une partie phénoménale. On s'entraîne pour vivre des matches comme ceux-là. C'était une soirée un peu spéciale.
Sur le court, vous semblez avoir savouré votre bonheur...
R.F. : On apprécie le moment sur le terrain, quand on gagne. Mais une fois dans les vestiaires, je me suis dit que j'avais le prochain match à jouer dans deux jours. Heureusement, demain, je pourrais me reposer et penser à tout ça.
Physiquement, comment vous êtes-vous senti ?
R.F. : Je me suis senti un peu lent. J'aurais pu gagner plus facilement, mais j'aurais pu perdre aussi. Je suis passé par différents états d'âme. Ici, j'ai souvent joué des gros matches, comme celui contre Safin il y a trois ans.
On vous avait vu survoler votre sujet contre Fabrice Santoro. Pourquoi était-ce si compliqué cette fois ?
R.F. : Il faut lui rendre hommage. Il a super bien joué. Contre Fabrice, tout me réussissait. Contre Janko, c'était un match différent. J'ai dû beaucoup courir.
Au premier set, vous avez mené 5-3, 30-15, puis vous avez perdu la manche. Que s'est-il passé ?
R.F. : J'ai raté pas mal d'occasions au début du match. Si je les avais faites, je ne me serais pas retrouvé à 10-8 au 5e set. Mais en même temps, si je n'avais pas raté ces occases, je n'aurais pas eu la chance de jouer un match comme celui-là.
Vous souvenez-vous du dernier joueur, si l'on excepte Nadal, qui a mené deux sets à un contre vous ?
R.F. : Vraiment pas (rire).
source eurosport