Ce qui devrait se passer niveau vote :
Un pays, une voix
Chacune des 209 fédérations de la FIFA a une voix. L'UEFA, c'est à dire l'Europe (54 membres mais seulement 53 voix car Gibraltar n'est pas reconnu par la FIFA), est opposée à Blatter. A quelques exceptions près, comme la Russie. Moscou, supporter de Blatter, considère que l'action judiciaire pilotée depuis les Etats-Unis est une manoeuvre pour empêcher la tenue du Mondial 2018 en Russie.
Les USA, froissés par l'attribution du Mondial-2022 au Qatar, voteront eux Ali. L'Afrique (54 voix) devrait rester fidèle à Blatter, considéré comme l'artisan de la première Coupe du monde organisée sur le continent en 2010.
La Jordanie, pays natal du Prince Ali, est rattachée à l'Asie (46 voix). Mais cette Confédération ne l'a pas reconduit à son poste de vice-président asiatique de la FIFA pour le prochain mandat qui s'ouvrira samedi, au lendemain de l'élection. S'il n'est pas élu président, il ne sera plus au gouvernement du foot mondial. Le patron du football asiatique, le cheikh Salman bin Ebrahim al Khalifa (Bahreïn), est un fervent supporter de Blatter.
La Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes), 35 voix, a été frappée de plein fouet par les affaires, puisque son président (désormais ex-président) Jeffrey Webb fait partie des personnes arrêtées à Zurich. Comment votera-t-elle ? Les autres contingents, Océanie (11 voix) et Amérique du Sud (10) pèsent moins.
Source : RTS.