Aller au contenu

Bunny-Tsukino

Fergie Babes
  • Compteur de contenus

    9018
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    20

Tout ce qui a été posté par Bunny-Tsukino

  1. Ces débiles de l'Iran ont voulu faire disqualifier l'Irak. Les mecs ont déposé une plainte affirmant que Alaa Abdul-Zahra était inéligible, du fait d'un contrôle positif en club l'année dernière. Heureusement, l'AFC a rejeté l'appel, et c'est donc bien l'Irak qui participera aux demi-finales, aux dépens de la team Melli. Mais tout ce barnum est la parfaite illustration de l'esprit " mauvais perdant " qui pollue les moeurs iraniennes. Et cette attitude ne les grandit pas, bien au contraire. Sinon, on a eu droit aux excuses publiques de Kagawa, suite à son péno raté : << Le résultat veut tout dire. Nous n'avons pas réussi à marquer et je me sens responsable. Je suis désolé... >> << Je n'ai pas converti mes occasions dans ce match et j'ai raté le penalty décisif. Nous avons perdu et ce n'est pas facile à digérer. Si j'avais marqué, nous aurions gagné. Tout ce que je peux dire, c'est que je suis désolé. >> << Nous étions tous sereins, nous nous sommes créé suffisamment d'opportunités et l'on croyait vraiment qu'on finirait par gagner. Un but, ce n'est pas assez, nous avons gâché trop d'occasions. >> << Je sentais que je pouvais marquer mais je ne l'ai pas fait. On ne s'attendait pas à sortir dès maintenant. >> << On ne peut plus revenir en arrière. Mais je pense que l'on peut apprendre de cette défaite. Nous avons de jeunes joueurs qui ont marqué, et je pense qu'il y a de bonnes choses à faire avec eux. On doit donc aller de l'avant. >> << J'ai manqué mon penalty et nous avons perdu, je dois en tirer les enseignements. Peut-être est-ce un problème mental, ou autre chose. Mais je dois trouver ce qui ne va pas. >> << Je me sens désolé pour le coach parce que j'ai senti beaucoup de potentiel dans le style de jeu qu'il nous a apporté. J'ai vraiment aimé la façon dont nous avons joué, et c'est donc d'autant plus décevant... >>
  2. Bof, ce n'est pas tellement ce soir qu'il faut le lyncher. Il a ses torts et il me déçoit beaucoup, mais là, vu l'écart de niveau intrinsèque énorme entre les deux camps, c'est une faute professionnelle de la part des joueurs. Tu n'as pas le droit de te faire accrocher en ayant si peu d'occases lorsque tu joues contre une D4, peu importe le 4-4-2, 5-3-2, 6-4-0, les longs ballons, le positionnement de Phil Jones ou que sais-je. Cette équipe-là, même en marchant, tu dois lui en mettre quatre. Non, c'est clairement une énorme contre-performance des joueurs avant tout, qu'aucune tactique ne peut justifier. La frilosité et les choix de Van Gaal peuvent nous coûter des points en PL contre un adversaire accrocheur, mais pas là. Si tu es sérieux et appliqué, ça passe. Ou alors il y a un manque de motivation global. Donc là oui, à la limite on peut parler du coach et de son incapacité à formuler un discours qui mobilise les joueurs. Mais sur l'aspect technique, je ne le considère pas comme la raison première de la déconvenue sur ce match.
  3. En gros, le Japon s'est fait sortir de la Coupe d'Asie en quarts de finale (1-1, puis victoire aux TAB 5 à 4 des Emirats arabes unis). Ca n'était plus arrivé depuis 1996. L'un des grands acteurs de cette déconvenue est Kagawa. Il a raté beaucoup de choses, dont par exemple la balle de match à la 93ème minute, alors que le Japon dominait outrageusement. C'est aussi lui qui a envoyé le ballon sur le poteau lors des tirs au but, en pleine mort subite... Outre ces deux faits marquants, son match a été un florilège de frappes écrasées, de tirs à côté ou sur le gardien, et j'en passe... Il faisait peine à voir. Mais entre supporters, on a pris le parti d'en rigoler. On se disait qu'en cas de TAB, il ne fallait surtout pas faire tirer cette victime, car son échec était tristement annoncé. M'enfin, ce n'est qu'une nouvelle mésaventure ! Avec ça, il devrait encore un peu plus s'engluer dans les tréfonds de la déprime... Je crois qu'il serait mieux pour lui d'oublier un temps l'équipe nationale. Déjà que sa position est en danger à Dortmund... En tout cas, c'est une bien mauvaise surprise pour tout le Japon, car une fois encore, on ne s'y attendait pas du tout. Les émirats ont sorti le grand jeu lors des 10 premières minutes, et puis plus rien. Mais ça a suffi pour ouvrir le score, grâce à une belle frappe croisée d'Ali Mabkhout. Le Japon a ensuite pris le contrôle du jeu tranquillement, comme a son habitude, et malgré les fulgurances du génial Omar Abdulrahman, les EAU n'avaient alors plus rien à se mettre sous la dent. Ils ont toutefois fait preuve d'héroïsme au niveau défensif, et ont aussi, il est vrai, profité de la maladresse du Japon : sur 35 tirs (!!!), les samouraïs n'en ont cadré que 8. Une gaucherie rédhibitoire à ce niveau. De leur côté, les EAU n'ont tiré que 3 fois au but, mais ont cadré deux frappes. Cruelle défaite pour le Japon ? J'ai envie de dire, oui et non. Certes, il n'y avait pas photo sur le plan du jeu, de la tactique, du pressing, de la circulation de balle, et tout ce que vous voulez d'autre (70% de possession dans le camp adverse), mais au bout d'un moment, il faut convertir les occasions en but. Ca n'a pas été le cas aujourd'hui, et je ne peux que le déplorer. L'égalisation japonaise est arrivée à la 81', sur une jolie frappe pleine de culot de Shibasaki (22 ans), le milieu de terrain des Kashima Antlers, entré à la 60ème à la place d'Endo. Evidemment, ça a galvanisé le Japon qui s'est alors rué à l'attaque, mais il y a eu trop de maladresses... Au final, malgré les promesses entrevues au premier tour, cette nouvelle mésaventure résonne comme un écho inquiétant de la triste coupe du monde au Brésil. Et encore, se faire éliminer au premier tour d'un mondial, même si c'est extrêmement décevant, cela peut arriver : l'Italie, l'Angleterre, l'Espagne ou le Portugal ne diront pas le contraire. Mais quand je vois le Japon reculer dans la hiérarchie asiatique, ça me préoccupe davantage. Espérons qu'il s'agisse d'un simple incident... A partir d'aujourd'hui, il va falloir commencer à tourner la page de certains joueurs. Endo a sûrement connu sa dernière sélection, mais Shibasaki a laissé entrevoir beaucoup de promesses et de caractère. C'est d'ailleurs lui qui, malgré ses 5 sélections au compteur, tirait chaque corner, et même des coups francs (en lieu et place de Honda !), dont un qui rase le poteau adverse à la 120ème minute... Il me fait nourrir beaucoup d'espoirs. Il faudra aussi trouver un nouvel entraîneur, puisque Javier Aguirre sera sans doute limogé, du fait de ses casseroles. De ce que j'ai vu, j'ai été séduite, mais il a mal géré son effectif, que ce soit en terme de turnover ou de choix de joueurs (c'est dû à une méconnaissance du football japonais et de son championnat, mais pour amender ça, il aurait eu besoin de plus de temps). On parle d'un retour de Zaccheroni mais je n'y suis pas favorable : j'ai toujours pensé qu'on ne fait pas du neuf avec du vieux (surtout quand le vieux s'est finalement terminé par un échec), et puis, je ne crois pas qu'il s'agisse du meilleur moyen pour reconstruire une équipe toute fraîche, avec de nouveaux joueurs (surtout qu'il avait tendance à beaucoup s'appuyer sur le même noyau dur). Un autre nom qui circule est celui de Dragan Stojkovic. Lui, pour le coup, il connaît bien le Japon, puisqu'il y a entraîné avec succès (champion avec Nagoya en 2010). On verra bien... Le prochain objectif, c'est donc la qualif pour le mondial 2018, avec un groupe neuf, frais. En espérant ne pas traverser une période de vaches maigres. Parce que bon, quand la meilleure génération de ton histoire se casse la gueule, ce n'est quand même pas porteur d'espoir. Voici quand même le résumé du match (désolée pour la qualité, mais au moins, c'est complet, même s'il n'y a pas la séance de TAB) : https://www.youtube.com/watch?v=wdOnsUM86x4 Dans l'autre match, il y a eu aussi une surprise, puisque c'est l'Irak qui accède aux demi-finales (3-3 puis victoire 7 TAB à 6), après avoir lutté jusqu'au bout du suspense contre l'Iran. Au final, le Japon a battu l'Irak en poules, mais c'est l'Irak qui verra les demi-finales. De la même façon, l'EAU accèdent au dernier carré alors que l'Iran, contre qui ils ont perdu en poules, est recalé. Ah, le football ! Il faut quand même féliciter l'Irak, dont les exploits constituent un miracle permanent, tant la situation du pays est instable à tous les niveaux. En parlant de ça, l'état islamique ne s'est pas privé pour faire des victimes à Mossoul, où ils ont tué 13 personnes coupables de regarder Irak - Jordanie. Sympas. Bon, voici le tableau des demi-finales. Corée du Sud - Irak Australie - Émirats arabes unis Tout sauf la Corée du sud, pitié... Ils n'ont pas gagné depuis 1960, et c'est très bien comme ça.
  4. Oh, vu les conditions dans lesquelles Cha Bum-Kun a dû se développer, et le niveau qu'il a atteint, je dirais qu'il a encore une longueur d'avance quand même ^^ C'était vraiment un OVNI, et il a beaucoup plus de mérite, je trouve. D'ailleurs tu as son fils dans l'équipe actuelle : Cha Du-Ri, latéral droit. C'est le dernier survivant des héros de 2002. Il a même joué en Europe, au Celtic notamment. Bon, il est un peu vieux maintenant (34 ans), et il n'a pas été appelé pour la Coupe du monde au Brésil, mais le nouveau sélectionneur (Uli Stielike) a souhaité son retour, sûrement pour injecter un peu d'expérience à une équipe qui en manquait beaucoup, car très jeune (la troisième plus basse moyenne d'âge de la Coupe du monde, derrière le Ghana et le Nigéria). Le voilà en action lors de la Coupe du monde 2010, en huitièmes de finale face à l'Uruguay d'Alvaro Pereira.
  5. Les quarts de finale ont commencé aujourd'hui. Et sans surprise, la Corée du sud et l'Australie seront au rendez-vous des demi-finales. Les socceros sont venus à bout de la Chine (2-0) grâce à deux réalisations de Tim Cahill (48', 65') en seconde mi-temps, dont un joli retourné pour ouvrir le score. https://www.youtube.com/watch?v=qFD-91uYVPM Dans l'autre match, c'est aussi un doublé qui a offert la victoire à la Corée du sud face à l'Ouzbékistan (2-0). Il a été inscrit en prolongations par Son Heung-Min (104', 120'), l'attaquant star qui évolue à Leverkusen. M'enfin, c'est une victoire globalement méritée. A voir maintenant si la prolongation ne va pas peser dans les jambes, même si les coréens disposent d'un jour en plus de récupération par rapport à l'Iran ou l'Irak - leur futur adversaire. Sachant que ces deux-là pourraient bien, également, passer par une séance de prolongations demain... En tout cas, si le Japon et l'Iran passent à leur tour, on retrouvera dans le dernier carré les quatre qualifiés pour le dernier mondial. Une sorte de continuité, même si les équipes ne sont déjà plus tout à fait les mêmes qu'au Brésil.
  6. Encore un qui sera cramé à 26 ans. A voir comment on le gère.
  7. Toujours aussi discret. On l'a reconverti en milieu de terrain relayeur, donc forcément, il n'a plus le même impact autour de la surface adverse. D'ailleurs, il ne réussit plus énormément de gestes difficiles près du but (il lui arrive néanmoins de les tenter, sporadiquement). Si vous regardez bien, sur son but, il tire encore sur le goal. Par contre, ses déplacements (assez libres) et sa qualité technique toujours intacte aident aux remontées de balle, et aussi à sa bonne circulation, sa conservation. On pourrait dire que c'est un fluidifiant pour le jeu. << Pass and move >>, quoi. C'est quelque chose qu'il a toujours bien maîtrisé, même chez nous (d'ailleurs c'est à MU qu'il a commencé à évoluer de plus en plus bas). Et en jouant reculé, ça lui permet de ne pas se mettre trop en avant, parce qu'il n'est pas fait pour ça. Je pense qu'on l'a tous compris, malheureusement.
  8. Le premier tour est donc terminé ! A la faveur d'un succès convaincant face à la Jordanie (2-0), le Japon reste en tête du groupe. Les buts ont été inscrits par Honda (24') et...Kagawa (82'). Non, vous ne rêvez pas ! L'ex-mancunien, de plus en plus fâché avec les cages adverses, a donc scoré pour la première fois en équipe nationale depuis le mois de juin. C'était juste avant la Coupe du monde, à l'occasion d'un succès 3-1 sur le Costa Rica (oui, cette même équipe qui a atteint les quarts de finale dix jours après, alors que le Japon s'est cassé la gueule mentalement). A vrai dire, je craignais un peu ce match. Ce n'est jamais facile d'appréhender une rencontre où un nul suffit, surtout pour une équipe comme le Japon que l'on sait sujette aux balbutiements. J'ai donc été agréablement surprise de voir les samouraïs bleus dérouler leur jeu habituel, enfin, celui qu'on a aperçu contre l'Irak, et qui porte clairement la signature d'Aguirre. Pour tout avouer, j'ai rarement vu le Japon aussi serein, avec une telle emprise et un tel contrôle sur l'adversaire. Avec Zaccheroni, par exemple, il y avait un jeu plus direct, et sûrement plus riche en occasions de but, mais l'on se tapait à chaque fois une ou deux grosses frayeurs par match, y compris face à la Jordanie ou l'Irak. Là, sur les trois matchs, j'ai de la peine à débusquer une véritable occasion franche en faveur de l'adversaire. Que ce soit la Palestine, l'Irak ou la Jordanie, aucune de ces équipes-là n'est vraiment parvenue à mettre en difficulté le Japon, du moins en terme d'opportunités. L'occupation du terrain, les déplacements et les couvertures défensifs sont toujours très intelligents, on sent que les joueurs savent tous ce qu'ils doivent faire, quel est leur rôle dans telle ou telle situation de jeu. Et les joueurs n'ont pas besoin d'effectuer de grandes courses de repli. Par séquences, ça me fait penser à l'Atletico Madrid (au niveau du style bien sûr, pas sur la valeur absolue) dans la manière de disputer chaque ballon, dans la capacité à bien fermer les espaces... Un autre point important aussi, c'est qu'on ne sent pas trop la panique chez les joueurs, ils relancent toujours (dans la mesure du possible évidemment) au sol, soit sur un partenaire proche, soit en repartant de derrière, sans s'affoler. C'est assez nouveau, ça aussi. Souvent, chez le Japon, il y avait cette tendance à dégager n'importe où dès que le pressing adverse était trop intense. Les joueurs n'avaient pas toujours confiance en leur technique. Mais c'est aussi une histoire de consignes données par l'entraîneur. Enfin bref. Le petit bémol, c'est qu'il y a moins d'occasions qu'avant. Mais à force de bien faire circuler la balle, les adversaires, jusqu'à maintenant, finissent toujours par commettre une erreur individuelle qui met en péril leur système défensif. J'ai hâte de voir ce que ça donnera contre une équipe plus forte, maintenant. Ce qui m'inquiète le plus dans la gestion d'Aguirre, c'est le manque de turnover. Depuis le début du tournoi, il tourne à peu près à 13 joueurs, et le vieil Endo est resté 85 minutes sur le terrain aujourd'hui, or sachant que le quart de finale est prévu dans trois jours, et que les EAU disposent d'un jour de récupération supplémentaire, on a de quoi se faire du souci. C'est toujours plus ou moins les mêmes qui jouent, alors que d'autres le mériteraient aussi. Yoshinori Muto, par exemple (passeur décisif sur le deuxième but), et plus encore Gaku Shibasaki, notamment pour faire souffler Endo ou Hasebe. On ne le voit pas dans le résumé, mais il y a deux buts japonais injustement refusés par l'arbitre, pour cause de hors-jeu imaginaire. Quand on ajoute à ça le poteau de Honda, décidément bien malheureux depuis deux rencontres (malgré deux réalisations tout de même !), il n'y avait pas vraiment photo entre les deux équipes. Pour finir, c'est une belle petite revanche sur cette équipe de Jordanie, parce que la dernière confrontation avait accouché d'une défaite 2-1 (c'était en 2013, lors des qualifs au mondial), revers que j'ai imputé à l'absence de Honda, dont le Japon de Zaccheroni était, il faut le dire, dépendant. A domicile, les jordaniens avaient fêté leur victoire avec les supporters, de manière tout à fait classe. En attendant, la Jordanie est éliminée puisque dans l'autre match, l'Irak s'est imposée face à la Palestine, mais sur un score qu'on n'attendait pas : 2-0. Les courageux palestiniens ont dû réaliser un très grand match, je n'ai pas pu les voir vu que le Japon jouait en même temps, mais je crois qu'ils peuvent être fiers, ne serait-ce qu'au vu de l'étroitesse de leur défaite. Ils quittent la compétition sans le moindre point, mais ils auront sûrement appris beaucoup de choses lors de ce tournoi. De son côté, l'Irak accompagne le Japon en quarts de finale. Équipe J V N D Bp Bc Diff Pts 1 Japon 3 3 0 0 7 0 +7 9 2 Irak 3 2 0 1 3 1 +2 6 -------------------------------------- 3 Jordanie 3 1 0 2 5 4 +1 3 4 Palestine 3 0 0 3 1 10 -9 0 Au final, il n'y aura eu aucun match nul dans ce premier tour. Une preuve que les équipes jouent pour gagner ? C'est en tout cas bien étrange... Mais voici le tableau des quarts de finale : Corée du Sud - Ouzbékistan Iran - Irak Chine - Australie Japon - Émirats arabes unis
  9. La logique voudrait que les sud-coréens s'imposent, l'Ouzbékistan leur réussit bien puisqu'ils demeurent invaincus face aux loups blancs depuis 1994. Leur dernière défaite contre eux, c'était à l'occasion des Jeux Olympiques d'Asie d'Hiroshima. En tout cas, on devrait assister à un match intéressant, espérons-le au niveau du spectacle, mais surtout sur le plan tactique. Bien, place au groupe C ! Le verdict a été rendu ce matin, et c'est finalement l'Iran qui s'adjuge la première place, à l'aide d'un tout petit succès acquis dans les dernières minutes de jeu par l'intermédiaire de Ghoochannejhad. On pourra fustiger la défense des émirats, très passive sur le coup. Je voudrais insister quand même sur le fait que cette équipe d'Iran, coachée par Carlos Queiroz, est tout à fait ennuyeuse. A la 45ème minute de jeu, elle culminait à 23% de possession de balle... Un truc impensable. Déjà, à la Coupe du monde, sa tactique se bornait au garage d'un bus défensif, mais je ne m'attendais pas à ce qu'elle reproduise ce schéma en Coupe d'Asie, surtout contre des équipes de moindre envergure comme les Emirats Arabes Unis. Et pourtant, ils s'abaissent à ça... Enfin bref. Cela semble ravir leurs supporters, qui font montre d'une arrogance incroyable et injustifiée envers les autres pays d'Asie. En effet, leur dernier triomphe date de la préhistoire (1976), mais on les voit, sur les forums, qui bombent le torse fièrement auprès de leurs homologues asiatiques, cherchant à prouver par A+B et au moyen d'arguments parfois délirants qu'ils ont toujours été la meilleure équipe de la zone malgré leur incapacité à remporter le tournoi depuis près de 40 ans maintenant. Au début, je prenais ça pour un manque de culture football : aujourd'hui, je l'interprète comme du nationalise exacerbé. Ce dont on est sûr désormais - ou presque, c'est que le Japon évitera cette équipe en quarts de finale, puisqu'au vu de la situation de son groupe, le Japon sera soit vainqueur du groupe (en cas de victoire ou de nul face à la Jordanie), soit éliminé (en effet, la différence de buts du Japon n'était pas si favorable, il y a de fortes chances qu'une défaite les élimine, puisque l'Irak devrait torpiller une Palestine de plus en plus aux abois au fur et à mesure qu'on avance dans la compétition). Donc, en cas de qualification, le Japon croiserait probablement la route des Emirats Arabes Unis. Et c'est tant mieux, car le Japon tel que je l'ai laissé sous l'ere Zaccheroni (pour le Japon d'Aguirre, je ne sais pas encore) avait beaucoup de mal avec les équipes regroupées derrière, qui ferment bien les espaces, et qui piègent l'adversaire dans un faux rythme (je parle d'équipes qui ont un niveau décent, bien sûr ; pas des Îles Caïmans). Le Japon s'est souvent fait avoir par cette manière de jouer. Dans l'autre match du groupe, et c'est anecdotique, le Qatar a perdu son troisième match, quittant ainsi le tournoi la tête basse, très basse. C'était contre le Bahreïn cette fois (1-2). Bye bye Qatar ! Équipe J V N D Bp Bc Diff Pts 1 Iran 3 3 0 0 4 0 +4 9 2 Émirats arabes unis 3 2 0 1 6 3 +3 6 ------------------------- 3 Bahreïn 3 1 0 2 3 5 -2 3 4 Qatar 3 0 0 3 2 7 -5 0 Toujours pas la moindre trace d'un match nul dans cette compétition...
  10. Dans le groupe B, l'étonnante équipe de Chine a consolidé sa première place, à l'aide d'une victoire étriquée 2-1 face au voisin et "ami" nord-coréen. Trois matchs, trois victoires, Alain Perrin a réussi son pari de mener les chinois en quarts de finale. C'est pour le moment la vraie sensation du premier tour, et l'on commence déjà, un peu partout en Asie, à frémir d'inquiétude devant cette montée en puissance, considérée comme le point de départ de l'inévitable hégémonie chinoise sur le continent le plus peuplé au monde. Il faut dire que depuis deux-trois ans, les chinois ont employé les moyens nécessaires au développement de leur football : on crée un peu partout des centres de formation ultra-modernes, on commence à rendre obligatoire le football dans certaines écoles. Aussi, on investit massivement dans les clubs, où l'on achète à prix d'or des joueurs étrangers compétitifs. Mais de façon intelligente : au lieu de séduire des vieilles gloires au bout du rouleau, les chinois ont jeté leur dévolu sur des joueurs de moindre renommée, mais toujours dans la force de l'âge. Ainsi, on retrouve des joueurs comme Wagner Love (Shandong Luneng), Muruqui, Dario Conca, Alessandro Diamanti, Elkeson (Guangzhou Evergrande), mais aussi des entraîneurs de niveau mondial comme Marcelo Lippi (Guangzhou Evergrande), qui contribuent à faire progresser le football chinois. L'équipe de Guangzhou (vainqueur de la C1 asiatique 2013, une première pour un club chinois) est d'ailleurs un mélange de grosses individualités étrangères et d'internationaux chinois, ce qui offre à ces derniers la chance d'évoluer chaque jour à l'entraînement au contact de bons footballeurs. Et ce n'est que le début : lors de ce mercato, Guangzhou s'est attaché les services de Alan Carvalho (Red Bull Salzbourg), mais aussi de Ricardo Goulart (Cruzeiro), pour la coquette somme de 15 millions d'euros. Par contre, Lippi s'en va. C'est Cannavaro qui lui succède, pour sa première en tant qu'entraîneur. De son côté, le Shandong Luneng vient d'acquérir Diego Tardelli, avant-centre international brésilien, qui s'est d'ailleurs fendu d'un doublé contre l'Argentine (2-0) il y a quelques mois, lors du Superclasico... Bref ! Dans l'autre match du groupe, c'est l'Ouzbékistan qui s'est qualifié, en battant l'Arabie Saoudite sur le score de 3-1. Rappelons que les ouzbeks avaient besoin d'une victoire pour passer, leur différence de buts étant inférieure à celle des saoudiens au coup d'envoi du match. Mission accomplie donc, grâce à un doublé de Rashidov (2', 79'), et un but de Shodiev (71'). La réalisation saoudienne, a elle été signée par Al-Sahlawy (61' s.p). Chine et Ouzbékistan qualifiées, Arabie Saoudite et Corée du nord éliminées. Équipe J V N D Bp Bc Diff Pts 1 Chine 3 3 0 0 5 2 +3 9 2 Ouzbékistan 3 2 0 1 5 3 +2 6 --------------------------------------------- 3 Arabie saoudite 3 1 0 2 5 5 0 3 4 Corée du Nord 3 0 0 3 2 7 -5 0 On connaît donc à présent les deux premiers quarts de finale de cette coupe d'Asie : Corée du Sud - Ouzbékistan et Chine - Australie Ca promet.
  11. Bunny-Tsukino

    Can 2015

    Merci pour le résumé. Je suis un peu déçue pour le Burkina, enfin surtout pour Kaboré, le métronome de l'équipe. Le Tunisie - Cap vert de ce soir aura des allures de revanche. Il faut rappeler que les deux nations s'étaient rencontrées dans un groupe de qualifs au mondial 2014. Le Cap vert de Ryan Mendes avait obtenu la première place, mais a été finalement disqualifié pour fraude au niveau des feuilles de match. C'est donc la Tunisie qui les a remplacés pour les barrages finaux, mais les aigles de Carthage ont malheureusement butté sur le Cameroun. Quoi qu'il en soit, le match s'annonce alléchant (mais je ne pourrai pas le voir, pour cause d'OM !). Une vraie et belle opposition de styles. J'aime beaucoup le jeu offensif et technique du Cap vert, dont j'ai fait la découverte à la dernière CAN. C'est l'une des nations montantes du continent, je trouve (quoi de plus normal, avec un certain Platini dans ses rangs ? J'espère qu'on le reverra).
  12. La troisième et dernière journée a commencé. Le groupe A a donné son verdict, et c'est finalement la Corée du sud, vainqueur surprise de l'hôte australien (0-1), qui finit en quête du groupe. Le but a été inscrit à la 32ème minute par Lee Jung-Hyup, dont le bout du pied vient dévier la trajectoire d'un tir croisé de Lee Keun-Ho. Il faut quand même souligner que l'Australie avait plus ou moins fait tourner. L'inusable Tim Cahill était sur le banc, par exemple. Dans l'autre match (celui des vaincus), l'Oman de Paul Le Guen quitte le tournoi sur une bonne note, avec une victoire 1-0 sur le Koweït, grâce à une réalisation de Al-Muqbali à la 69ème. Au classement, on a donc : Équipe J V N D Bp Bc Diff Pts 1 Corée du Sud 3 3 0 0 3 0 +3 9 2 Australie 3 2 0 1 8 1 +6 6 ----------------------------------------- 3 Oman 3 1 0 2 1 5 -4 3 4 Koweït 3 0 0 3 1 6 -5 0 La Corée du sud devrait donc, selon toute vraisemblance, éviter la Chine (probable vainqueur du groupe en quarts de finale. Dommage car on aurait assisté à un chaud derby est-asiatique, où les coréens auraient sûrement laissé des plumes, voire des jambes (!) Mais là, en finissant 1ers de leur groupe, leur chemin vers une éventuelle finale s'annonce plus dégagé...
  13. Bunny-Tsukino

    Can 2015

    Personne pour couvrir la compétition ? J'ai pas le temps de m'occuper de ça aussi.
  14. Pour poster une deuxième vidéo, il faut coller le lien directement sur l'espace d'écriture, sans passer par l'icône "BBCodes spéciaux". On savait que la Palestine n'aurait pas le niveau (félicitons-les quand même pour avoir inscrit leur premier but dans l'histoire de la compétition, grâce au dénommé Ihbeisheh), mais on voit aussi qu'il est très difficile pour elle d'enchaîner les matchs de ce niveau avec la même intensité. Ils devraient malheureusement prendre une nouvelle taule face à l'Irak. M'enfin, c'est un apprentissage obligé. Tous les pays asiatiques sont un jour passés par là. Pour le Japon, malgré le tumulte qui l'accable (Javier Aguirre, le sélectionneur, est acculé par des soupçons de corruption datant de l'époque où il était en Liga, et il risque fort d'être viré à la fin du tournoi à cause de ça, ce qui, vous en conviendrez, ne fait pas planer sur le groupe un climat très sain), j'ai été agréablement surprise. La jeune génération prometteuse de l'Irak (demi-finale de coupe du monde U20), qui a pas mal fait souffrir le Japon ces derniers temps, me rendait un peu curieuse, craintive aussi. Comment allaient-ils se comporter au plus haut niveau ? Cette question me tenaillait, mais le Japon a finalement obtenu une victoire logique, méritée. Les 25 premières minutes ont été totalement à l'avantage des samouraïs, que ce soit en terme de hauteur de récupération de balle, de domination territoriale, de possession, et surtout d'occasions franches. A vrai dire, l'Irak était complètement étouffé jusqu'à l'ouverture du score de Honda sur penalty (23'). Et même après, les occasions ont toujours été en faveur du Japon (Honda a frappré trois fois sur le poteau). Franchement, j'ai commencé à entrevoir la patte d'Aguirre sur cette équipe. Par séquences, le jeu qui m'a rappelé la sélection mexicaine : d'abord, une forte possession de balle, agrémentée par des placements et déplacements judicieux (grosse activité des latéraux), qui permettaient des changements de rythme soudains. Mais aussi, une circulation de balle très fluide (bien aidée par un Kagawa toujours aussi discret mais précieux dans les constructions lentes), avec peu de mésententes entre les joueurs qui se trouvaient toujours sans peine, ce qui traduit l'émergence de certains automatismes. Et enfin, une occupation du terrain cohérente, des couvertures intelligentes qui fermaient bien les espaces, et des prises à deux efficaces pour cadrer le porteur adverse, ce qui a selon moi limité les efforts individuels, les grandes courses. Et tant mieux, parce que le pressing tout terrain que le Japon affectionne (souvent) en temps normal est gourmand en énergie. Contre l'Irak, les samouraïs, grâce à leur placement, avaient toujours le petit temps d'avance qui leur permettait, par exemple, de dévier le ballon de la pointe du pied, juste ce qu'il faut pour le donner proprement à un partenaire proche et démarqué (libre de ses mouvements, quoi). Enfin, les joueurs ont très peu paniqué, ce qui est à souligner quand on parle du Japon (même au niveau asiatique). Les transmissions étaient assurées, sereines. Comme si chacun savait où se trouvait l'autre. J'ai beaucoup aimé. Le Japon a aussi pas mal géré ses (son) temps faibles, notamment au retour des vestiaires, quand l'Irak a densifié son bloc et joué plus haut pour mettre en difficulté la rampe de lancement du milieu de terrain nippon : Endo. Aguirre a d'ailleurs réagi dès la 60ème, en sortant Endo et en faisant rentrer Konno pour oxygéner l'équipe. A partir de là, la gestion fut plutôt tranquille, et le Japon a même encore réussi par à coups à être dangereux, tout en empêchant l'adversaire de l'être. En fait, l'Irak n'a pas eu une seule occasion franche de toute la partie, si l'on excepte une reprise du tibia mollasse en fin de première période de Younis Mahmoud, aisément captée par Kawashima. En résumé : 0-25' : Grosse domination japonaise, circulation de balle agréable et fluide (ce qui a fini par faire craquer la défense de l'Irak, qui, à force de courir, a commis des fautes individuelles), beaucoup d'occasions de buts, dont une tête de Honda sur le poteau. Les décalages de Endo pour les latéraux ressemblaient à des coups de couteau dans du beurre. 25-45' : Gestion sereine. Le Japon recule légèrement sans être inquiété, sauf sur une petite action. 45'-60' : Temps faible. L'irak a fait remonter sa défense, l'a resserrée, et Endo n'a plus la même liberté d'expression. Le Japon recule un peu. Il n'y a plus vraiment d'occasion (sauf un tir enroulé de Honda à l'entrée de la surface, qui finit sur la barre) en sa faveur parce que les attaquants doivent aider au repli défensif de manière plus stricte. Car oui, Endo a 34 ans, et il ne tient plus 90 minutes à haute intensité. Ceci dit, bien que l'Irak ait provoqué plusieurs fautes autour de la surface japonaise, il ne se crée pas non plus de véritable situation. 60'-80' : Aguirre réagit. Il sort Endo et fait rentrer Konno, pour le résultat indiqué plus haut. Le Japon respire, ses offensifs se libèrent de nouveau et repartent de l'avant. Les occasions sont de retour. Honda touche une troisième fois le poteau. 80'-90' : On sent que l'Irak n'a plus la force de tenter un ultime assaut. Il s'en remet alors aux CPA pour espérer obtenir un improbable nul. Mais le Japon fait tranquillement tourner le ballon. https://www.youtube.com/watch?v=aNWyAhs99vc Voilà voilà. Tout n'est pas parfait bien sûr, et il serait malvenu de céder à une quelconque enflammade. Les problèmes de finition sont toujours là, tout comme la tendance à parfois commettre des fautes bêtes (coucou, G. Sakai). Mais j'ai vu un Japon parfaitement huilé sur certaines phases, et surtout très tranquille, ce dont je n'avais vraiment pas l'habitude. Il faudra voir ce que ça donne face aux vrais ténors de la compétition, maintenant. Le prochain match sera mardi, contre la Jordanie. Un nul suffira à assurer la qualif, et la première place du groupe. Mais une défaite a de bonnes chances de s'avérer éliminatoire, puisque l'Irak va certainement rouler sur la Palestine. Équipe J V N D Bp Bc Diff Pts 1 Japon 2 2 0 0 5 0 +5 6 2 Irak 2 1 0 1 1 1 0 3 3 Jordanie 2 1 0 1 5 2 +3 3 4 Palestine 2 0 0 2 1 9 -8 0 Entre confiance et méfiance...
  15. Bunny-Tsukino

    Handball

    C'est à quelle heure ?
  16. Dans le groupe C, l'Iran a obtenu sa deuxième victoire en autant de matchs, en s'imposant 1-0 contre le Qatar, sur une réalisation du prometteur avant-centre Sardar Azmoun (19 ans), grâce à un sublime contrôle orienté qui rappelle, j'ose le dire, un certain Denis Bergkamp, pour s'ouvrir le chemin du but. Ce jeune-là, je vous conseille de le garder à l'oeil. Il exerce actuellement ses talents au Rubin Kazan, mais nombre de clubs anglais (Arsenal, Tottenham, Liverpool) se sont déjà positionnés pour l'acquérir. Malheureusement, il est sorti sur civière en fin de match, mais il devrait selon toute vraisemblance, être opérationnel pour les quarts de finale, auxquels l'Iran est d'ores et déjà assuré de prendre part. Le Qatar, lui, est éliminé (bonne surprise !) Dans l'autre match, les surprenants émiratis sont venus à bout du Bahreïn sur le score de 2-1, grâce à un but de Mabkhout et un malheureux CSC de Husain. Le Bahreïn a inscrit son but par l'intermédiaire de Jaycee John Okwunwanne, un buteur nigérian naturalisé. Au terme de la deuxième journée, on connaît donc les deux qualifiés du groupe (Emirats arabes unis, Iran, 6 points tous les deux), et aussi les deux éliminés (Bahreïn, Qatar, 0 point chacun). Pld W D L GF GA GD Pts 1 United Arab Emirates (A) 2 2 0 0 6 2 +4 6 2 Iran (A) 2 2 0 0 3 0 +3 6 3 Bahrain (E) 2 0 0 2 1 4 −3 0 4 Qatar (E) 2 0 0 2 1 5 −4 0 Le match Iran - EAU aura donc des allures de finale de groupe, pour en désigner le grand vainqueur. Les émirats n'ont besoin que d'un nul pour rester en tête, et si l'Iran venait à finir deuxième, leur match en quarts de finale constituerait sans doute un vrai choc, peu importe l'adversaire.
  17. Pour que l'Asie intéresse les gens, il lui faudra briller sur plusieurs coupes du monde d'affilée, en envoyant des représentants en huitièmes, en quarts, etc... Et encore, je ne suis pas sûre. Ce qu'il faudrait aussi, et surtout, c'est que des joueurs s'établissent en Europe, dans des clubs qui jouent la Ligue des champions, et de très grands clubs, si possible. Qu'on le veuille ou pas, le grand public sera toujours plus attiré s'il y a de grosses individualités dans un tournoi. Des joueurs qu'ils connaissent bien, qu'ils voient chaque semaine. Enfin voilà ! Je ne vais pas me lancer dans des analyses tactiques à propos de formations dont vous ne connaissez pas les joueurs, mais je continue de vous renseigner sur les résultats. Nous avons assisté à une vraie surprise aujourd'hui, à l'occasion de la 2ème journée du groupe B : la Chine d'Alain Perrin, déjà tombeuse de l'Arabie Saoudite au premier match, s'est offert le scalp de l'Ouzbékistan (2-1). Les loups blancs d'Asie centrale avaient pourtant ouvert le score par l'intermédiaire d'une frappe contrée d'Ahmedov (22'), mais les chinois ont renversé la situation en deuxième période, en moins d'un quart d'heure, grâce à des réalisations de Wu Xi (55') et Sun Ke (68'). Dans l'autre match du groupe, l'Arabie Saoudite a torpillé la Corée du nord 1-4. Les saoudiens se relancent donc dans ce groupe où la Chine est d'ores et déjà qualifiée. La sélection d'Alain Perrin compte en effet 6 points, et il lui suffira d'un nul au dernier match contre la Corée du nord pour s'assurer la première place du groupe, tandis que l'Arabie Saoudite et l'Ouzbékistan vont s'entre-déchirer pour obtenir la deuxième place qualificative. Avantage à l'Arabie Saoudite tout de même, qui grâce à une différence de buts favorable (+2 contre 0 pour les ouzbeks), n'aura besoin que d'un nul pour décrocher le précieux accessit. La Corée du nord, elle, est éliminée. Le classement : Équipe J V N D Bp Bc Diff Pts 1 Chine 2 2 0 0 3 1 +1 6 2 Arabie saoudite 2 1 0 1 4 2 +2 3 3 Ouzbékistan 2 1 0 1 2 2 0 3 4 Corée du Nord 2 0 0 2 1 5 -4 0 Vivement Chine - Corée du nord et Arabie Saoudite - Ouzbékistan (si si) !
  18. J'avoue qu'en 2011, il y avait un peu plus de posteurs différents. Les mauvais résultats des pays asiatiques au dernier mondial n'aident pas à maintenir l'intérêt (déjà faible) des gens pour cette zone un peu lointaine. Mais je veux continuer à parler de ce que j'aime, et apporter un truc différent au forum. Place donc à la deuxième journée de cette phase de poules. Dans le groupe A, l'Australie, pays hôte, démarre décidément très fort. Après avoir fessé le Koweït en match d'ouverture (4-1), voilà qu'ils atomisent l'Oman de Paul Le Guen (4-0). Les buteurs sont, dans l'ordre, McKay (27'), Kruse (30'), Miligan (48' s.p) et Juric (70'). De son côté, la Corée du sud a elle aussi engrangé deux victoires en deux journées. Après l'Oman, c'est donc le Koweït qui a subi la fougue des guerriers de taeguks, sur la plus petite des marges, au terme d'un match pourtant équilibré, que ce soit en terme d'occasions, d'occupation territoriale et même de possession de balle. Soulignons toutefois que la Corée du sud était amputé de ses deux ailiers stars : Lee Chung-Yong, le joueur de Bolton, absent pour 3 semaines, et qui a déjà déclaré forfait pour le reste de la compétition, et surtout Son Heung-Min, l'attaquant de Leverkusen, qui a dû déclarer forfait car malade. La Corée du sud a donc réussi à faire le métier, moins brillamment que l'Australie, certes, mais toutes deux sont d'ores et déjà qualifiés pour les quarts de finale, à une journée de la fin de ce mini-championnat. Reste à savoir à quelle place, maintenant. Le dernier match, opposant ces deux nations, s'annonce prometteur. Mais il suffit d'un nul aux australiens, dont la différence de buts est largement favorable, pour conserver la tête du groupe. De leur côté, l'Oman et le Koweït quittent la compétition.
  19. Bunny-Tsukino

    Ballon d'Or

    Homare SAWA Quelle classe.
  20. La première journée de cette phase de poules s'achève avec l'entrée en lice du Japon, tenant du titre. Opposés à la Palestine, qui signait ses grands débuts dans la compétition, les samouraïs bleus n'ont pas eu à trop forcer leur talent pour s'imposer sur une bonne marge (4-0). Kagawa était titulaire, il a joué au milieu, en relayeur, comme c'était prévisible. Il n'a pas marqué mais il est impliqué sur trois buts, avec deux dernières passes (dont une involontaire puisqu'il s'agissait d'une frappe) et un penalty obtenu. Difficile de tirer un enseignement de ce match, si ce n'est que le 4-3-3 d'Aguirre ne me convient toujours pas, qu'Inui vaut plus en joker qu'en titulaire, que ce système de jeu ne tire pas 100% de Honda et Kagawa, ou encore que G. Sakai m'inquiète défensivement (Uchida est forfait). En tout cas, si Javier Aguirre a testé pas mal de jeunes lors des derniers amicaux, il est revenu aux joueurs d'expérience pour cette Coupe d'Asie... J'aurais aimé voir Shibasaki au milieu, mais manque de bol, il a contracté la grippe en début d'année. Je ne sais pas s'il est à 100% car il avait même perdu du poids. Du coup, papy Endo s'est tranquillement réinstallé dans l'équipe. On verra bien ce que la lenteur de son repli défensif (bon, dans un vrai milieu à trois, ça devrait aller, si Kagawa fait les efforts) donnera face à l'Irak vendredi... L'Irak, justement, s'est défait de la Jordanie sur le score de 1-0, dans l'autre match du groupe, sur un beau solo de Yaser Kasim. Les lions de la Mésopotamie (Irak) n'étaient pas très en forme à l'aube du tournoi, mais je me méfie beaucoup de cette équipe, qui compte en son sein plusieurs grands talents comme la légende Younis Mahmoud (buteur décisif en finale de la Coupe d'Asie 2007), et aussi quelques bons jeunes très précoces qui montrent leurs dents comme Ali Adnan ou Humam Tariq, tous deux demi-finalistes du dernier mondial U20 remporté par la France (après avoir éliminé l'Angleterre de Ross Barley, dominé le Chili, le Paraguay et la Corée du sud, ils s'étaient fait sortir aux tirs au but par l'Uruguay, qui perdra ensuite la finale...aux tirs au but, face à la France de Pogba). D'ailleurs, cette génération U20 a pas mal fait souffrir le Japon, qu'ils ont battu trois fois en trois matchs, lors des deux dernières années. Alors oui, les résultats chez les jeunes ne veulent pas toujours dire grand-chose, mais méfiance.
  21. 27 ans qu'on n'avait pas perdu à domicile contre Soton. Moyes, records breaker. Oh wait...
  22. Dans le groupe C, j'ai eu la bonne surprise de voir le Qatar s'incliner lourdement face aux Emirats arabes unis (4-1), grâce à deux doublés de Ahmed Khalil et Ali Makhbout. Oui, les gardiens sont nuls mondoudou. Bon, on va en profiter pour mettre en lumière la jeune génération prometteuse des émirats. Emmenée par l'espoir d'Al-Ain (EAU) Omar Abdulrahman, 23 ans (qui avait fait entre autres un essai à Manchester City en 2012), on avait aperçu cette jeune génération aux JO en 2012 (tournoi U23). Ils n'y avaient pas passé le premier tour (sortis par le Royaume-Uni et le Sénégal), mais avaient tout de même décroché un point, et réussi des prestations honorables. La victoire d'aujourd'hui contre le Qatar, en compétition officielle, est peut-être un premier pas vers la confirmation au plus haut niveau pour ces jeunes joueurs. Dans l'autre match du groupe C, l'Iran, un des favoris de la compétition, a facilement disposé du Bahreïn, sur un score fleuve de 2-0 (buts de Hajsafi et Shojaei). En tant que fans de MU, je vous conseille vivement de suivre un peu mieux cette équipe, le travail de Queiroz (qui leur a fait retrouver la Coupe du monde en terminant premier d'un groupe difficile, avec la Corée et l'Ouzbékistan) y est remarquable. Tactiquement, il ne fait rien d'innovant, c'est rarement spectaculaire, mais toujours très sérieux, cohérent et solide. Je crois qu'ils disposent de la meilleure assise défensive de la zone Asie, on l'a vu d'ailleurs à la Coupe du monde, où la Team Melli a réalisé la belle performance de n'encaisser qu'un but en deux matchs contre l'Argentine et le Nigeria. Equipe à suivre, donc.
  23. Dans l'autre match du groupe A, la Corée du sud a fait le métier en s'imposant 1-0 face à l'Oman de Paul Le Guen, grâce à un but de Cho Young-Cheol. L'excellent Ali Al-Habsi, que vous connaissez bien puisqu'il a évolué sous les couleurs de Wigan, n'a pu contenir toutes les offensives coréennes malgré un bon match de sa part. Dans le groupe B, petite surprise, la Chine d'Alain Perrin est venue à bout de l'Arabie Saoudite, sur ce même score de 1-0, grâce à une réalisation signée Yu Hai, sur un coup-franc dévié par le mur saoudien. Maintenant, il faut savoir que l'Arabie Saoudite est piégée dans un marasme endémique depuis quelques années. Ce n'est maintenant plus que l'ombre de la grande puissance asiatique qu'elle fut autrefois, et qui avait franchi le premier tour de la Coupe du monde 94. Aujourd'hui, dans la hiérarchie asiatique, je ne sais même pas si on peut les compter durablement parmi le top 10, c'est dire le déclin de cette nation pourtant historique. Il y avait bien eu les prémices d'un renouveau grâce à Juan Ramon Lopez Caro, entraîneur espagnol qui avait reconstruit l'équipe assez rapidement : sous sa coupe, l'Arabie Saoudite s'est brillamment qualifiée pour cette Coupe d'Asie, en terminant premier de son groupe devant l'Irak, mais aussi la Chine qui vient de les battre aujourd'hui. Seulement, après une série de mauvais matchs amicaux, la fédération saoudienne n'a pas hésité à le dégager à un mois de la Coupe d'Asie, comme elle le fait toujours trop rapidement après quelques résultats négatifs. C'est assez frustrant, surtout que ce pays dispose encore d'un gros potentiel et de moyens conséquents pour jouer les premiers rôles, mais tant que la fédération sera aussi incompétente, le pays n'avancera plus. Dans le même groupe, l'Ouzbékistan a pris le meilleur sur la Corée du nord, une fois encore sur la plus petite des marges : 1-0. Buteur, le jeune Sergeev, 21 ans, fait partie des espoirs à suivre. Comme à son habitude maintenant, cette équipe d'Ouzbékistan pratique un football agréable, offensif et technique. C'est l'une des nations montantes d'Asie, et malgré sa tendance à rater les marches décisives lors des qualifications au mondial, cette équipe s'impose de plus en plus comme une vraie puissance du continent, comme le prouve par exemple son beau parcours lors de l'édition précédente, où les loups blancs ont atteint les demi-finales. Il faut aussi souligner leur travail en amont, au niveau de la formation : ces trois-quatre dernières années, ils ont atteint régulièrement le dernier carré des coupes d'Asie en sélections de jeunes (synonymes de qualification pour le mondial U17 ou U20), ce qui n'a pas été le cas du Japon par exemple. Mais si l'avenir s'annonce prometteur, il ne faut pas oublier les tauliers de cette sélection, les Djeparov, Odil Ahmedov, Denisov, Kapadze ou encore Nesterov, qui ont largement contribué à faire d'elle une sorte d'épouvantail du continent au fil des années. Dans le groupe C, attention au Qatar de Djamel Belmadi, qui, bien que je ne les aime pas, sont aujourd'hui dans une forme assez prometteuse. Je parierais plutôt sur eux, malheureusement. Mais je suis d'accord : l'Iran ne devrait pas avoir trop de mal à gagner ce groupe. Quant au Japon, malgré leur statut de champion sortant et donc de favori légitime, ils peuvent être très vulnérables, parfois. Mentalement, surtout. J'attends de voir ce qu'ils vont donner en compétition officielle, après cette Coupe du monde très décevante... D'une façon générale, ce sont toutes les locomotives d'Asie qui doivent se trouver un nouveau souffle. Le niveau m'a l'air un peu moins relevé qu'en 2011. A cette époque, le Japon et la Corée du sud venaient de passer le premier tour du mondial en affichant de très beaux visages, et l'Australie s'était faite à la différence de buts au premier tour par le Ghana, futur "presque demi-finaliste". La donne fut tout autre au Brésil : le Japon s'est foiré mentalement, la Corée du sud a été balayée par l'Algérie... Au final, seule l'Australie, malgré ses 0 points obtenus dans un groupe très difficile (Chili, Espagne, Pays-Bas), a montré un visage honorable en terme de contenu. On pourrait dire la même chose de l'Iran qui a tenu tête au Nigeria et fait suer sang et eau l'Argentine avec un bloc (bus ?) défensif redoutable, mais on a bien vu lors du dernier match, contre la Bosnie, quand il fallait faire le jeu pour aller chercher une victoire nécessaire à la qualification, que c'était finalement fragile. Alors oui, tout ça remonte à 6 mois, certains joueurs voire entraîneurs ne sont plus là, mais je préfère me baser sur ces matchs de compétition pour juger l'état de forme de ces différentes équipes plutôt que sur les quelques amicaux qui ont suivi. Surtout qu'on a encore du mal à distinguer la patte de Javier Aguirre ou d'Uli Stielike, respectivement nouveaux coachs du Japon et de la Corée du sud.
  24. Une banderole à Bastia. << Le Qatar finance le PSG et le terrorisme >>
×
×
  • Créer...