T2S

Bah ça, c'est encore les Français qui ressassent leurs vieux souvenirs de Ligue 1

Bien entendu, tout peut arriver. Je suis pessimiste, mais pas défaitiste C'est quand même quelque chose de jouer ce genre de rencontre! Déjà, quand je pense que moi, devant mon stream pourri, à des milliers de kilomètres de là, je suis dans un état de transe avancée, avec palpitations et sueurs froides, j'ose même pas imaginer la pression que cette rencontre génère chez nos joueurs et les joueurs adverses. Si j'étais dans le stade aujourd'hui, je tremblerais comme une feuille en plein automne, à deux doigts de a chute de tension ou de l'arrêt cardiaque...

Everton me plaît beaucoup. Très belle victoire face à Swansea avec, une fois de plus, une large emprunte belge dans le résultat final. On peut toujours discuter, mais Mirallas a néanmoins atteint un assez bon niveau. Il est volontaire, rapide, pas mal techniquement et claque de plus en plus de buts ; pas pour rien qu'il est pratiquement titulaire en équipe nationale au détriment de joueurs plus "talentueux" en règle générale. Et puis Fellaini... Je serais vraiment déçu s'il ne partait pas en fin de saison, il est grand temps qu'il franchisse un nouveau palier dans sa carrière ! Le second but des Toffees hier est un modèle du genre!

Une question d'habitude. Personnellement, ce match à Anfield, je le sens jamais. C'est simple, à chaque fois on est donné favori: Liverpool est "en crise", ils se ramassent à chaque match face à de modestes équipes, ils ne sont pas au point et tout le monde nous donne gagnant, blablabla et c'est l'inverse qui se produit. Il y a une telle animosité, une telle rivalité entre nos deux clubs que lorsqu'on les rencontre chez eux, ils sont galvanisés et nous donnent une leçon d'envie et de réalisme rarement rééditée au cours de la saison. Alors aujourd'hui, avec cette fameuse affaire datant de 89, j'imagine même dans quel chaudron on va mettre les pieds. Sans même connaître les compositions, je nous vois bien nous faire manger dans à peu près tout les domaines... Comme chaque année désormais.

On voit clairement dans son regard après le but de Büttner qu'il va mettre les bouchées double pour garder sa place. J'interpréterais cette image comme un "chouette! Un nouveau défi"

En mettant la faiblesse de l'adversaire de coté, on peut néanmoins mettre l'efficacité du jeune Néerlandais en avant. Evra, dans sa longue carrière à United, c'est deux ou trois buts marqués en je ne sais combien de match. On entend souvent parler de l'apport d'Evra dans les offensives des Red Devils, mais c'est rarement concluant. Or, ici, je pense que nous avons dégoté un arrière latéral capable de mettre des buts et de distribuer autant, si pas plus, de passes décisives que Patrice. En voilà un de point positif. Voilà un mec susceptible de nous offrir trois points sur une lourde frappe, un slalom ou un une-deux avec l'ailier ou l'attaquant.

Qu'est-ce qu'il a fait le Christian ? (Il a marqué, ça je sais, mais pourquoi le "hahaha" ?)

Hernández a fait un match correct, plein d'envie et de disponibilité. Heureusement qu'il a nonante minutes pour se montrer, sinon certains l'auraient brûler vif après son pénalty. Welbeck aujourd'hui, par contre, a eu le don d'aller s'empaler sur les murs adverses tout comme Nani a eu le don de claquer pénalité sur pénalité. Après, Nani a été bon hein, ce n'est pas la question ; mais je sens que la performance d'Hernández sera une fois de plus passer sous silence, alors que lorsqu'il est mauvais, c'est le brouhaha comme jamais.

Pour le coup, Carrick est le plus fin sur cette action. Nani fait du bon travail sur son coté également, bien sûr, mais le renversement de Carrick est magnifique !

Cool, un but. Allons prendre les trois points, il n'y aura rien d'autre à prendre au final de toutes façons !

C'est rare que les anciens soient mauvais en même temps, dans e même match. Habituellement, il y en a toujours un pour rassurer le peuple, mais aujourd'hui, c'est loin d'être le cas...

Doublé de Berbatov pour Fulham. Sans commentaire...

C'est quand même loin d'être au point. Au milieu, Carrick et Scholes sont dépassés par l'envie des Latics ; derrière, c'est pas fort rassurant et devant, ça manque de tranchant. Mais bon, quand on voit la banc et la pelouse, c'est compréhensible aussi...

Ferdinand et Vidic jouent comme des cadets, ça fait peur.

Une phrase s'arrête après un point, pas après une virgule. Ensuite, pour ce qui est des déviations, des décalages et compagnie, il en a fait. Une talonnade pour Benteke en première mi-temps, une déviation pour Witsel en seconde ; Axel qui déborde dans le grand rectangle et centre en retrait pour Benteke qui loupe une nouvelle opportunité de donner l'avance aux Diables. Et il a fait d'autres actions de ce genre, seulement, maintenant qu'il s'appelle Eden Hazard, qu'il joue à Chelsea, qu'il coûte 40 millions d'euros et qu'il est impliqué dans sept des huit premiers buts de Chelsea en championnat, il sera constamment critiquer en équipe nationale, à tord ou à raison. Face à la Croatie, il était bien meilleur que lors du premier match à Cardiff, c'est un fait. Et bien que ça ne soit pas dur, c'est à souligner avec bonne foi !

@Bazinga: non ce n'était pas moi. J'étais en civile, habillé d'une écharpe noir, jaune, rouge. Je donnerais mon avis un peu plus tard sur le match, mais je ne suis pas du tout d'accord avec ceux qui, une fois de plus, descente Hazard en flèche. Hier, il n'a pas été excellent, mais il était loin d'être mauvais. Avec Torres en pointe, il s'en sortait avec deux assistes... Benteke, il pouvait bien mettre un but, parce qu'il en a croqué des actions. Au moins, il est lucide et admet qu'il est encore loin d'avoir le niveau pour ce genre de rencontre.

Moi aussi j'suis fan de l'univers d'Arthur Conan Doyle, et pourtant, ça ne m'empêche pas d'adorer les deux volets de Guy Ritchie. En fait, je ne comprends pas ce que les fans reprochent à ces films. Au niveau des détails, des noms et l'univers en lui-même, ça reste très fidèle aux livres, il y a juste ce petit coté déganté en plus, et personnellement, ça me plaît beaucoup! (à mater en VO bien sûr, c'est tellement important dans ce cas-ci).

Vouloir rassurer quelqu'un en parlant de défunte plutôt que de défaite, c'est pas vraiment concluant comme exercice.

Je chie sur Bart de Wever et son confédéralisme moi !

Le onze pressenti pour demain: Courtois Gillet - Kompany - Vermaelen - Vertonghen Defour Hazard - Witsel - Fellaini - Mertens Benteke/Lukaku

Moi qui suit hyper patriotique en plus, je ne pourrais pas me permettre de voir des primates saccager ma capitale ! J'prendrais mon arbalète !

Je me demande si les fameux supporters/hooligans croates seront sur la Grand Place demain après-midi. J'ai l'intention d'aller boire un petit verre et de profiter de la capitale avant le match ; ça me ferait ch*** que ces trous de balles viennent tout saccager ! (Idem avec les Serbes qui viendront en 2013).

Je trouve cela normal. Il a en effet fait le tour à Everton et il est temps pour lui de gravir un nouvel échelon, de passer au niveau supérieur.

J'suis d'accord pour dire qu'Hazard doit se les bouger, et vite, sinon il va perdre sa place au profit d'un De Bruyne. C'est bien souvent le plus mauvais des offensifs sur le terrain, et ça me pèle de la voir tout déchirer à Lille et à Chelsea et rien chez nous...J'aimerai bien qu'il commence une fois sur le banc et qu'il entre seulement à partir de la soixantième, histoire de voir s'il est capable d'apporter un truc en plus, comme le font les autres remplaçants.

Bon allez, j'y vais de mon petit commentaire. (En vous informant que je ne serais pas aussi pessimiste que W-ROO10 ). Pays de Galles - Belgique ou Belgique - Pays de Galles. C'est la question du jour, si ce n'est même l'information du jour, plutôt. 2.500 supporters, environ, pour 14.000 Gallois. L'enseignement de la soirée, c'est que si la Belgique est meilleur que le Pays de Galles au football, en matière de soutien, les Belges l'emportent également - largement. La ferveur populaire pour notre Plat Pays est plus que réelle, elle est, de mon vécu, sans précédent. Dans les années quatre-vingts, nos parents et grand-parents devaient être fier de leur équipe nationale ; aujourd'hui, c'est à notre tour d'être fier de nos Belges, de notre pays, la Belgique ! Comme face à l'Allemagne et l'Angleterre, les supporters belges ont fait le déplacement en masse, histoire de venir donner de la voix dans ce morne stade de Cardiff. Car si la Belgique coule actuellement des jours heureux en compagnie de son public, on ne peut pas en dire autant du Pays de Galles de Gareth Bale qui peine à remplir un stade de vingt-cinq mille personnes... De la première à la dernière seconde, du "Tous ensemble" au "On est chez nous", en passant par le traditionnel "Waar is da feestje?", les Belges se sont fait bruyamment entendre. Selon Thibaud Courtois, le match d'hier soir s'apparentait presque à un match à domicile tellement le soutien des Belges dépassait le soutien adverse. Objectivement parlant, je pense que nous, peuple belge, y somme pour quelque chose dans les résultats de l'équipe nationale - tout comme les joueurs, ceux qui percent en Premier League et ailleurs, y étaient pour quelque chose lorsque le jeu développé à commencer à devenir un brin emballant, drainant par conséquent une population plus importante au stade. Les Diables ne sont rien sans leurs supporters et le supporters belges ne sont rien sans leurs Diables Rouges. Une communion s'est formée, l'étincelle s'est ravivée, et vu la gueule de l'équipe alignée hier soir (moyenne d'âge inférieur à 23 ans), on est parti pour perdurer, sur comme en dehors de la pelouse! Mardi prochain, nous serons (oui, nous, car j'y serais ! ) approximativement 45.000 dans la stade. Le succès est tel que la fédération ne peut plus se permettre de faire jouer nos Diables à Anderlecht, à Liège ou à Bruges pour une question de capacité restreinte. On parl souvent de l'inconvénient principale du Stade Roi Baudoin - cette piste d'athlétisme qui sépare le public du terrain - mais ces derniers temps, l'ambiance y était sacrément bonne, et mieux vaut être 45.000 à pousser notre équipe plutôt que 30.000 ailleurs, dans un autre stade. Qui plus est, la fédération aimerait bien accentuer la capacité maximale du stade pour le match face à l'Ecosse. Car, comme vous le savez peut-être, lors de chaque rencontre, et pour des raisons de sécurité, 4.000 places sont laissées vacantes pour créer la séparation entre notre public et le public adverse. J'ose espérer que la fédération passera ces 4.000 places vacantes à la loupe, histoire que nos Diables puissent évoluer dans un stade complètement plein ! Le coup d'envoie, première mi-temps Le début de match de Belges est poussif. Marc Wilmots opte pour un 4-4-3 très offensif avec un double triangle Witsel-Fellaini-Dembélé et Hazard-Mirallas-Mertens ; le but étant de profiter de la lenteur de l'axe gallois en cherchant la profondeur. Lors des vingt premières minutes, la Belgique cherche à développer son jeu, de manière peu convaincante, malheureusement. Mirallas est esseulé en pointe, ne bénéficiant que trop peu de l'aide du milieu. Hazard, à l'image de ses nonante minute, sera totalement banal. Là où le nouveau meneur de jeu excelle du coté du Bridge, il n'est guère étincelant en sélection. Nul n'est prophète en son pays, tel est l'adage qui décrirait le mieux Eden sous son maillot noir, jaune, rouge. La star de l'équipe, je l'appellerais plutôt Axel, voire Dries, Vincent ou encore Thibaut, mais certainement pas Eden, le maladroit. À Chelsea, l'ancien Lillois réussit tout ce qu'il tente ; en sélection, ce dernier tente mal et/ou tente trop peu. L'impact n'est pas la même, le niveau de jeu et la disponibilité non plus. J'ai même l'impression que, par moment, Eden se cache. Fort heureusement, la Belgique peut se passer d'Eden Hazard. Le collectif vole au-dessus des individualités et Witsel, Mertens, Kompany, Fellaini et Dembélé en co. sont là pour assurer l'essentiel. Le tournant du match n'arrive cependant pas des pieds d'un Belge, mais bien d'un Gallois, Collins. Peu avant la vingt-cinquième, la tête chauve de l'axe centrale des Dragons est dépassé par la vitesse des joueurs de Marc Wilmots suite à une contre-attaque ; le Pays de Galles bien en place jusque là se fait hara-kiri lorsque Gillet se fait violemment faucher dans le milieu de terrain par un crâne dégarni. Les images montrent bien la dangerosité (les deux pieds décollés et jetés sur les tibias de l'Anderlechtois) du tacle et la troupe de Coleman se retrouve à jouer à dix contre onze. À partir de là, la donne change. Les Gallois qui sortaient de temps à autre sous l'impulsion d'un Gareth Bale omniprésent doivent désormais courir derrière un ballon qui ne toucheront que très rarement par la suite. Étouffé, les sympathiques défenseurs britanniques balancent de longs ballons pour se dégager. La Belgique accule donc son adversaire dans les filets et récupère les uns après les autres les ballons mal dégagé. Peu avant la mi-temps, arriva ce qui devait arriver. Sur un énième corner de Mertens, Kompany se joue de son adversaire au premier et crucifie Myhill. 0-1, score au repos. Certes, tout ne fut pas rose lors de cette première mi-temps, hormis sur face arrêtée, la Belgique peine à se créer des occasions face à un double rideau qui se jette corps et âme sur tous les ballons, mais les Belges mènent au score, domine et gère bien leur rencontre après un début de match mitigé. Voilà le principal. Seconde période, 45 minutes de Bale au mur À la pose, Wilmots effectue son premier changement. Mirallas, aligné d'entrer pour chercher de la profondeur, cède logiquement sa place à Romelu Lukaku, histoire de bouger plus efficacement la muraille rouge qui se dresse devant les ouailles de Wilmots. L'entrée de l'attaquant de WBA change pourtant peu de chose. Toute la seconde période durant, Lukaku offre peu de solution, comme les milieux censés l'accompagner dans le rectangle et la Belgique continue sa domination territoriale, de manière stérile. Ni Hazard, ni Dembélé sont en mesure de faire la différence offensivement (Moussa étant meilleur à la récupération) ; seul Driesje tente de s'appliquer, centre après centre, débordement après débordement, pour trouver une tête ou un pied devant les cages galloises, en vain. En vue du match face à la Croatie, mardi prochain, Wilmots sort Dembélé au profit de De Bruyne (Hazard repiquant dans l'axe, toujours de manière aussi peu crédible). Depuis l'entame de la seconde période, voire depuis le premier but de Vince The Prince, la Belgique est en roue libre ; elle gère tranquillement, sans même avoir pris la peine de tuer le match. C'est alors que la sélectionneur gallois opère deux changements offensifs, les Gallois trouvent une second souffle et là, l'ombre d'une égalisation anodine plane au-dessus des cages belges. Fort heureusement, Courtois sort la plus grosse occasion adverse - un coup-franc supersonique de Bale - et reprend ensuite, une nouvelle fois, a maîtrise du ballon. À dix minutes du terme, Lukaku est retenu à l'entrée du rectangle. Vertonghen en profite pour montrer à Bale comment inscrire un but sur missile. 0-2, une frappe plus rapide que la vitesse d'une voiture d'occasion lancée à pleine vitesse sur autoroute pour assurer es trois points et faire souffler les nombreux téléspectateurs belges. Les dernières minutes ressemblent encore aux autres minutes de cette rencontre: les Belges font tourner, sans trop de difficultés. Contrairement à l'Italie, la Belgique l'emporte à l'extérieur lors de son premier match qualificatif et se cale en tête du groupe en compagnie de la Croatie, vainqueur de la Moldavie 1-0. Concusion: on ne va pas chicaner pour si peu Alors voilà, certes, comme l'indique Kompany au micro de la RTBF, ce match est loin d'être le meilleur match des Diables récemment, mais il se solde quand même par une victoire, autant méritée que maîtrisée. On a pas vu un spectacle escompté, un grand Hazard ou un milieu de terrain homogène et complémentaire, mais on a néanmoins vu une équipe solidaire et organisée, à défaut d'être appliquée. Ce qui prime, c'est les trois points, la tête du groupe et le bon départ que l'on vient de prendre. Concernant la tactique, on y jettera un oeil plus attentif mardi prochain, lors du véritable test. Hier, en ce qui me concerne, elle importait peu ; on savait qu'on allait devoir faire le jeu face à un bastion posté devant le grand rectangle ; on savait qu'on aillait devoir faire sauter le verrou pour repartir avec plus qu'un point, et c'est ce que l'on a fait. Mission réussie.