Le président Alain Cayzac s'est engagé dimanche à «être le plus juste» possible avec Vikash Dhorasoo, convoqué lundi à un entretien préalable visant ses déclarations dans la presse contre la loyauté de Guy Lacombe et «deux fautes graves» que lui reproche l'entraîneur parisien. «On applique les règles d'entreprise, a exposé le président Cayzac au micro de Canal+. Le football n'est pas hors la loi. Au cours d'un entretien préalable, l'employeur exprime ses griefs à l'égard de son collaborateur. Celui-ci donne aussi son point de vue. Ce n'est pas un débat, c'est un échange de points de vue».
Il ne s'est pas engagé sur l'avenir de Dhorasoo au Paris-SG, laissant toutes les hypothèses ouvertes. «Il n'y a pas de sanction possible avant 48 heures, rappelle Cayzac. L'employeur peut sanctionner plus ou moins lourdement. Il a plusieurs semaines pour le faire. Il est possible qu'il n'y ait pas de sanction.» Alain Cayzac réfute l'idée qu'il sera obligée de prendre acte de la rupture entre Dhorasoo et Lacombe. «J'applique la loi. J'agirai dans le strict intérêt du club. Quand on l'attaque, je suis là. Je suis déçu par les déclarations et le comportement de Vikash, mais ce n'est pas un combat personnel. Même si le club a besoin d'autorité et de continuité, je n'ai pas l'intention de faire un exemple.»
Dimanche dernier, Guy Lacombe avait demandé à Vikash Dhorasoo des excuses qui n'ont pas été présentées depuis. L'international d'origine mauricienne a simplement tenté, lundi dernier sur L'Equipe TV , de «dédramatiser» la situation en admettant quelques erreurs. Il fut cependant mis à pied 48 heures plus tard. Alain Cayzac a aussi assuré qu'il n'y avait aucune affaire Rothen, Yepes ou Kalou en gestation. «Nous ne pouvons pas faire la saison avec la même équipe à chaque match», commentait-il avant Saint-Etienne - Paris-SG, pour lequel Yepes et Kalou n'étaient pas dans le onze de départ, Rothen ayant joué (et marqué) la veille en CFA.
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