L'agent de Ribéry conteste encore la version du président de l'OM Pape Diouf
MARSEILLE (AFP) - L'agent de Franck Ribéry, Bruno Heiderscheid, a de nouveau contesté mercredi que le dossier de la situation à l'OM du milieu international soit réglé, comme l'a affirmé mardi le président du club Pape Diouf.
"C'est le statu quo. Si Franck a en effet confié à Pape Diouf et à José Anigo (directeur sportif, ndlr) sa volonté de rester dans un club auquel il est sincèrement très attaché, il est mécontent en revanche de la teneur des propos de Diouf mardi qui ne reflètent pas la réalité de leur discussion", a déclaré Heiderscheid à l'AFP.
Ribéry estime que "Diouf a tenté de le faire passer pour un enfant. Franck n'a besoin de personne pour se faire instrumentaliser, il est très clair dans sa tête", a poursuivi l'agent luxembourgeois, injoignable mardi.
"Mais je préfère que, dans un souci de transparence, Franck s'exprime lui-même, ce qu'il devrait faire bientôt", a ajouté Heiderscheid.
Selon Heiderscheid, Ribéry a "bien confirmé" à Diouf ses propos rapportés par le quotidien Aujourd'hui en France le 20 juin. Le joueur y avait indiqué que Lyon était sa "priorité", ajoutant: "La confiance envers mes dirigeants n'existe plus. Je n'ai pas senti de la part de mon président du respect à mon égard".
Diouf avait affirmé mardi après l'avoir rencontré, que les "malentendus" avec le néo-international étaient "clairement dissipés", qu'il était "instrumentalisé" et que "beaucoup de déclarations prêtées au garçon ne sont pas ce qu'il a dit. Les plus insultantes, les plus blessantes, il les a clairement niées".
L'agent de Ribéry qui devrait quitter Marseille mercredi après avoir rencontré Anigo mardi, mais pas Diouf, a également indiqué que Ribéry souhaitait que Diouf "respecte ses engagements" en matière de recrutement.
Heiderscheid réclame environ 600.000 euros de commissions à l'OM sur le transfert de Ribéry de Galatasaray (1re div. turque) au club français l'été dernier. Mais il assure, ce dont doutent fortement plusieurs dirigeants marseillais de l'OM, que "la clé du problème, ce sont les promesses de Diouf, et non les questions d'argent sur les commissions ou les revalorisations salariales".