Aller au contenu

busbybabe

Fergie Babes
  • Compteur de contenus

    6225
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    20

Tout ce qui a été posté par busbybabe

  1. Ce fou Skynet ! Il a marqué un but important d'ailleurs hier contre le Bayern de Dortmund. Il en marquait pas autant à Abu Dhabi.
  2. Car personne ne l'appelle comme ça lol Je l'ai entendu y'a pas longtemps seulement enfin 2ans par là en France. C'est toujours " la Real " sinon. Certains supporters de l'Athletic l'appelle aussi " San Sebastian " justement en parallèle avec " Bilbao " qui n'est pas dans le nom du club etc etc ... Après je connais moins l'histoire de ce club. Mais je te rassure, si tu dis Bilbao peu de gens te prendront pour un franquiste hun lol Comme les étrangers qui supportent le Real. C'est juste des tix ça va pas plus loin ( ) Même si ça fait toujours ch***
  3. Ah non mais pour la sociedad continuez ! On mouche bien les txuri urdin comme ça eux qui se foutaient de notre gueule à nous appeler " Bilbao " sans cesse. Vous êtes fantastiques. PS : pour les plus à cheval, le nom Bilbao s'est développé sous le franquisme. Le régime interdisant toutes langues autre que le castillan, le club s'est donc appelé Atletico. Pour différencier avec son homologue de Madrid, il y avait donc Atletico de Bilbao et Atletico de Madrid. D'où est venu le nom " Bilbao ".
  4. Merci d'appeler ça la " Sociedad " comme ça y'a pas que nous qu'on appelle par un faux nom. La sociedad
  5. Le PNV n'appuie apparemment pas Macua, les élections restent au mois de mars ... Du coup possible que personne d'autres ne puisse se présenter. C'est du grand n'importe quoi ce que fait Urrutia là. Ca gueule au niveau des socios. Sinon la réserve avait la possibilité de revenir à un point de la première place gagnait 1.3 sur la pelouse de Las Palmas à 10min de la fin et s'est faite remonter Catastrophe mais bon, après avoir perdu en cours d'année Kepa, Unai Lopez et Williams notamment jouer les premiers rôles est toujours assez incroyable. Sinon Seguin s'affirme. Yeray lui avait pris 4 matchs de suspension pour protestation auprès de l'arbitre ( marrant car c'était à la même période que le " coup de poing " de CR qui n'avait pas pris autant, loin de là ) Sabin Merino est donc en pointe ou sur une aile maintenant ça tourne pas mal. Jurgi Oteo a fait son retour également. Bref comme d'hab, tant que Ziganda sera là je pense qu'on va se régaler. Plus bas, Villalibre s'affirme aussi et pourrait passer avec le B.A avant la fin de l'année comme Seguin et I.Vicente passera comme ça avec la Basconia. Williams a apparemment fait un match très intéressant contre le Rayo. On se fait encore refuser un but valable ( Rico ) heureusement on finit tout de même par l'emporter. Unai lui s'affirme aussi mais évidemment, comme Galarreta il est plus à l'aise dans une équipe qui a la possession du ballon etc ... Aller gratter sans cesse c'est pas pour lui. Avec un milieu San Jose, Rico c'est sûr que ça travaille de ce point de vue là mais c'est pas top pour jouer. Iturraspe pourrait revenir bientôt. Il ne sera pas là encore pour le retour contre le Torino ( t'as oublié l'absence de Susaeta aussi Mirabelle ) mais devrait vite revenir ensuite. Sa présence pourrait être décisive pour la fin de saison en espérant qu'il soit frais après un mois passé à l'écart. Sinon un accord aurait été trouvé avec Boveda pour un retour à la maison cet été. A un match de la finale en copa et les 8émes en EL à portée de bras après le 2.2 avec une équipe A'. A noter la présence en milieu off' de Muniain qui a fait pas mal de bien, apportant beaucoup de CF notamment. A vous de jouer les gars.
  6. Peut être un match sympa ça !
  7. Vous l'avez sans doute remarqué, mais l'animation colorée des Ultramarines et du Virage Sud dimanche lors de Bordeaux Saint-Étienne ainsi que la célébration de l’amitié avec les Magic Fans ont eu une renommée européenne voire mondiale pour ceux qui suivent l'actualité des tribunes. Pour Sud Ouest, le porte parole des UB 87, Laurent Perpigna, qui confirme le succès et la réédition des écharpes "Adieu Lescure", revient sur la genèse de ce tifo très spécial. "Le résultat a été largement à la hauteur de nos espérances. On est très contents, ça sortait de l'ordinaire, le stade nous a applaudis, les joueurs sont venus à la fin du match et se sont amusés avec nous (...) On y a pensé en voyant il y a trois ans des images de la fête des couleurs en Inde, appelée Holi. Les gens passent la journée à se jeter de la poudre colorée les uns sur les autres" Afin de réaliser ce joli spectacle importé d'Inde, les supporters bordelais ont ainsi passé, dès novembre, une commande de plusieurs milliers de pochons de poudre ainsi que de ponchos protecteurs transparents. Le tout avec l'ambition - largement atteinte - d'offrir de belles images et de donner de la joie à tout un virage via cette festivité inédite dans un stade en Europe. Par ailleurs, Sud Ouest nous apprend également que les UB travaillent encore à la réalisation d'un tifo géant qui recouvrirait les 4 tribunes du Parc Lescure pour célébrer le dernier match des Girondins dans ce stade, fin mai contre Nantes. Mais pour confectionner cette animation qui s'annonce grandiose, dur de trouver un local, comme l'indique encore Laurent Perpigna. "On est obligés de travailler dans des hangars désaffectés et, parfois, on se fait virer par les forces de l'ordre. Tout le monde compte sur nous pour ce jour-là, donc si quelqu'un a un hangar disponible, qu'il nous le fasse savoir..." http://www.girondins33.com/Breves-7294-perpigna---on-est-tres-contents-ca-sortait-de-l--ordinaire On a quand même les plus beaux tifos depuis un moment en L1. On a trouvé une parade aux fumis c'est cool. La LFP va surement trouver un moyen pour faire ch*** son monde ceci dit. Ces hyènes ont déjà bloqué la vidéo du jet de couleurs. https://v.cdn.vine.co/r/videos/BE95A09DE01179168095684919296_3ee83b37989.1.5.369567706762803093.mp4?versionId=U32MIT_XYpVOEATd1yWym3kHdAjgLyK0 et https://mtc.cdn.vine.co/r/videos/D7A174EE1E1178800408605409280_38b9ff05376.1.5.8394792775068616977.mp4?versionId=cYgB7bkELWf3JiUXLvXQ6Se8s6EjRtOV ________________________________ Ligue 1 : Bordeaux à vendre? Le club a été proposé à des investisseurs étrangers. M6 ne voit rien venir mais "laisse la porte ouverte". Depuis que M6 a acquis les Girondins de Bordeaux en 1999, les rumeurs de revente sont un serpent de mer, régulièrement démenti. Selon nos informations, la banque d'affaires Rothschild proposerait pourtant le club à de potentiels investisseurs, tous étrangers. Depuis plusieurs mois ont été sondés : des Chinois déjà très actifs dans le vignoble bordelais, mais aussi, par exemple, une grosse fortune américaine. Sans résultat concret pour l'heure. "Cela fait partie du métier des banques de solliciter les gens, mais nous n'avons donné aucun mandat à qui que ce soit pour les Girondins, qui ne sont pas à vendre. Nous venons d'ailleurs d'investir pour permettre les arrivées de Chantôme et Thelin au mercato", réagit en préambule Nicolas de Tavernost, président du directoire du groupe M6, actionnaire à 99 % via sa filiale M6 Foot. Pour autant, il n'exclut rien : "Si on trouve quelqu'un capable d'aller défier le PSG et les Qataris, on ne serait pas idiots non plus… On n'est pas opposé à un projet de reprise solide qui n'abîmerait pas le travail accompli, notamment pour la formation et le nouveau stade (inauguré en mai lors de la dernière journée du championnat). Il n'est pas question de céder le club pour un projet aléatoire, pas sérieux ou sans ambition. On laisse la porte ouverte mais il n'y a actuellement rien sur la table." "Cela fait deux ans qu'il essaie de vendre"M6 avait racheté les Girondins pour mettre un pied dans les droits TV et gagner en notoriété. Ces objectifs remplis, "Bordeaux, qui représente 5% de nos activités, n'est aujourd'hui pas indispensable au fonctionnement de M6" admet son président. Mardi, la chaîne présentera ses résultats financiers annuels. Ceux du club, privé de la manne de la Coupe d'Europe, devraient établir un déficit d'un peu moins de 10 millions d'euros en juin 2014 (contre -7,7 millions d'euros en 2013), à l'image d'un foot français dans le rouge depuis 2008. "Il faut serrer les dents, concède Nicolas de Tavernost. Mais on va remettre le club à l'endroit d'ici une saison et demie grâce aux recettes du nouveau stade et aux prochains droits TV qui prévoient une augmentation de 20% à performance équivalente. Je souhaite que les Girondins s'autosuffisent." Rien de tel qu'un club assaini pour convaincre les investisseurs. "Cela fait deux ans que Tavernost essaie de vendre", assure une source proche de la mairie de Bordeaux. "S'il a une bonne offre, il n'hésitera pas, confirme une relation d'affaires du dirigeant. Le bon candidat pourrait être chinois, intéressé par le foot et le rayonnement de Bordeaux dans le monde." En 2012, l'ancien ministre Eric Besson l'avait approché pour proposer un hypothétique dossier de rachat avec des partenaires kazakhs. Achetés 12 millions d'euros en 1999 (80 MF), les Girondins vaudraient aujourd'hui entre 35 et 60 millions d'euros selon les estimations. http://www.lejdd.fr/Sport/Football/Ligue-1-Bordeaux-a-vendre-718182 A noter que les Rothschild sont déjà implantés depuis un moment dans le Médoc et que Triaud est aussi un vignoble. Tous ces gens se croisent. Il faut aussi savoir pour ceux qui ne le savent pas que De Tavernost, le président d'M6 est un ami d'enfance à Triaud. Ils étaient au même lycée : Tivoli. Un lycée réputé de Bordeaux. A la limite entre Caudéran ( quartier riche de Bordeaux ) et Le Bouscat commune de banlieue riche voir LA plus bourgeoise de la CUB.
  8. busbybabe

    Discussions transferts

    Ce club se barre vraiment en couille !
  9. Thinkingfootballfilmfestival est un festival du cinéma à Bilbao organisé depuis 3ans par l'Athletic et les partenaires dont la BBK notamment. http://wanderersfutbol.com/2015/01/15/tercera-edicion-de-thinking-football-film-festival/ El objetivo número uno de está asociación sin ánimo de lucro es la “educación y formación en valores de los jóvenes y niños integrados en el deporte base, dentro del ámbito de influencia del Athletic Club“ L'objectif numéro un de cette association non lucrative est " l'éducation et formation aux valeurs des jeunes et enfants de l'Athletic " La capitaine de la sélection féminine palestinienne sera également présente : http://www.mundodeportivo.com/20150203/futbol/la-impulsora-de-la-seleccion-femenina-de-palestina-invitada-por-el-athletic_54426808950.html
  10. Macua demande à Urrutia de mettre les élections en juin : http://www.aupaathletic.com/foros/replicas.asp?id=6869904 Explications avancées : Pour ne pas que ça bouleverse l'équipe, pour que les nouveau socios puissent voter. La rumeur Klopp enfle à Bilbao avec cette déclaration.
  11. Infos : Merino c'est bien avancé. Julen Arellano a concrètemenent 4 offres. Barça ( qu'il ne va vraisemblablement pas prendre ) l'Athletic donc et 2 de PL : City et Arsenal.
  12. Conférence d'Urrutia ce matin et article de Nika Cuenca : El presidente deja entrever conversaciones pasadas por Raúl García, Monreal y Azpilicueta: "Ha habido interés en jugadores, aunque se ha centrado en Illarramendi. Le président laisse entrevoir des conversations passées pour Raul Garcia, Monreal et Azpilicueta: " Il y avait des intérêts pour des joueurs, bien qu'il se soit centré sur Illarra http://futbol.as.com/futbol/2015/02/04/primera/1423053555_680795.html Sinon Nika Cuenca informe aussi une info que je n'avais pas là mais que je suis content d'entendre : Le club est sur Mikel Merino et Julen Arellano Mikel Merino a signé pro mais Osasuna a besoin d'argent. Pour Julen Arellano il précise encore que le joueur aime l'Athletic etc ... et quant à lui son contrat avec le Barça prend fin en juin et il n'a toujours pas (voulu) prolonger http://futbol.as.com/futbol/2015/02/04/primera/1423015183_346017.html Sinon on m'a dit qu'il n'y avait pas eu d'offres concrètes pour Illarra. Qu'il y avait eu des discussions avec lui, des propositions et que lui s'en est remis au Real Madrid. Le joueur reste apparemment ouvert à tout. Possible nouvelle charge cet été. A voir également le résultat des élections évidemment. Sinon l'an prochain on va (finalement) toucher 39M de droits TV; 7 de plus qu'actuellement : http://www.aupaathletic.com/noticias/noticias-ver.asp?id=11706 Moran est parti en prêt à Leganes : http://bizkaia.eldesmarque.com/athletic-club/44489-moran-leganes-athletic Interview de Galarreta : http://www.mundodeportivo.com/20150204/athletic-bilbao/estoy-disfrutando-de-lo-que-no-he-podido-estos-anos_54426829902.html
  13. On ( il ) en a fait une autre : http://www.total-futbol.com/blog/toutes-les-chroniques-slider/ami-otaki-j-apprecie-vraiment-de-jouer-en-france-1619.html Reprise sur un site japonais lol : http://blog.goo.ne.jp/take-05 ( le 29 janvier ) Je lui en ai parlé et il a pour but de développer ses contacts au Japon
  14. Charlie juste au-dessus. Et moi à présent Old Devil. Et OldTrafford-- ... Mais Scholes en vaut 10 facile
  15. Aitor Seguin est d'ailleurs passé avec le Bilbao Athletic, il était avant avec la Basconia. Il a apparemment fait encore un bon match. Quelques commentaires : Que bien seguin, y que bien merino.... " vraiment bien" Seguin ... Seguín!!!!!...Ese es el jugador. Si se le lleva bien puede ser un jugador muy importante para el primer equipo. Seguin !!! Ca c'est du joueur. Si il continue comme ça il pourra être un joueur très important pour la première équipe. Asistencia de gol, en estado puro. Grande Seguin. Une passe décisive pure. Grande Seguin etc ... http://www.aupaathletic.com/foros/replicas.asp?pag=3&id=6863223 Il faudrait que je le vois le plus vite possible. A noter également Sabin Merino qui est à 11 buts en étant ailier cette année. On hésite encore entre le mettre 9 ou ailier. Pas crack mais ça peut donner un bon joueur si ça travaille. Undabarrena ça fait un bail que je ne l'ai pas vu non plus ...
  16. Pour ceux que ça intéresse l'article en question : http://www.sudouest.fr/2015/01/30/tomber-se-relever-1814066-2830.php Lawrence Leenhardt est celle qui s'occupe des Gigis à l'Equipe normalement . Bon faut que je me bouge du coup de mon côté aussi
  17. J'ai parlé à Vincent Labissière et il va avoir un article dans sudouest demain apparemment. Je vais enfin pouvoir l'interviewer maintenant qu'il pointe le bout de son nez. Je viens aussi de reprendre contact avec le frère de Lamine Sané. Je devrais pouvoir négocier ça comme dit
  18. busbybabe

    Paul Pogba

    Sympa la vidéo. Il a pas l'air d'avoir une si grosse tête que ça au contraire même. Même si son attitude à en faire parfois trop sur le terrain laisserait penser le contraire. Il a raison d'être humble, c'est comme ça qu'il ira loin.
  19. busbybabe

    Ander Herrera

    Lis le forum. Y'en a même qui ont sorti Yeste Sinon pas mal pensent à Javi Martinez. Mais bon y'a toutes les rumeurs possibles et imaginables en ce moment ... En tout cas Urrutia essaye de sauver son c**. Macua va se représenter normalement. Si il se représente c'est qu'il a du lourd.
  20. busbybabe

    Ander Herrera

    Onda vasca (une radio) annonce qu'Illarra n'est qu'un mirage pour annoncer le transfert d'un autre joueur. Une arrivée qui surprendrait beaucoup apparemment. Ce joueur est bien connu du club ... Dicen en Onda Vasca (cadena bastante fiable porque no suelen andar vendiendo humo) que el tema de Illarra es una cortina de humo para tapar el verdadero fichaje del Athletic. Hablan de alguien que va a sorprender mucho y de ser muy conocido en la familia rojiblanca. No se... ¿Será Herrera? http://www.aupaathletic.com/foros/replicas.asp?id=6859245 Oh ça va ... !
  21. busbybabe

    Ángel Di María

    Manolete est l'image même du journaliste qui parle sans jamais rien connaitre. Il ne sait balancer que des rumeurs. C'est surement le journaliste qui a la pire image possible en Espagne. Il travaille à AS sinon. ______________________________ Articles écrits par Manolete : - Liverpool et Manchester n'oublient pas Koke - David Luiz possible alternative du Real Madrid à Pepe - Arsenal et United "intéressés" par Benzema et Busquets - Sterling ne prolonge pas et Liverpool le voit à Madrid ( reprise du Daily Express ) - Le PSG va suivre Simeone de près - Verratti revient à apparaitre dans le futur du Real Madrid etc etc ... http://as.com/autor/manolete/a/
  22. busbybabe

    Liga 2014/2015

    Tu es né près de l'église du Christ, à Guanarteme. Que représente la religion pour toi ? Je suis chrétien. Pas parce que je suis né à côté d'une église, mais surtout parce que j'ai vu le jour à Las Palmas pour une raison un peu fortuite. Non, je suis chrétien parce que mon père l'était. C'est plus par tradition que par conviction. Je pense que c'est pareil pour la grande majorité des Espagnols. J'essaye d'être un bon chrétien, même si ce n'est pas évident. La religion est bonne et importante si on ne l'aborde pas d'un point de vue fanatique. Je respecte tout autant les chrétiens que les musulmans ou les juifs, à partir du moment où ils ne sont pas extrémistes. Tu as ensuite grandi à Cordoue, une ville où chrétiens et musulmans ont cohabité pendant très longtemps... Pendant 1000 ans ! C'est beaucoup, 1000 ans. Il reste beaucoup de vestiges de cette époque de cohabitation saine. Et ça ne se voit pas seulement dans l'architecture. Par exemple, les gens de Cordoue utilisent beaucoup de mots à consonance arabe. Il reste également beaucoup de traditions dont l'origine est arabe. J'ai eu une copine de Cordoue, et physiquement, elle ressemblait beaucoup aux femmes arabes. Quelle beauté... Presque toutes les familles de Cordoue viennent de descendance arabe. Nous ne pouvons et nous ne devons pas l'oublier. Dans le même genre, Grenade est une ville tout aussi magnifique. Que peux-tu nous raconter sur ta jeunesse andalouse ? Je suis très fier de ma jeunesse. J'ai eu la chance d'avoir une enfance où le jeu était quotidien, avait une place centrale. J'étais toujours dans la rue à jouer. Aujourd'hui, j'ai l'impression que les jeunes ont une enfance plus hermétique. Les gens ont peur que leurs enfants aillent jouer dans la rue, qu'ils leur arrivent malheur. Moi, je passais dix à douze heures par jour à jouer dehors avec mes amis, au foot ou à n'importe quoi d'autre. Du moment que je jouais, j'étais heureux. Au moment de l'adolescence, le foot est devenu plus qu'un jeu. Je voulais en faire mon métier, celui qui me semblait le plus beau métier du monde. J'ai essayé, et j'ai réussi. Enfant, tu avais une idole footballistique ? J'ai grandi à l'époque de Maradona, il n'y avait pas vraiment de discussion sur le meilleur joueur du monde. C'était, et de loin, le numéro 1. Même s'il y avait de bons joueurs espagnols, comment faire autrement qu'être amoureux de Maradona ? Tout le monde était fan. Tu n'as jamais voulu être un chanteur de flamenco ? J'ai tenté, mais je me suis rapidement rendu compte que je devais vite laisser tomber (rires). Mon père était chanteur de flamenco, il chantait très bien, mais il ne m'a pas laissé ce don. Pour autant, j'écoute tout le temps du flamenco, je m'identifie beaucoup à cette musique. Que raconte le flamenco sur la culture espagnole ? D'une, c'est la musique représentative de l'Espagne. Certaines régions ont leur propre style musical : la jotas en Aragon, la sardana en Catalogne, la muñeiras en Galice... Même s'il est beaucoup plus ancré dans le Sud, le flamenco est une musique dans laquelle tous les Espagnols s'identifient. Son origine vient de gens très humbles qui, pour la plupart, travaillaient dans les champs. Ils se rejoignaient pour chanter, pour raconter la vie. C'est un art, une manière de vivre. En dehors de l'Espagne, le flamenco est un peu ce qui nous caricature, comme la corrida, alors que nous avons bien plus de choses. « En 2000, on n'avait pas que des peintres. Guardiola, Hierro, Raúl, Mendieta... On avait une grande équipe ! » Le football est également très important dans la culture espagnole... (Il coupe) Oh oui ! C'est le sport le plus important dans notre pays, à des années-lumière des autres. Le football est le sport roi par excellence ici. Tout le temps, partout, on ne parle que de ça. La majorité des enfants veulent devenir footballeur, la majorité des grands événements sont liés au football... En plus, l'Espagne est une grande puissance mondiale du foot. Nous devons en prendre soin, faire en sorte qu'il prenne le bon virage. Nous avons eu un très bon cycle, sans doute le meilleur de l'histoire de ce sport, mais nous devons être capable de nous remettre en cause, de nous renouveler. Comme tu le dis, le foot est le sport roi en Espagne. Ne trouves-tu pas que cela est parfois disproportionné ? Le problème du football espagnol, c'est que beaucoup de personnes l'utilisent à des fins qui ne sont pas louables. Quand un sport comme le football est suivi par tant de personnes, avec tant de passion, avec tant d'enthousiasme, qui procure autant de joie que de tristesse, il est malheureusement logique que des gens mal intentionnés l'utilisent. C'est quelque chose de presque inévitable. Pour moi, le football doit avant tout être mis en avant pour son aspect social. Ce sport a un énorme potentiel économique. Plus qu'avec de la publicité, il faut l'utiliser pour qu'il génère beaucoup d'argent et aider des gens dans le besoin. Pour moi, le football est de loin le meilleur sport au monde parce qu'il permet de faire de grandes et belles choses. De l'étranger, on peut voir l'Espagne comme une addition de régions aux identités différentes. Mais peut-on parler d'une identité espagnole ? J'aimerais bien te dire que oui, mais je te mentirais. Au contraire, je trouve qu'il y a de plus en plus de différences entre les différentes régions. On s'éloigne plus qu'on se rapproche. Je comprends parfaitement que tout un chacun ait sa propre opinion, revendique ses idées, fasse valoir sa liberté d'expression. Actuellement, une partie des Catalans souhaite leur indépendance et veut un référendum. Ceci n'est pas propre à l'Espagne. C'est arrivé en Russie, dans d'autres pays de l'Est. J'aimerais voir une Espagne unie, j'ai grandi avec elle. Nous sommes un pays avec nos qualités, nos défauts. Mais nous sommes un beau pays. Trouver un accord sur ces différentes volontés d'indépendance est très difficile. Mais ce que je n'accepterai jamais, c'est qu'une indépendance se gagne à travers la force, la violence. Il faut plus de dialogue, plus de démocratie, plus de respect, et également envers notre Constitution. Le football ne peut-il pas aider à réunir tous les Espagnols ? Le football a cela de curieux qu'il est capable d'unir des gens très différents. Dans les tribunes d'un stade, tu peux voir un chrétien à côté d'un musulman, un Serbe à côté d'un Croate, un Russe à côté d'un Ukrainien... Des gens très différents, aux opinions opposées, aux croyances différentes, se retrouvent dans un stade pour partager la même passion. Le football pacifie, le football unit. Comment la sélection espagnole est passée de la Furia Roja à celle du toque ? L'Espagne a toujours eu de bonnes sélections. Je pense que cette étiquette de Furia Roja est un concept extérieur à l'Espagne. C'est vrai que nous avons commencé à gagner il y a peu, avec un jeu fait de plus de combinaisons. Ceci est grandement dû à la forte présence des Barcelonais en sélection. Mais si tu te rappelles de la sélection que nous avons en 2000, on n'avait pas que des peintres. Guardiola, Hierro, Raúl, Mendieta... On avait une grande équipe ! Justement, la sélection était ton rêve de gosse ? Oui, même si quand tu es petit, être joueur professionnel est déjà un rêve en soi. La sélection a été la plus grande et la plus belle expérience de ma vie. Ce n'est pas juste pour le sentiment de représenter ton pays. Certains sont ainsi, ils sont patriotes, et je le respecte. Moi, je me sentais juste chanceux de revêtir ce maillot rouge. J'aurais payé s'il le fallait pour défendre ce maillot. Quand tu enfiles ce maillot, tu sens tout ce que cela inclut. Tu représentes ton pays, tu ne joues pas vraiment pour toi. Raconte-nous ta première sélection. C'est sûrement le plus beau jour de ma vie de footballeur. C'était un match à Grenade, contre la Russie. Je me sentais super nerveux dans les vestiaires. Surtout que toute ma famille était présente, puisque Cordoue et Grenade sont deux villes andalouses. Avant d'entrer sur le terrain, je sentais une espèce d'énorme responsabilité qui me tombait sur les épaules. Ensuite, quand le match a commencé, cette pression s'est évaporée. Et tout s'est bien passé : on l'a emporté 1-0, et je n'ai pas fait un mauvais match. « Zidane, le plus beau joueur que j'ai vu sur un terrain. » Tu étais titulaire à l'Euro 2000 lors du quart de finale face à la France. Quel souvenir gardes-tu de cette rencontre ? Je me rappelle surtout du penalty de Raúl. On ne saura jamais ce qu'il se serait passé s'il était entré, mais la rencontre était très équilibrée. Après, la France avait une telle sélection... Incroyable ! Il n'y avait que des joueurs de classe mondiale. Cela reste toujours aujourd'hui une énorme déception, mais perdre contre cette sélection française n'avait rien de déshonorant. Zidane était la star de cette équipe... (Il coupe) C'est le genre de joueur qui te rend amoureux du football. Il a fait des choses... Comment dire... Des choses différentes. C'était un joueur différent des autres. Ce n'est pas une question de meilleur ou de moins bon. Il était tout simplement différent. À lui seul, Zidane était une catégorie de joueurs. Il faisait des choses incroyables avec le ballon. Mais toujours avec le même leitmotiv : que ça aille pour le bien de l'équipe. Tout ce qu'il faisait était à la fois beau et utile. C'est le plus difficile dans le football. Aujourd'hui, on est toujours à la recherche de cette élégance. Mais depuis Zidane, on ne l'a jamais revue. C'est sans aucun doute le plus beau joueur que j'ai vu sur un terrain. Cette saison, il y a également eu cette polémique autour du diplôme de Zidane. Tu avais alors déclaré qu'il n'était pas un de tes collègues. Tu regrettes quelque chose ? Non. Si Zidane n'était pas au Real Madrid, on n'en aurait jamais parlé autant. Le Real est un club qui défend très bien ses joueurs, ses entraîneurs, tous ses salariés. Mais j'ai juste fait preuve de bon sens en l'ouvrant. Il y a un règlement en Espagne qui veut que pour qu'un entraîneur entraîne, il doit avoir validé son diplôme. Nous sommes tous passés par là, nous avons tous dû attendre la validation de notre diplôme. J'ai juste dit que je trouvais ça injuste. Pas parce que c'était Zidane, mais vis-à-vis de tous les autres entraîneurs. À partir de quand as-tu su que tu voulais devenir entraîneur ? C'est venu lors de ma dernière année de carrière. Avant, je n'y avais jamais pensé. Je savais juste que je voulais continuer dans le monde du football. Être dans un bureau ? Je serais mort d'ennui. Directeur sportif ? Ouais, bof. Être aux côtés d'un président ? Pfff... La seule solution restante était de devenir entraîneur. J'ai dit « pourquoi pas, autant essayer ». J'ai passé le diplôme de premier niveau, puis de second niveau, et enfin de troisième... Aujourd'hui, je me trouve ici, face à toi. Selon toi, quel est l'aspect le plus compliqué pour un entraîneur ? C'est de faire comprendre aux joueurs que les décisions que tu prends sont pour le bien de l'équipe. Chaque joueur a ses intérêts. Ensuite, il y a l'intérêt collectif. Souvent, l'intérêt personnel passe avant l'intérêt collectif. Il faut faire comprendre aux joueurs que tu ne peux pas prendre des décisions selon les envies des uns et le goût des autres. Tout ce que tu fais, tu le fais pour l'équipe. Forcément, cela va à l'encontre de certains intérêts individuels. Mon travail, c'est de leur faire comprendre que de faire passer le collectif avant l'individu favorisera de toute façon l'individu. Se mettre à la place des joueurs est facile. Mais que les joueurs se mettent à notre place, c'est une autre histoire... Lorsque tu étais joueur, ces intérêts individuels n'étaient pas les mêmes ? Je pense que les mentalités ont évolué, comme dans la société. Il y a une perte des valeurs qui m'effraie. Je ne veux pas faire mon vieux con, mais avant, un jeune qui arrivait dans un groupe, pour l'intégrer, il devait le respecter. Aujourd'hui, on a perdu ça. Moi, je suis un homme qui aime les choses bien faites, qui accorde beaucoup d'importance au respect. Au Rayo, nous essayons de construire un vestiaire sain. Nous ne voulons pas seulement signer de bons joueurs, nous voulons recruter de bonnes personnes. http://www.sofoot.com/paco-jemez-comment-faire-autrement-qu-etre-amoureux-de-maradona-195070.html Tu étais un défenseur central robuste, un guerrier. Pourtant, le style de jeu que tu prônes est plus proche du tiki-taka... Même si je n'ai pas une belle voix, j'aime chanter. J'étais un joueur qui misait plus sur la puissance, l'envie, mais ça ne veut pas dire que je n'aime pas le beau football. Ce n'est parce qu'il y avait des choses que je ne savais pas faire avec le ballon que je n'aimais pas ces choses. J'ai toujours aimé un football de mouvements. Aujourd'hui, je suis entraîneur, alors je tente de transmettre cette idée du football à mes joueurs. De temps en temps, tu joues au golf avec Guardiola. Il a eu une influence sur ta vision du jeu ? Guardiola et moi, nous avons presque le même âge. Il a 44 ans et moi 45. Nous avons été coéquipiers en sélection, nous avons été camarades lors du diplôme d'entraîneur. Nous avons une mentalité quasi identique. Ce n'est pas tant qu'il m'a influencé, ou que je l'ai influencé : nous avons partagé le même vestiaire, de nombreuses discussions. Avant que Pep ne devienne entraîneur, j'avais déjà cette volonté de faire jouer mes équipes de cette manière. J'ai commencé en troisième division, dans une catégorie où il est très difficile de bien faire jouer ses équipes et de gagner. Mais j'ai toujours essayé... Tu as des modèles ? J'ai tellement de modèles... Je pense que l'on peut apprendre de tout le monde. J'apprends autant d'un coach comme Carlo Ancelotti que des entraîneurs des équipes de jeunes du Rayo. Un entraîneur, comme un joueur, a toujours à apprendre. Xavi, Valdano, Ancelotti ont tous un point commun : ils ont loué le jeu du Rayo. Cette reconnaissance est l'une de tes grandes fiertés ? Je ne vais pas te cacher que c'est effectivement une grande fierté. Ce sont des gens importants, qui ont beaucoup de prestige dans le monde du football. Qu'ils mettent le Rayo au rang d'exemple d'équipe qui aime jouer, ça me touche. Gagner ne fait pas tout. Par contre, gagner avec un jeu que tu as déterminé, ça me rend heureux. Le Rayo a un jeu plaisant, mais qui semble parfois un peu suicidaire. Le jeu est vraiment plus important que la victoire ? Pour moi, ça ne fait aucun doute. Je veux que mon équipe joue bien et que cela nous mène vers la victoire. Que mon équipe gagne en jouant n'importe comment, ça ne me satisfait pas. Par contre, perdre tout en ayant bien joué, je préfère. Il faut que les gens qui viennent nous voir prennent du plaisir, que mes joueurs se dépouillent, se battent, mettent la pression... Je suis devenu entraîneur pour cette raison, pas pour prendre les trois points et basta. Pour mettre en pratique cette volonté de jouer, qu'est-ce qui est le plus important ? La technique ? Le physique ? La tactique ? Il me faut des joueurs techniquement doués. On relance toujours à terre, par des passes courtes. N'importe quelle erreur sur une passe, un contrôle peut mettre en péril l'équipe. Si j'ai des joueurs techniques, les chances qu'ils fassent des erreurs seront plus faibles. Sans prise de risque, il n'y a pas de plaisir. C'est ce qui fait la différence entre les différents championnats. Je ne sais pas si la Liga est le meilleur championnat d'Europe. Par contre, sur l'aspect technique, je pense que nous sommes toujours devant. « Comme Getafe, nous faisons notre bout de chemin dans notre coin, dans l'ombre. » Le Rayo est l'un des quatre clubs de Madrid. Ce n'est pas trop compliqué de cohabiter avec le Real Madrid et l'Atlético ? Pas vraiment. D'une, parce que nous y sommes habitués. Nous savons que le Real et l'Atlético seront toujours les deux grands clubs de la capitale. Actuellement, ce sont peut-être les deux meilleurs d'Europe. Comme Getafe, nous faisons notre bout de chemin dans notre coin, dans l'ombre. Mais nous avons notre vie, notre championnat, nos socios, nos supporters, notre enthousiasme... Le Rayo affronte l'Atlético ce week-end. Les liens entre les deux clubs sont-ils étroits ? Nous avons toujours eu une bonne relation avec l'Atlético. Je ne sais pas pourquoi, mais des grands clubs, c'est le seul qui nous aide. Il nous prête beaucoup de joueurs, surtout des jeunes. Pour un club humble comme le nôtre, c'est très important. Car ces jeunes qui viennent en prêt, nous ne pourrons jamais nous les offrir par un autre moyen que celui-ci. Que penses-tu de Diego Simeone et du jeu qu'il prône ? Sur notre vision du football, on ne se ressemble pas. Mais c'est ce qui est génial dans le football. Il y a plein de méthodes qui s'opposent, mais qui se valent. La vérité absolue n'existe pas. Ce qu'il a fait avec l'Atlético est juste incroyable. Son Atlético est sans doute le meilleur de l'histoire. Remporter une Liga au nez du Real et du Barça, c'était presque impensable avant son arrivée. Son mérite est immense. Par contre, du point de vue du caractère, je pense qu'on a quelques similitudes. On a des grandes gueules. Comment pourrais-tu définir le Rayo Vallecano ? Pour comprendre le Rayo, sa profondeur, ce qu'il représente, tu dois vivre ou au moins venir à Vallecas pour comprendre ses origines. Tu dois voir beaucoup de choses, parler avec les gens. Tout ça va t'aider à comprendre pourquoi le Rayo est une équipe différente. Elle n'est ni meilleure, ni plus mauvaise, mais elle est différente. Vallecas, c'est un quartier de gens humbles, de travailleurs, d'ouvriers. Ils sont habitués à souffrir, trop même. Tout cela impacte directement le club. La grandeur du Rayo, ce sont ses supporters. Sans eux, on ne serait pas le seul club de quartier de Liga. Le Nuevo Estadio de Vallecas en dit long sur le Rayo ? Aller au stade, qui n'a que trois tribunes, te permet de comprendre le Rayo. Surtout, cela te permet de comprendre ce que représente le Rayo pour tous ces gens. Il y a une relation intime, très forte, entre les habitants du quartier et l'équipe. Ils sentent que cette équipe leur appartient. Et nous, nous voulons leur appartenir. Car, quand tu sais que quelque chose t'appartient, tu y fais attention, non ? Eux, ils sont comme ça avec nous. Ce sentiment d'appartenance au club, presque tous les habitants de Vallecas l'ont. Ce club est unique. Quels rôles ont les Bukaneros dans la vie du club ? Ils sont l'âme du public. Ce sont des inconditionnels, ils sont toujours là et toujours à nous supporter. Dans les mauvais moments, ils sont encore plus présents, ils font encore plus de bruit. Ce sont eux qui mettent le feu au stade. Lorsque le stade est un peu trop silencieux, ils réaniment la ferveur. Pour moi, ce sont les meilleurs supporters d'Espagne. Pourtant, ce ne sont pas les plus nombreux, mais ils sont les plus bruyants. Les Bukaneros sont également très politisés, ils défendent des idées d'extrême gauche... (Il coupe) Il y a leurs idées politiques, que je respecte profondément, et il y a le football. En tant qu'entraîneur, je peux te dire qu'ils n'ont jamais essayé de politiser l'équipe, ou de l'instrumentaliser. Ils viennent nous supporter parce qu'ils aiment le football et qu'ils aiment le Rayo. C'est vrai qu'au stade, ils revendiquent leurs idées, car ils ont de la visibilité. Mais ce ne sont même pas des idées politiques qu'ils défendent. Ils défendent des thèmes sociaux. Ils revendiquent des choses qui sont bonnes pour les gens, comme des droits sociaux. Jamais je ne les ai entendus revendiquer quelque chose de politique à l'intérieur du stade. « Pour le match au Calderón, les autorités ont donné à nos supporters des ordres qui viennent d'une autre planète. Du coup, le public du Rayo ne va pas y aller. » Après le drame du Vicente-Calderón, les autorités sportives et politiques sont partie en guerre contre les ultras. Crains-tu l'amalgame qui peut être fait entre les ultras et les hooligans ? L'idée de lutter contre la violence dans les stades, et plus généralement dans la société, ne peut être critiquée par aucune personne. Un thème différent est le chemin que l'on va suivre pour contrer cette dite violence, les mesures qui vont être prises. Et là, je pense que les mesures qui vont être prises vont faire du mal au football. Par exemple, pour le match de samedi au Calderón, les autorités ont donné à nos supporters des ordres qui viennent d'une autre planète. Du coup, le public du Rayo ne va pas y aller, alors que les deux stades sont seulement à quelques kilomètres ! Cela, nous ne pouvons pas le tolérer. Combattre la violence, ce n'est pas arrêter celui qui vient avec son écharpe, sa banderole ou son fumigène. Ça n'a rien à voir avec la violence. La violence, c'est la bagarre qui a débouché sur la mort de ce supporter du Deportivo La Corogne. Dans ces cas-là, bien entendu qu'il faut mettre tout le poids de la loi pour les contrer. La majorité des mesures qui vont être prises ne va aller que dans un sens : plus de supporter, donc plus de violence. Je sais que c'est compliqué de lutter contre ce fléau, mais il faut faire très attention aux personnes que l'on va toucher par ces mesures. Et ce ne seront pas les bonnes. Par exemple, au Rayo, je n'ai jamais vu le moindre problème avec des joueurs, des arbitres... Rien ! Notre public a au moins gagné le droit qu'on le respecte. Il est sain et il le prouve chaque dimanche, que ce soit à la maison ou en déplacement. Qu'est-ce qui te rend le plus fier dans ton poste d'entraîneur du Rayo ? C'est de faire avec cette petite équipe ce que tout le monde pensait impossible. D'avoir pu jouer comme « une grande équipe », alors que nous n'en sommes pas une, c'est ça ma plus grande fierté. Les gens avaient tendance à croire que seuls le Barça et le Real pouvaient pratiquer un beau jeu. Nous avons montré que même les petites équipes peuvent le faire. Comme tu l'as dit, le Rayo a un fort impact social à Vallecas. En tant qu'entraîneur, qu'est-ce que cela implique dans ton travail ? Ça n'implique que du bonheur. Le Rayo doit aider les gens de Vallecas. Nous sommes un club humble, mais nous faisons de notre mieux pour leur rendre tout ce qu'ils nous donnent. Je ne suis pas le seul à être impliqué dans cette tâche. Les joueurs, le président, tous les gens qui font partie du club savent que le Rayo est une arme pour rendre la vie des gens de Vallecas plus heureuse : leur donner de la joie sur le terrain, mais également en dehors. Il y a quelques semaines, vous avez relogé Carmen, une vieille dame expulsée de chez elle par la police. Avec ce recul, peux-tu nous raconter cette histoire. L'histoire de cette vieille dame est sortie dans tous les médias. Voir les images de cette dame expulsée de chez elle, un appartement dans lequel elle vivait depuis 50 ans... Et surtout, voir qu'ils la mettaient à la rue... Ça nous a tous touchés. À travers un très bon ami de Vallecas, nous sommes entrés en contact avec elle pour l'aider. À partir de là, d'autres initiatives ont commencé à voir le jour. Lors du match contre Séville, des fonds ont été récoltés pour elle, pour son futur. Au jour d'aujourd'hui, Carmen est dans son nouvel appartement que nous payons. Nous sommes très fiers d'elle. Tout le peuple de Vallecas est fier d'elle. J'ai toujours dit que le football était solidaire. Dès que l'on appelle mes joueurs pour qu'ils participent à un événement bénéfique, ils y courent (rires). As-tu pris conscience que ce que vous avez fait était du ressort des pouvoir publics ? Effectivement, ce n'est pas « normal » qu'un club fasse le travail des pouvoirs publics. On espère tous que ce soit quelque chose de temporaire, ce qui signifierait que le problème n'existe plus. Mais je ne pense pas que cela arrivera de sitôt... Nous allons continuer à payer son loyer chaque mois jusqu'à ce que la mairie, la région ou l'état le fasse. Mais nous allons sûrement attendre longtemps avant qu'un organisme officiel ne se manifeste... As-tu eu peur que cette histoire n'engendre une récupération politique ? Nous avons fait ça de bon cœur et rapidement, sinon elle allait se retrouver à vivre dans la rue... Heureusement qu'il n'y a pas eu de récupération. Nous avons juste voulu aider une personne, rien de plus. À aucun moment, nous n'avons voulu faire ce geste comme un signe de mécontentement envers l'État. Et nous n'accepterons jamais que quelqu'un le fasse à notre place. Beaucoup de personnes peuvent faire ce que nous avons fait : des entreprises, des gens qui ont de l'argent... Si nous nous y mettons tous ensemble, nous pouvons aider tous ceux dans le besoin. http://www.sofoot.com/paco-jemez-nous-voulons-appartenir-a-nos-supporters-22-195111.html PFFFF ... Paco Si il n'y avait pas cette rumeur Klopp tu serais mon choix numéro un pour l'Athletic comme dit plusieurs fois sur ce topic et celui de l'Athletic. J'ai déjà posté plusieurs interviews de lui comme vous le savez
  23. Urrutia avait vaincu Macua en ramenant Bielsa dans ses valises aux dernières élections ..... MACUA ARRIVERAIT AVEC KLOPP !!! Klopp, el 'bombazo' de Macua El expresidente, que podría hacer oficial esta semana su candidatura a la presidencia del club, quiere al técnico del Dortmund como carta de presentación ante los socios http://www.alironbilbao.com/athletic/4534/klopp-bombazo-macua Pas sûr du tout de la source mais voilà de quoi relancer la machine et montrer l'ambition du club bordel A chaque élection, les candidats mettent beaucoup sur l'entraineur Qui lui se voit avoir les pleins pouvoirs ou presque et là en loccurence une bonne enveloppe surement ainsi que le centre de formation. Niveau supporters etc ... il ne perdra pas au change avec Dortmund et sa seule présence fera venir de nouveaux joueurs également. Ca relancerait clairement le truc et je pense que c'est l'entraineur parfait pour bouger les joueurs également. Un autre allemand, Heynckes était venu aussi grâce à cette politique d'élection qui fait que les candidats se bougent grave. _______________________________ La une du journal : http://alironbilbao.com/edicionimpresa En haut à droite : Txefe Guerrera " l'Athletic doit croire en lui " Au centre : l'Athletic qui vient Illarramendi pourrait être le premier renfort de l'hiver. Il manque juste son accord. Klopp serait l'entraineur choisi par Macua Monreal revient à être dans le viseur de l'Athletic
×
×
  • Créer...