C'est vraiment triste d'en arriver là mais en organisant des rencontres de la CAN dans la province de Cabinda, on pouvait s'attendre à se genre de chose. Pourquoi intégrer un territoire en guerre depuis un moment déjà?
Le pire c'est que les 'rebelles' menacent de continuer à mettre le bordel.
«Nous sommes en guerre et tous les coups sont permis (...) Nous n'avons pas visé spécifiquement les Togolais. Ca aurait pu être l'Angola, la Côte d'Ivoire, le Ghana... Tout est possible», a également déclaré le secrétaire général des Forces de Libération de l'Etat du Cabinda/Position Militaire (Flec-PM), précisant que son groupe avait prévenu qu'il allait se passer quelquechose. «Nous avons écrit, deux mois avant la CAN, à M. Issa Hyatou - président de la Confédération africaine de football (CAF) - pour l'avertir que nous étions en guerre. Celui-ci n'a pas voulu prendre nos avertissements en considération», accuse-t-il.
Avant de préciser que sa lutte n'est pas finie. «Ca va continuer parce que le pays est en guerre, parce que M. Hayatou s'entête» et a décidé de maintenir les matches au Cabinda, poursuit-il. «Les armes vont continuer à parler. Maintenant, on s'attend à une répression, comme toujours. Ils sont 50.000 hommes en armes à Cabinda», dit-il en défendant l'action du Flec-PM. «Nous sommes un mouvement nationaliste, de résistance, pas des terroristes». (France football avec AFP)