"Une vente n'est pas du tout à l'ordre du jour. L'ordre du jour, c'est de permettre à l'OM de gagner quelque chose, de travailler dans la sérénité." C'est ce qu'on appelle une mise au point. Margarita Louis-Dreyfus ne peut pas être plus claire et met fin aux diverses supputations sur l'avenir immédiat du club phocéen. Dans un entretien accordé à l'Equipe, la patronne de l'OM réaffirme son implication au sein du club phocéen. "Je dois montrer que c'est moi, aussi, qui prends des décisions", poursuit-elle. Même si elle refuse de se projeter dans le long terme : "Je ne peux pas donner de garantie pour le futur, dire que mon engagement va durer cinq, dix ou quinze ans. Ce ne serait pas honnête."
Propulsée à la tête du club olympien depuis le décès de son mari le 4 juillet dernier, elle assure que le club est géré en étroite collaboration avec Vincent Labrune, président du conseil de surveillance, et Jean-Claude Dassier. "Quand je compare la situation actuelle à celle que Robert a pu me décrire dans le passé, je crois que l'OM dispose de beaucoup plus d'atouts que par le passé pour travailler sereinement et efficacement. J'ai le sentiment, peut-être pour la première fois, d'avoir des responsables décidés à travailler en étroite collaboration dans l'intérêt du club." Elle profite de cet entretien pour affirmer son "soutien total" à l'équipe en place. Pour autant, Mme Louis-Dreyfus indique ne pas vouloir dépasser à tout va : "Je dois faire attention à l'argent destiné à mes enfants. Je ne peux pas reproduire ce que Robert a fait à un moment." Désormais, les choses sont donc claires à la tête de l'OM.
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