Le premier ministre polonais voulait tuer l'arbitre
A l'issue de la rencontre opposant la Pologne à l'Autriche, le premier ministre polonais a déclaré avoir "voulu tuer" l'arbitre. En cause, le pénalty sifflé contre la Pologne...
"J'avais envie de tuer...", a déclaré le Premier ministre polonais Donald Tusk vendredi, en évoquant le penalty accordé par l'arbitre dans le temps additionnel du match Pologne-Autriche (90+3), qui a permis à cette dernière d'arracher le match nul (1-1).
"Aujourd'hui, je dois parler en tant que Premier ministre mais hier soir, mon discours était tout différent: j'avais envie de tuer... Vous savez bien qui, comme tout Polonais", a déclaré aux journalistes M. Tusk. "Les erreurs d'arbitrage, ça existe, certes, mais celle-ci a été particulièrement fâcheuse. Elle était évidente et injuste. Elle nous a tous blessés", a estimé M. Tusk, un grand amateur de football, qui pratique ce sport régulièrement. "Il aurait été mieux de perdre ce match lors de la première période, quand les Autrichiens ont eu de bonnes occasions (pour marquer des buts), qu'ils se sont procurées honnêtement", a-t-il ajouté. "Un échec lourd, mais après un match normal, fait d'habitude moins mal", a estimé le chef du gouvernement polonais.
Juste après la rencontre, le sélectionneur néerlandais de l'équipe de Pologne, Leo Beenhakker, avait considéré la décision de l'arbitre anglais Howard Webb comme "injustifiée". Plusieurs journaux polonais ont repris vendredi en écho les propos de l'ancien international polonais Zbigniew Boniek, accusant l'arbitre britannique d'avoir "volé la victoire" à la Pologne. A la suite de son revers contre l'Allemagne et de son match nul contre l'Autriche, la Pologne peut encore espérer une qualification, à la condition nécessaire mais non suffisante de battre les Croates, déjà assurés d'accéder aux quarts.
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