Période de transferts oblige, la question sur l'avenir de Laurent Blanc, en fin de contrat en juin prochain, va devenir de plus en chaude au Haillan. Quand la question lui a été posée, vendredi, l'entraîneur des Girondins a assuré que sa décision n'avait pas été prise. Mais a coupé court à d'éventuelles spéculations sur un départ à l'étranger. Libre, Blanc se montrera surtout sensible à la façon dont son club abordera le contour de l'effectif la saison prochaine.
«Quand je suis arrivé à Bordeaux, on ne pouvait pas dire que la saison avait été préparée six mois à l'avance, d'autant plus que le club n'avait pas prévu de changer d'entraîneur, observe-t-il. C'est donc bien de vouloir dès à présent préparer la suivante, et qu'il y ait cet état d'esprit. Personnellement, je travaille également pour, même si dans notre métier, on ne sait jamais si l'on va rester en poste. Des réflexions ont déjà été menées quant à la valeur et aux améliorations potentielles du groupe. Après, je ne sais pas si c'est moi qui le mènerai. Mais pour que je prenne une décision au sujet de mon avenir, éventuellement fin janvier (comme il l'avait expliqué avant la trêve, NDLR), il faut que l'on soit d'accord avec les dirigeants. Cela pourra prendre un peu de temps, au vu des paramètres pouvant entrer en jeu. Mais sur la philosophie, peut-être y arriverons-nous rapidement. »
«Le seul pays qui m'attire pour l'instant, c'est la France, a-t-il poursuivi après une question sur un possible départ hors de la L1. Il faut être réaliste, car pour entraîner un très grand club étranger, il faut beaucoup d'expérience, ce que je n'ai pas, et aussi posséder un bagage important. C'est donc une grande difficulté, qui plus est pour un entraîneur qui termine sa deuxième année. Non, je ne suis pas encore arrivé.» Mais plutôt bien parti quand même.
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